Participants
– Nicolas, vendeur de la boutique Descartes de Lyon, venu avec Thierry Gislette à Vaugrigneuse,
– Pierre, dont je découvre après la partie qu’il n’est autre que Pierre Rosenthal 🙂
– Nicolas, surnommé le Nicolas n°2 pour les besoins de la partie, voire le Nicolas orange puisque sa chemise ne se rate pas 😉
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Le vrai gros jeu que je voulais essayer à Vaugrigneuse était bien ce fameux Goa qui n’a pas souvent retrouvé sa boîte lors de ce week-end. Heureusement, en ce tout début d’après-midi de samedi 1er mai, je parviens à la dénicher et à la brandir fièrement attendant que certains joueurs se manifestent. Nous jouerons donc à 4 joueurs, en se faisant expliquer la règle par Karuna, un grenoblois qui faisait partie de notre voiture pour venir jusqu’ici.
Après une explication de règles très dense, nous attaquons la partie sans être certains de bien mesurer ce qu’il nous faudra faire… et comment marquer efficacement des points de victoire.
Nicolas prend les plateaux individuels jaunes, Pierre les bleus, Nicolas n°2 les verts et Ludo le gars les rouges.
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Décompte final
Durée de la partie : 2 heures 30 minutes – Mise en
place du jeu : 15 minutes – Explication des règles : 30 minutes
Nicolas n°2 remporte cette partie avec un total de 44 points, devant Ludo
le gars avec 32 points, Pierre avec 30 points et Nicolas avec 26 points.
Le détail est le suivant :
Marqueurs de développement
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Colonies fondées
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Cartes d’expédition
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Ducats
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Plantations bonifiées
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Tuile de livraison
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Tuile de mission
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Total
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Nicolas |
14
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6
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1
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0 (1)
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3
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0
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2
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26
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Pierre |
18
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10
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2
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0 (27)
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0
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0
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0
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30
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Nicolas n°2 |
25
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10
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5
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3 (34)
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1
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0
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0
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44
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Ludo le gars |
22
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10
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0
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0 (8)
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0
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0
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0
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32
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Débriefing
Du gros, du gros, du gros !!! Voilà le sentiment dominant à l’issue
de la partie, avec un zeste d’envie d’y revenir assez vite histoire de tester
d’autres manières de jouer. Goa nous a paru énorme, dans le sens
qu’il offre une très grande palette de possibilités, avec des
choix tactiques très nombreux et des axes de développement suffisamment
variés pour que les parties diffèrent vraiment.
Une très grosse impression, malgré un sentiment que j’exprime
avec difficulté, comme quoi on pourrait presque faire n’importe quoi
durant la première phase, il y aurait forcément des points de
victoire au bout : l’impression que quelles que soient les actions entreprises,
personne ne peut être complètement à la rue, sachant que
les 7 manières de marquer des points de victoire devraient le ramener
dans le droit chemin.
J’ai lu, ici ou là, que ce jeu pouvait faire penser aux Princes
de Florence et cela m’étonnait et m’étonne encore plus aujourd’hui.
En cherchant bien, je partage cet avis sur un seul point : la tension en fin
de parties lorsque l’on calcule comment arriver à réaliser avant
la fin les actions nécessaires à ses points de victoire (fondation
de colonies ici ou progression cruciale d’un marqueur, contre réalisation
d’une ou deux oeuvres de forte valeur dans l’autre jeu).
Un grand jeu à n’en pas douter mais vraiment l’un de ceux que l’on ne
peut pas se contenter de jouer une seule fois. A refaire donc, et pas qu’une
fois 😉