Les forces de l’ordre se mettent d’accord sur la sratégie à développer pour enrayer la montée du
mouvement étudiant en ce printemps 68… |
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Les étudiants, sous la houlette de Thib’ et Syl’ tentent de se coordonner afin de faire parler
d’eux de plus en plus dans le Quartier Latin… |
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Les forces de l’ordre (vertes en bas pour les gardes mobiles et bleues sur le plateau pour les CRS)
ainsi que les étudiants (roses pour de simples manifestants, rouges pour les enragés) se sont réparties dans ce quartier de Paris afin de nous faire revivre les événements
mémorables de Mai 68… |
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Une grande ligne de gardes mobiles, prêts à intervenir, attend sagement que nous leur donnons
l’ordre de disperser les manifestants. A noter que si leur déplacement est rapide 10 cases), leur fonction n’est pas de cogner sur les manifestants, juste de concourir à leur
arrestation… |
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La situation commence à évoluer avec le positionnement des forces de l’ordre sur chacune des bouches
de métro, histoire d’empêcher le regroupement des étudiants en colère. |
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Thib’ vient de déplacer un de ses pions (socle noir) dans une faculté et de soulever l’ensemble des
étudiants qui jusque là y travaillaient : il place les marqueurs sur de nouveaux socles noirs et ce sont de nouvelles cibles pour nos CRS… |
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La carte récapitulative des manifestants est sans équivoque : ils sont mobilisés contre le pouvoir
en place et n’hésitent pas à se moquer de l’état ! |
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Les manifestants ont terminé leurs mouvements et ils ont surtout contribué à étendre la grève au
sein des établissements jusqu’alors épargnés. Cependant, les forces de l’ordre ne sont pas encore débordées et elles ciblent leurs actions. |
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Les étudiants viennent de commencer à dépaver les rues ! Et sous les pavés, il y a… la plage ! Ni
une, ni deux, les forces de lrodre ne vont pas tarder à rappliquer… |
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Un CRS passe sur la case dépavée et la repave ! Non mes des fois ! Rappelons le but du jeu : pour
les étudiants montrer 20 cases dépavées en même temps, pour les forces de l’ordre les en empêcher à l’issue de 8 tours de jeu… |
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Et voilà qu’ils re-dépavent ! Ca va commencer à suffire ! |
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La situation devient difficile pour les forces de l’ordre, lesquelles viennent de commettre une
petite boulette : ayant bloqué toutes les issues d’un lycée non gréviste, elles viennent de déclencher l’inverse de ce qu’elles recherchaient : une grève générale ! |
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A situation exceptionnelle, réaction exceptionnelle : nous jouons la carte dégagement immédiat qui
nous permet de recruter autant de CRS qu’il y a de cases actuellement dépavées (9 nouveaux pions !)… |
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Et nous combinons cette première car avec celle-ci : « La chienlit ça suffit ! », histoire de donner
de nouveaux pouvoirs aux gardes mobiles (ils peuvent cogner et repaver) et aux CRS (ils se déplacent de 10 cases). Mais les étudiants réagissent en nous obligeant à ouvrir des
négociations (interdisant toute arrestation ce tour et réduisant les capacités de mouvement de nos pions)… |
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Alerte ! Alerte ! Un enragé vient de prendre d’assaut la Sorbonne en envoyant un cocktail
molotov qui s’enflamme sur le pauvre officier de police posté devant l’une des entrées du bâtiment. Du coup, ses complices, enfermés à l’intérieur, vont sortir semer la
zizanie dans les rues… |
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La moitié des 8 tours de jeu est consommée (il est 22 heures) et une dizaine de rues laissent
actuellement percevoir leur plage de sable chaud… Les temps sont durs pour les CRS et les gardes mobiles qui sentent bien que ce n’est rien en rapport de ce qui se trame sur la
droite du plateau : une ligne d’enragés (rouges) semblent protéger l’arrière-quartier pour des dépavages massifs… |
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Alors que l’Etat avait proposé de hisser le drapeau blanc, laissant le pouvoir aux étudiants, les
choses semblent s’arranger progressivement pour les forces de l’ordre, suite à la volonté étudiante d’aller jusqu’au bout de la lutte. Ils continuent le combat et nous ne les
laisseront pas faire ! |
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Le métro ne circulant plus, nous poursuivons notre regroupement de forces policières dans la zone la
plus chaude du quartier. Nous délaissons totalement le reste du plateau et procédons, petit à petit, à un encerclement des forces étudiantes via un cordon de CRS et de gardes
mobiles qui resserre son étau à chaque tour de jeu… |
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La lutte est âpre et sévère, les coups pleuvent, les cocktails molotov s’embrasent, la rue est le
théâtre d’un chaos sans nom. Mais la situation commence à devenir sous contrôle : les rues dépavées se repavent progressivement et le nombre de cases accessible par des étudiants
non voisins de forces de l’ordre se restreint. L’Etat n’est pas loin d’avoir la situation bien en main ! |
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Dépités nos marioles étudiants qui croyaient pouvoir faire fi de la puissance de l’Etat. Nous les
matons et nous materons leurs descendants lorsqu’ils se permettront de bafouer l’autorité de l’Etat ! La chienlit ça suffit !!!!
Euh, oui, certes, je m’emballe un peu là ;-))) |
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Le 8ème tour de jeu : celui du rétablissement de l’ordre dans le Quartier Latin. A l’heure actuelle,
14 rues sont dépavées et 6 sont dépavables. De deux choses l’une : soit les étudiants parviennent à les dépaver sans qu’on en repave une seule et ils ont gagné, soit au moindre
repavement ou empêchement de dépavement ils ont perdu… |
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Une unité de CRS entre dans la légende ce soir en réussissant brillamment à anéantir le groupuscule
étudian présent sur cette barricade et en repavant cette rue, synonyme de vitoire des forces de l’ordre ! |
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La situation finale de la partie sans que nous la menions complètement à son terme : les étudiants
ne peuvent plus l’emporter quoi qu’ils fassent. |
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Bilan synthétique :On a aimé
– La qualité exemplaire du matériel de jeu et son côté un peu magique avec ses pavés qui laissent apparaître la plage,
– L’incroyable présence du thème dans un jeu qui nous donne vraiment l’impression de revivre ses heures importantes de la contestation étudiante, avec un réalisme saisissant,
– La fluidité et la simplicité des actions réalisables,
– La configuration à 4 joueurs qui fait la part belle à l’entente entre deux partenaires : de grands moments d’élaboration conjointe de stratégies,
– L’impression que le jeu n’a pas tant vieilli que ça.On a moins aimé
– Les interminables manipulations de pions lors des déplacements, des combats, … ce qui génère un jeu d’une longueur extrême (près de 7 heures quand même…) et d’une relative répétitivité,
– La difficile lecture de la situation, notamment en raison des pions que l’on a choisi de coucher pour mieux voir ceux qui ont bougé, …
– Le système de score à 4 joueurs car on a l’impression de vraiment gagner ou de perdre ensemble. |
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Scores de la partie :Thibault (étudiant à socles noirs) : 7 pavés
Lucarty (étudiant à socles rouges) : pavés
Franck (policier à socles bleus) : 3 prisonniers
Ludo le gars (policier à socles gris) : 7 prisonniersNote du jeu (sur cette partie) : 16 / 20 |
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