[02/09/2020] New York Zoo, Fairy Trails

Deux découvertes de jeux en cet après-midi post-rentrée scolaire, avec deux belles parties sur deux jeux que je n’avais pas vu arriver…
D’abord, on se lance dans New York Zoo, qui sort ces jours-ci chez le prolifique Super Meeple, un jeu doté d’un matériel vraiment somptueux, avec des meeples d’animaux juste fantastiques ! Et, en plus, c’est du Rosenberg…
Ensuite, place à Fairy Trails, sorti chez Funforge, un autre jeu que je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam, un jeu de connexion, une nouvelle fois, de Uwe Rosenberg !
Bonne lecture…

NEW YORK ZOO

La boîte est vraiment très belle et nous a donné immédiatement envie de découvrir ce New York Zoo…
Chaque joueur dispose d’un plateau individuel, avec d’autant plus de cases marron qu’il est placé tôt dans le tour (je suis 1er joueur et ai donc davantage de cases marron à remplir que Leila). Chacun a deux animaux de départ (un flamant rose et un suricate pour moi), comme indiqués en haut à gauche et à droite du plateau, placés dans deux des trois habitations de gauche.
Un excellent résumé des règles figure en haut de chaque plateau…
Un éléphant majestueux va parcourir, dans le sens des aiguilles d’une montre, les lieux de prise de tuiles d’enclos (vertes) ou d’animaux (ronds bleus avec deux animaux dessinés)… Rosenberg aime bien nous resservir ce système qu’il a déjà utilisé avec brio dans au moins deux jeux précédents : Patchwork et Indian Summer…
Petite vue générale une fois le jeu installé et le premier tour déroulé.
D’abord, oui, ça donne un sacré effet Wahou, non ? Quel matos !!!
Ensuite, pour préciser le tour de jeu de chacun, disons que c’est très simple : on avance l’éléphant de 1 à 4 emplacements (à 2 joueurs), on prend et on place, soit la tuile d’enclos du dessus, soit les deux animaux dessinés, enfin on procède tous à des naissances si l’éléphant a dépassé une espèce donnée (zones orange).
Je reprécise tout ça sous peu, avec les contraintes qui vont bien…
Très esthétique, au look un tantinet trop enfantin peut-être, le jeu semble, en fait, être un sacré jeu de course et de timing ! Ça va chauffer dans les cerveaux… 😉 Un peu comme « Le Lièvre et la Tortue » ou « Le Petit Prince » dans l’esprit décalé que le jeu dégage entre look et vacheries !
Comme l’éléphant vient de dépasser la zone orange de naissances de suricates, tous les joueurs qui ont au moins deux suricates dans un même enclos vont pouvoir en ajouter exactement un (au maximum deux enclos en tout). A deux joueurs, si au moins une naissance a eu lieu, on peut obtenir une naissance supplémentaire, sans contrainte, dans l’enclos de son choix. Ensuite, suivons la règle d’or qui dit « Si un enclos a accueilli exactement un nouvel animal, on peut en ajouter exactement un de plus depuis ses habitations ». Subtil et pas évident au début pour carburer un maximum…
Exemple ci-dessus avec mes naissances : j’avais deux suricates, donc un troisième est arrivé, sans que je puisse un placer un autre depuis mes habitations car je n’en avais pas en réserve. Comme naissance bonus, j’ai opté pour un flamant rose. Si j’en avais eu un autre dans une de mes habitations, j’aurais pu aussi l’ajouter…
Peu après, alors que je me la joue avec seulement deux espèces, tandis que Leila fait dans la diversité…
Autre élément sympa des règles, c’est la taille des enclos, empilé par taille décroissante. Si on prend tôt, on aura de grands enclos, bien couvrants, mais longs à compléter d’animaux. Si on prend plus tard, on aura de plus petits enclos, plus simples à remplir, mais moins couvrants ! Pourquoi les remplir ? Je l’explique de suite…
Juste avant, je vous présente mes enclos peu après, et je commence à me dire que trois enclos de flamants roses, c’est trop, car on ne peut pas faire de naissance simultanée dans plus de deux enclos…
Leila termine en premier un enclos contenant six kangourous. Elle va donc les défausser (enfin, cinq, car elle a le droit d’en conserver un dans une habilitation) et elle va pouvoir choisir une attraction, la plus grande possible, pour paver son zoo…
Ce qui donne ça… Et ça me fait couiner car je me rends bien compte que ça peut permettre e booster son jeu, quand même, que de remplir ses enclos au plus vite pour avoir des attractions massives…
La partie se poursuit et je commence à recueillir le fruit de mes animaux, nombreux, une fois que j’ai pu en compléter leurs enclos : déjà trois attractions de placées ! Je prends un peu d’avance sur Leila, une fois compté le nombre de cases marron vides…
On s’approche vraiment de la fin de partie, celle-ci s’achevant immédiatement dès qu’un joueur a complété toutes les cases marron de son zoo…
On est très très bien là…
Fin de partie !
Le zoo de Leila une fois la partie terminée…
Et le mien…

Durée de cette partie : 1 heure 20 minutes – Note de cette partie : 15 / 20

Scores de cette partie :

  Total
Leila 13 cases vides
Ludo le gars 0 case vide

Bilan synthétique :

On a beaucoup aimé
– Le fantastique matériel !
– Le système, bien rôdé maintenant, de l’éléphant qui tourne pour nous permettre de prendre des éléments,
– La course qu’on sent monter au fur et à mesure de la partie, avec de grands enclos au départ, de même que de grandes attractions, puis une diminution des tailles, vers la fin, mais avec de plus en plus souvent des enclos remplis ! Très addictif…
– L’envie d’y revenir.

On a moins aimé
– Une impression bizarre que les animaux ne soient finalement qu’une monnaie pour placer des attractions,
– La crainte que les points de règles (dits règles d’or) ne soient pas si faciles à ne pas enfreindre malencontreusement

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FAIRY TRAILS

Jolie petite boîte, assez mignonnette, avec des elfes et des gnomes, pour un jeu abstrait thématisé pour deux joueurs…
La boîte contient un jeu de cartes carrées et des pierres de couleur : roses pour les elfes, incarnés par Leila, jaunes pour les gnomes, incarnés par votre serviteur. Une carte de départ, à la Carcassonne, est placée au centre de la table et chaque joueur obtient une main de 2 cartes.
Voici mes deux cartes de départ. Sur chaque carte figurent des chemins roses et jaunes, reliant les 4 milieux des côtés, avec des maisons, parfois, le long des chemins. Vous conviendrez que la lecture des cartes n’est pas chose très aisée, notamment avec les culs-de-sacs qui s’y rajoutent.
A son tour, on choisit une carte de sa main et on la pose contre au moins une carte déjà posée, sans contrainte particulière, et on place des pierres à sa couleur sur les maisons qui sont placées le long de chemins complètement fermés (plus de possibilité de les ouvrir à nouveau). Oui, c’est ma foi très abstrait…
Voici le résultat de notre premier tour. Aucune pierre de posée puisque aucun chemin n’est fermé.
Leila me dit que la lecture des cartes ne la gêne pas : elle est très douée à mon humble avis ! 🙂
Ci-dessus, elle vient de placer une première pierre rose puisque le chemin le long duquel est placée cette maison est complètement fermé. Vous voyez ?
La partie se poursuit ainsi, jusqu’à ce que l’un des joueurs a placé toutes ses pierres, ce qui lui donnera la victoire !
A un moment donné, ça s’accélère pas mal et on a même peut d’oublier des poses de pierres ! On sent la patte de Rosenberg derrière, même si ce n’est probablement pas son jeu le plus abouti…
Il reste 4 pierres à Leila et 2 à moi…
Finito !

Durée de cette partie : 30 minutes – Note de cette partie : 12 / 20

Scores de cette partie :

  Total
Leila (rose) 17 pierres placées
Ludo le gars (jaune) 19 pierres placées

Bilan synthétique :

On a beaucoup aimé
– La règle assez pure finalement,
– La petitesse des éléments si on veut emporter le jeu avec soi (sans sa boîte),
– Un côté course, à la Nova Luna, que j’apprécie bien…

On a moins aimé
– Une thématisation peu utile, j’aurais préféré un jeu purement abstrait,
– La taille de la boîte, même si elle est petite, plutôt pleine de vide,
– La lisibilité des cartes pas forcément au rendez-vous.
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