Participants
– Nico, joueur rouge, pour sa première partie d’un Crayon Rail System qui sera forcément mémorable,
– Romain, joueur noir, qui après avoir adoré Empire Builder s’adonne volontiers à la carte européenne,
– Sylviane, joueuse bleue, celle qu’on rêvera d’emprunter durant toute la partie ;-))))), même pour un p’tit bout 😉
– Ludo le gars, joueur vert, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Sumum du week-end, point d’orgue ludique, cette grosse partie
d’EuroRails, attendue d’être jouée avec plaisir par Sylviane et
Romain, se déroulera en présence d’un 4ème larron, le bien-nommé
Nicolas, avec qui je passerai la partie à délirer version grand
format
Nous optons pour les aménagements de règles suivants :
– Au début, chacun prend 5 contrats et en défaussera 2 une fois
les 2 tours initiaux réalisés,
– Tout contrat défaussé durant la partie devient un contrat ouvert,
placé dans une zone de contrats disponibles pour tous,
– La fin de partie aura lieu après 2h30 de jeu, le vainqueur étant
alors celui qui aura connecté 7 métropoles (même s’il n’est
alors pas le plus riche) ou, si personne n’ atteint cette condition de victoire,
celui qui est le plus riche à ce moment-là (quel que soit le nombre
de métropoles qu’il aura alors connectées).
La partie débute par la prise de 5 contrats chacun + 50 millions d’écus,
et Nicolas entame la construction de son réseau, suivi de Romain, Sylviane
et Ludo le gars, puis marche arrière pour le second tour de construction
: Ludo, Sylviane, Romain et Nicolas. La « vraie » partie débute
alors? dans une ambiance de pure folie !
Décompte final
Durée de la partie : 2 heures et 30 minutes – Mise
en place du jeu : 10 minutes – Explication des règles : 20 minutes
Ludo le gars remporte cette partie avec un total de 57 millions d’écus,
devant Nicolas avec 53 millions, Romain avec 33 millions et Sylviane avec 29
millions d’écus.
Débriefing
Jamais au grand jamais on aurait supposé rigolé autant sur un
jeu aussi sérieux que celui-ci ! On a fait
plus de bruits, sans problème, que l’autre table qui jouait à
Brouhaha (c’est peu dire…).
Cette partie, très très mémorable, aura surtout valu par
son ambiance disjonctée et son déroulement stressant sur le dernier
quart d’heure où les tours de jeu s’enchaînaient sur un rythme
déconcertant : moins de 30 à 40 secondes pour que votre tour revienne
! Mais bon, c’est sans parler des 3 dernières minutes de jeu, où
là, par contre, les tours de jeu se sont purement et simplement enlisés
dans un pur délire ludique. Exceptionnel, pour tous,
sauf pour le pauvre Romain, qui a dû en rêver la nuit…
Au final, ces jeux de crayons et de trains
sont vraiment sympa et on a du mal à concevoir qu’ils datent de près
de 20 ans, alors qu’ils ne dépareilleraient pas dans la production actuelle,
qui vient d’ailleurs de nous rappeler à ce bon souvenir avec Tahuantinsuyu,
un jeu qui se veut innovant mais qui n’a pas inventé la poudre…
A découvrir absolument, mais avec une autre condition de fin, car une
fin de partie au temps est trop propice aux débordements
(avis aux amateurs de suggestions…).