Farfalia

Type de jeu Plis
Combinaison
Auteur Derek Carver
Editeur (année) Da Vinci (2004)
Nombre de joueurs 2 – 5
Durée de partie 10 minutes par manche
Hasard
Mobilisation de réflexion
Reflet du thème
Qualité des mécanismes
Les + – La possibilité
de jouer en équipe et en même temps en individuel,
– L’originalité du système de combinaison,
– La règle quadrilingue.
Les – – La longueur surfaite
de la règle,
– Le nombre de manches limité à 3, avec une dernière
qui compte double, alors que le jeu se prête mieux à un score
à atteindre (belote).
Configuration idéale ? pour l’instant
Note subjective 14 / 20 (première
impression)
Nombre de parties effectuées Entre 1 et 5
Illustrations Dessus de la boîte
(28 Ko)
Aides de jeu

Critique générale
Farfalia est l’un des 10 jeux édités par Da
Vinci pour le salon d’Essen 2004. Rien que ça ! En effet, la sympathique
équipe de l’éditeur italien a décidé cette année
de passer à la vitesse supérieure en terme d’édition de
jeu et propose donc une dizaine de jeux d’ambiance, pour des groupes de joueurs
pouvant atteindre 12 unités. Dans cette série, l’un d’eux se nomme
Farfalia et il semble être l’un des plus simples à mettre en place.
Notons, enfin, l’énorme volonté de Da Vinci pour systématiquement
proposer une collection de jeux quadrilingue, ce qui mérite vraiment
d’être souligné.

Dans Farfalia, un jeu de
plis extrêmement proche de la belote, chaque joueur jouera en équipe
et son partenaire changera au gré de la partie. Les scores seront tenus
individuellement. Cinq cartes représentant des sujets (coquillage sur
fond marron, feuille sur fond vert, fraise sur fond rose, poisson sur fond bleu
et papillon sur chaque fond de couleur) sont étalées sur la table
et constitue la combinaison à atteindre pour marquer un maximum de points.
Chaque joueur reçoit un même nombre de cartes (10 à 5 participants)
qui serviront pour réaliser des plis. Le premier joueur choisit si une
couleur est atout pour ce tour (parmi les 4) puis joue une carte au centre de
la table. Les joueurs suivants doivent suivre à la couleur et s’ils ne
peuvent pas, ils peuvent couper à l’atout ou « pisser ». Le joueur
ayant joué la carte la plus élevée ou ayant coupé
avec l’atout le plus élevé prend le pli et en extrait une carte
de son choix qu’il place face visible devant lui. Puis, il lance le pli suivant
de la même manière. Le but des 2 partenaires est de réussir
à amasser devant eux le maximum de cartes de la combinaison proposée
au centre de la table, puisque le score est fonction de cette similitude (1
point pour 1 carte, 3 points pour 2 cartes, 6 points pour 3 cartes, 10 points
pour 4 cartes et 15 points pour 5 cartes).
Lorsque tous les plis ont été effectués (10 à 5
joueurs), on fait les comptes, puis le donneur est éventuellement modifié
(joueur ayant le moins de points) et les équipes changent en conséquence.
Dans la règle de base (que je ne préconise pas du tout !), le
jeu dure 3 manches, la dernière comptant double.

Farfalia est un petit jeu
pas bête du tout, dans la lignée de la belote mais apportant son
lot d’originalités avec son jeu en équipes tournantes et son système
de combinaison à atteindre. Le fait que le symbole du papillon apparaisse
dans toutes les couleurs rend le jeu encore plus tactique avec un vrai choix
à faire lorsqu’il s’agit de ne conserver qu’une seule carte par pli emmagasiné.
Subtil, Farfalia devrait plaire aux amateurs de jeux de cartes qui dure toute
la soirée, au croisement de Flaschenteufel
et de Zoff Im Zoo par exemple dans
les jeux récents. Je conseille d’ailleurs de jouer à Farfalia en
un certain nombre de points fixés au départ et sans jamais doubler
les points des manches.
La règle, un tantinet longuette à lire et à décrypter,
intègre plusieurs variantes de jeu qui paraissent intéressantes.
Attention : la règle française comporte une erreur dans
l’énoncé du rôle particulier des papillons. Il ne faut pas
lire que les papillons ne comptent pas pour déterminer qui fait les plis,
mais que si l’on choisit une carte de papillon dans un pli réalisé
il ne s’agit que de ce symbole et non pas de la couleur du fond de la carte
(exemple : un papillon sur fond marron est un papillon, pas un coquillage).
Autrement dit, les valeurs 8, 10 et 12 inscrites sur leurs cartes leur permettent
bel et bien de faire des plis.

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