Participants
– Romain, très attiré par le thème de ce jeu et qui accepte volontiers de le découvrir,
– Jérôme, qui n’avait pas envie de se prendre la tête ce soir et à qui ce jeu convient idéalement,
– Vincent, venu exprès ce soir pour participer à la partie de test, car il est toujours friand des jeux fun de bastonnade,
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Pour un peu, on n’aurait pas joué à l’Âge des Dieux, ce soir, alors que nous avions programmé de le faire… Heureusement que les défections des uns ont été compensées par l’engouement des autres, et, au final, nous allons donc passer une grande soirée bien délire, à se mettre sur la gueule en essayant de contrôler au mieux ses propres peuples…
Je m’attelle à la règle, tandis que Romain et Jérôme installent le matériel, conséquent d’ailleurs, et que Vincent explique Sankt Petersburg à l’autre table. Après un moment assez long finalement, nous allons pouvoir attaquer véritablement la partie, une fois que chaque joueur aura récupéré le matériel qui lui revient :
– Un Dieu, qu’il choisit parmi 2, et qui sera pour Romain la célèbre Novalis, la déesse de la paix (bonus permanent de 2 pts en défense pour ses peuples révélés), pour Jérôme le
non moins célèbre Bejofa, dieu de tromperie (les cartes de destinée révélées restent face cachée sur la table et le joueur peut lancer une attaque avec un bonus de +2), pour Vincent la déesse Sylia fait de l’oeil, celle qui se fait appeler déesse de l’amour (4 jetons Amour pourront être placés sur le plateau empêchant tout combat sur les territoires marqués) et pour votre serviteur ce sera Cephalus, le dieu de la sagesse (possibilité de parier au tour 9 au lieu de la faire au tour 7).
– 4 cartes action à dos foncé, concernant les peuples de tailles 1 et 2.
– 4 cartes action à dos clair, concernant les peuples de tailles 3 et 4.
– 5 jetons de fortification.
Ce matériel est le seul qui sera utilisé de manière personnelle par les joueurs, les pions des peuples étant placés dans une réserve commune, les jetons d’amélioration technologique également et les autres marqueurs d’ajustement (bonificateurs divers) aussi. Notons que jamais de nouvelles cartes action à dos foncé ou clair ne seront piochées et que chacun devra faire en fonction de sa main de départ.
Décompte final
Durée de la partie : 2 heures – Mise en place du
jeu : 30 minutes – Explication des règles : 45 minutes
Jérôme remporte cette partie avec un total de 22 points, devant
Ludo le gars avec 17 points, Vincent avec 14 points et Romain avec 13 points.
Le détail est le suivant :
Dieu
|
Peuples
|
Taille 1
|
Taille 2
|
Taille 3
|
Taille 4
|
Paris
|
Total
|
|
Romain |
Novalis
|
Nécromancien
Hobbit Homme-lézard Nain |
1
|
2
|
7
|
0
|
3
|
13
|
Jérôme |
Bejofa
|
Moine
Amazone Centaure Chaos |
2
|
6
|
8
|
3
|
3
|
22
|
Vincent |
Sylia
|
Ogre
Ailé Gobelin Haut-Elfe |
2
|
4
|
6
|
2
|
0
|
14
|
Ludo le gars |
Cephalus
|
Peuple Fée
Gnôme Nomade Orc |
3
|
2
|
5
|
4
|
3
|
17
|
Débriefing
« Et vas-y que je te beignes ! » « Et vas-y que ton peuple il se
le prend dans sa face ! » : voici en résumé l’ambiance autour
de cette partie et les quelques réflexions « intelligentes »
qui ont fusé à tour de bras. Précisons-le : pour notre
plus grand plaisir, tant les emballements des uns et des autres, successivement,
ont été source de bons moments.
L’Âge des Dieux, joué ce soir sans savoir trop où on allait,
nous aura finalement bien convenu, avec son lot de chaos et de tactique basée
essentiellement sur le bluff ou sur la cible offerte avec certitude (n’est-ce
pas Romain avec tes nains…). En ce qui me concerne, je m’étais fait
un point d’honneur de révéler mes peuples le plus tard possible
et de ne donner aucune indication de ceux-ci auparavant (ma première
fortification, jouée au tour 5, a visé les barbares, un peuple
dont je me moquais éperduement, mais qui a bien dû provoquer quelques
réflexions chez les uns ou les autres). En plus, révéler
tard présente un autre avantage notable : on peut toujours lancer des
attaques avec ce peuple, alors que, sinon, il faut espérer pouvoir le
faire en phase d’action ce qui n’est pas très fréquent. En revanche,
plus on révèle tard, moins on disposera de temps pour travailler
pour soi puisque, par définition, pour se cacher, le reste du temps,
on aura joué contre les autres plutôt que pour soi. Vous me suivez
?
Au final, ce jeu aura été pour moi une très bonne surprise,
surtout que de moins en moins on joue a des jeux de ce genre : du grosbill de
baston !!!
Merci qui ? écrit l’auteur à propos des pions recto-verso (un
côté dessin, un côté nom du peuple). J’ai envie simplement
de dire merci à l’auteur pour nous avoir pondu un jeu qui ne ressemble
à aucun autre et qui, dans son style, est vraiment très sympa.