Participants
– Delphine, qui tente toujours d’assortir la couleur de ses pions à celle de ses cheveux de feu,
– Carole, qui travaille avec Delphine au magasin du Roi de Coeur dans le 8ème à Lyon,
– Vincent, qui aura ainsi testé les 2 versions de Löwenherz,
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Il fallait que je teste cette nouvelle version de Löwenherz, tant j’en apprécie la première version et tant je crains que le jeu soit appauvri dans celle-ci. Bien entendu, afin de jouer de manière très objective, je ne parle pas de la première version et de mes réticences aux 2 joueuses de la table. Vincent, quant à lui, avait eu l’occasion de pratiquer le Löwenherz de 1997 à ma table, ce qui va lui permettre de voir les différences entre les 2 jeux.
J’expose rapidement les règles, limpides et très simples dans cette version, et nous prenons chacun nos pions : Delphine les éternels rouges, Carole les bleus, Vincent les blancs et votre serviteur les oranges.
Le jeu démarre très rapidement,
Afin de m’adjuger la ville du roi, je suis De leurs côtés, Carole, mais Me rendant compte que plus le jeu avance,
Lorsque Delphine prend la dernière |
Sachant que les mines rapportent des revenus
Le jeu progresse très rapidement, |
Décompte final
Je remporte cette partie avec un total de 24 points (dont
5 points obtenus car joueur le plus riche), devant Vincent avec 19 points (dont
3 points car seconde richesse), Delphine avec 15 points (dont 3 points car seconde
richesse) et Carole avec 15 points également mais moins riche que Delphine.
Débriefing
Alors voilà, nous avons joué à Löwenherz version 2…
Voilà, voilà…
Qu’en dire ? Voici mon sentiment et le ressenti des autres
participants :
– Le jeu est froid et répétitif : nous n’avons guère l’occasion
de surprendre.
– Le jeu est terminé avant d’avoir commencé : nous n’avons pas
eu le temps de nous chamailler, la pile de cartes cachées s’étant
épuisée très vite et les domaines finalisés assez
tard.
– L’interaction est minimale : exceptée la possibilité
d’éviter de vendre au marché une carte qui servirait à
un autre joueur, nous n’avons pas vraiment vu comment jouer pour embêter
les adversaires. Certes les conflits sont possibles, mais vu que les alliances
sont éternelles et les cartes Renégat surpuissantes, il est très
difficile d’aller bien loin dans cette voie.
– Le système de revenus associés aux mines est une idée
intéressante, nous en avons débattu.
– Les scores n’ont pas été assez différenciés pour
que chacun puisse comprendre sa position finale : pourquoi ai-je gagné
? Vincent était nettement plus riche avant les 3 derniers tours (cartes
jouées sans piocher) et au final je finis première richesse du
jeu, par accident, ce qui me fait marquer 5 points et Vincent en marque 3. Si
ses positions étaient inversées, ma victoire aurait été
de 1 petit point donc tout à fait contestable et aléatoire…
Bref, sans épiloguer pendant des heures, je tiens
à dire que cette version de Löwenherz ne constitue pas un mauvais
jeu en soi, surtout pour les personnes qui ne connaissent pas la première
mouture. Cependant, pour ceux qui pratiquent avec bonheur le Löwenherz
de 1997, il m’étonnerait fort qu’ils prennent vraiment du plaisir dans
cette version trop rapide, trop simpliste, mais surtout trop peu interactive.
On se demande pourquoi un auteur comme Klaus Teuber perd son temps et sa crédibilité
à abîmer un jeu comme Löwenherz qui était franchement
excellent dans sa version originale…
Déçu, oui.
Bon ben voilà, je suis fixé 🙂