[26/06/2004] Carcassonne + Der Fluss + Der König

Participants
– Romain, peu motivé par ce jeu mais qui finalement se laisse tenter par ma règle aménagée,
– Ludo le gars, votre serviteur.

Déroulement de la partie
Une petite partie de Carcassonne pour terminer une soirée, c’est toujours aussi agréable, particulièrement lorsque, comme moi ce soir, on n’a pas envie de faire 15 parties de jeux de 5 minutes et que l’on préfère s’attaquer à un jeu sympa, d’un peu plus d’une heure avec l’extension de la Rivière et celle du Roi que je n’avais pas encore testée. Après avoir expliqué à Romain quels sont les points de règles que nous aménageons en général (pas de gain pour des réalisations non terminées, les paysans rapportent un point par case de ville et non 4 points forfaitairement par ville, pas de trou sur le plateau, deux tuiles en main au moment de jouer), nous attaquons la partie en positionnant la rivière, en commençant par Romain.
Il joue les partisans noirs alors que je joue les verts.


Carcassonne et ses extensions gratuites regroupées pour cette
partie : l’extension Der Fluss récupérée en 2001
et qui est placée alternativement par chacun des joueurs (ici 2
paysans et 1 voleur pour moi ; 1 paysan et 1 moine pour Romain), l’extension
König rapportée d’Essen en 2003 et qui permet de bonifier
en fin de partie les villes et routes achevées, et enfin le fameux
« Carcassonne le sac » récupéré à
Essen 2002 et qui contient la pioche de tuiles…


Réfléchi sur cette trompeuse photo, Romain peste régulièrement
contre le tirage des tuiles qui ne lui convient que rarement. Notons,
au niveau de la partie, qu’il possède le Roi devant lui depuis
le départ et que je me suis rabattu sur le Brigand..


La partie approche de son terme lorsque je réussis à
reprendre le Roi et le Brigand (qu’il m’avait subtilisé pour un
chemin de longueur 6) à Romain. Sur le bas de la configuration,
on peut constater que j’adore agrandir la ville dans laquelle Romain avait
placé, quelques tours auparavant, l’un de ses chevaliers…


Une vue de la configuration finale de cette bien sympathique partie,
une fois que la lutte sévère entre nos paysans s’est achevée
comme nulle dans 80 % du territoire et à mon avantage dans les
20% restants…


Proche de l’extrémité de la rivière, on retrouve
une abbaye noire, un début de grande ville verte, 2 paysans noirs
et 1 vert. A noter que la première ville terminée est
l’oeuvre de Romain (3 tuiles ci-dessus) et qu’il récupère
ainsi la tuile du Roii en attendant que l’on fasse mieux…


Ma main de tuiles n’est pas fantastique à
ce moment de la partie (il ne me reste plus que 2 partisans et j’en
ai déjà un sur une abbaye…


L’une des meilleures dispositions pour ss abbayes
est de les accoller lorsque la place est restée libre. Ici, il
est clair que pour certains rajout de tuiles pour l’une cela bénéficie
à l’autre…


Craignant que Romain réussisse clore la
majestueuse ville d’en haut à gauche, je place en angle l’un
de mes chevaliers et je réussirai à la fermer le tour
suivant, m’assurant, en outre, de conserver le Roi jusqu’au bout (ville
de taille 11)…

 

Décompte final
Durée de la partie : 1 heure 30 minutes – Mise en
place du jeu : 5 minutes – Explication des règles : 5 minutes
Ludo le gars remporte cette tardive partie avec un total de 175 points (106
+ 46 + 11 du Roi + 12 du Brigand) contre 141 pour Romain (107 + 34).

Débriefing
Cette partie de Carcassonne, entamée sur le coup de 2 heures 30 du matin,
excusez du peu, aura été savoureuse à souhaits, avec son
lot de tirage de tuiles frustrant et ses tentatives de placements vicieux qui
en font tout le charme.
L’extension König est utile au jeu, favorisant les réalisations
complètes et permettant de tenter des coups même si l’on n’est
pas majoritaires dans un type de terrain donné. Au niveau des paysans,
il s’est produit ce qui arrive souvent à 2 joueurs, à savoir un
grand champ d’environ 80% de l’espace et équitablement alimenté,
suivi de quelques parcelles que l’un ou l’autre des joueurs s’octroie. Résultat
: cela n’est pas discriminant à 2.

Voilà longtemps que je n’y avais pas joué et j’aime toujours
ce jeu, cette poésie qu’il dégage et ces possibilités tactiques
à défaut d’être hautement stratégiques…

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quatre × = 16