1er janvier 2007 : Bonne année à toutes et à tous !
En ce jour de l’An, nous pratiquons quelques petites parties en guise de fin de vacances : la version 2 joueurs de Rumis, baptisée Rumis +, l’indétrônable Das Spiel, dans une variante proche de celle jouée tout le séjour mais où un dé jeté à chaque tour désigne le nombre de dés à enlever sur sa face, et, enfin, en soirée une partie de découverte bien décevante (même pour un Colovini qu’il faut du temps pour apprécier…) du nouveau Dschingis Khan.
RUMIS + :
Nous utilisons un nouveau plateau, probablement pas le plus adapté au jeu à 2 en raison de sa grande
taille. A noter que lors de la phase 1, on ne doit jouer que dans le carré rouge et que, dans la seconde phase, on doit « dépiler » dans la zone extérieure… |
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Romain se prend la tête bien comme il faut, surtout qu’il n’est pas facile de bien lire le jeu : où
peut-on placer des cubes jusqu’à 4 de hauteur, jusqu’à 3… Et comme certaines cases sont obstruées par des végétaux, on ne peut pas y jouer, renforçant l’impression de fouillis
ressenti sur cette partie… |
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Fin de phase 1, avec deux pièces dehors par joueur, pièces qui ne réintégreront pas le jeu pour la
phase 2. Je possède 8 points d’avance sur Romain (meilleure visibilité du dessus)… |
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Fin de phase 2 et donc de partie, avec un aspect intéressant découvert : comme on dépile les pièces
pour jouer, il arrive que selon ses choix, l’un des joueurs ne joue pas pendant plusieurs tours, puis joue tout seul à la fin… |
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Bilan synthétique :On a aimé
– Le look du jeu et notamment le choix des couleurs
– La règle de dépilement qui génère une nouveauté attractive dans Rumis
– Le nombre de nouveaux plateaux !
On a moins aimé
– Le peu de valeur ajoutée des cases végétales et de l’obligation de jouer dans le carré rouge
– La non-préconisation de certains plateaux pour le jeu purement à 2
– La non-conformité du matériel : certaines pièces sont collées, d’autres constituées d’un seul bloc (manque d’esthétisme) |
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Scores de la partie :Romain (violet) : 27 (12-2 ; 17)
Ludo le gars (orange) : 34 (20-2 ; 16)
Note du jeu (sur cette partie) : 17 / 20 |
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DAS SPIEL :
Le fait de ne pas avoir le même nombre de dés à retirer de sa face,
durant son tour, offre une nouvelle tension à cette variante. A noter que je réussis à mener 0 manche perdue, contre 2 à Thibault et Sylvain… |
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Quel matériel impressionnant ! On se demande souvent comment le dé
du haut résiste à l’effondrement progressif de la pyramide, laquelle est atatquée de toutes part, avec beaucoup d’audace et de la variété dans les approches, par les joueurs
téméraires que nous sommes. A noter que je réussis à perdre cette partie… |
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Bilan synthétique :On a aimé
– Le régal tactile du jeu
– La simplicité de la variante qui permet de la jouer avec tout le monde, n’importe où
– Le nombre prometteur de variantes dans la règle
On a moins aimé
– La perte temporaire de dés quand ils roulent sous la table 😉 |
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Scores de la partie :Lucarty : 2 manches perdues
Thibault : 2 manches perdues
Ludo le gars : 3 manches perdues
Note du jeu (sur cette partie) : 14 / 20 |
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DSCHINGIS KHAN :
Ce jeu de Colovini fut très décrié dès sa sortie à Essen. Son look, son thème et son auteur me
séduisant, je l’ai acheté une fois rentré et nous l’essayons ce soir. Ici, chacun a placé deux jetons à sa couleurs dans deux villages adjacents, avec son chef sur l’un d’eux… |
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Sylvain, Thibault et Julie se montrent tous assez rapidement dubitatifs devant ce jeu, sans
véritable saveur, et dans lequel les choses semblent changer sans arrêt (la muraille serpente) sans que l’on puisse estimer où l’on sera le mieux placé à la fin (une pile de
jetons appartient au joueur qui la coiffe)… |
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En haut, le camp mongol, en bas le camp chinois, avec la muraille qui les sépare. Pour bien
faire, il faudrait réussir à estimer quels villages seront chinois à la fin de la partie et quels autres seront mongols et jouer ses jetons à l’effigie correspondante dans les bons
villages, tout en réussissant à avoir le jeton du haut de la pile à sa couleur ! Ouf… |
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Ne dirait-on pas plutôt des bretonnes en tenue traditionnelle ces valeureux combattants ?
D’ailleurs Thibault s’interroge encore sur la manière dont (ne) se déroule (pas) les combats. L’aspect le plus intéressant du jeu réside dans l’utilisation de la muraille par les
chefs pour aller loin ou la traverser : ouverte (porte) on passe, fermée (porte en haut) on ne passe pas… |
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Une vue générale, pratiquement à la fin de la partie, alors que les piles changent de
propriétaire tellement souvent qu’il est quasi-impossible de savoir où on sera lorsque ce sera terminé. Et quand je pense qu’en plus il y a des jetons pestes parmi ceux qui ont été
posés face cachée sur le plateau, j’en reste coi et ne sais pas vraiment ce qu’il aurait vraiment fallu faire… |
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La partie est terminée et le nombre de jetons violets a fortement augmenté au sommet des
piles, ce qui n’est d’ailleurs pas un gage de succès puisque seuls comptent les chinois et les mongols bien placés (ils rapportent des points négatifs sinon). Je ne peux pas
m’empêcher de faire remarquer l’évolution désastreuse de la muraille à l’extrême droite entre les deux dernières photos, ruinant mes espoirs de gain… |
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Bilan synthétique :On a aimé
– L’originalité très colovinienne du mécanisme : muraille qui serpente, passage par les portes, …
– Le fait qu’il faille sentir quand jouer ses jetons que l’on veut avoir au sommet des piles
On a moins aimé
– Le chaos vraiment marqué et sans légitimité par rapport au thème (contrairement à Justinian du même auteur testé très récemment)
– Le peu de chaleur dégagé par le jeu : on prend, on pose, à toi, …
– Le décalage incroyable entre le mécanisme calme et plat et le thème farouche et sanguinaire |
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Scores de la partie :
Lucarty (rouge) : 14
Thibault (jaune) : – 2
Julie (violet) : 35
Ludo le gars (vert) : 9
Note du jeu (sur cette partie) : 10 / 20 |
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