Participants
– Gaël, grand amateur des jeux de placement ; il devrait être servi !
– Jérôme, qui va bientôt, à ce rythme, connaître tous les jeux de ma ludothèque,
– Julie, à qui j’ai très envie de faire découvrir ce très beau jeu de société,
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Les règles sont relues tous ensemble et nous mesurons immédiatement que ce ne sera pas très simple, si vous voyez ce que je veux dire… Un grand jeu de stratégie comme Löwenherz sur le coup de 22h30, en seconde partie de soirée, c’est une grande idée 😉
Nous nous lançons dans la partie après
Il me semble que mon idée de découper Julie devine mes intentions et, à mots
Gaël commence à s’exciter tout Un différent l’oppose alors à
Finalement, alors que mon tour arrive, je |
Au vu des premiers tours de jeu, il apparaît La zone du plateau sur la droite devient
Le territoire centrale m’appartient le tour Dans l’état, Jérôme
Je décide alors de ruser en instaurant
|
Décompte final
Je remporte cette partie avec un total de 60 points, devant
Julie avec 30 points, Gaël avec 27 points et Jérôme 26 points.
Le détail est le suivant :
Score avant décompte
|
Collines
|
Parchemins
|
Total
|
|
Gaël |
26
|
1
|
0
|
27
|
Jérôme |
20
|
2
|
4
|
26
|
Julie |
26
|
4
|
0
|
30
|
Ludo le gars |
49
|
11
|
0
|
60
|
Débriefing
Déconcertant. C’est l’impression générale qu’aura laissé
ce jeu à l’issue de cette mémorable partie.
Déconcertant pour une foule de raisons parmi lesquelles :
– On n’est jamais sûr de l’intérêt pour soi de telle ou telle
action, et principalement du placement de frontières,
– Est-il important de marquer des points tôt ou est-il plus sage de construire
du solide mais plus lentement,
– Jusqu’à combien offrir lors d’une confrontation,
– Les cartes de politique, très puissantes, n’ont pas d’effet immédiat,
– …
Mais l’un des phénomènes les plus marquants aura été
la nécessité de disposer d’argent quand on en a besoin, et tout
particulièrement en fin de partie lorsque vous voulez rivaliser avec
un joueur dominateur. Gaël aurait voulu mais il ne pouvait pas. Julie en
avait un peu plus mais était occupée ailleurs. Jérôme
n’en a jamais eu beaucoup. Et moi ? Et bien je ricanais intérieurement,
avec une certaine appréhension cependant, car au plus fort du conflit,
je ne disposais plus que de 1 ou 2 ducats, pas de quoi fouetter un chat ! Si
Gaël, ou un autre, m’avait contraint à jouer des confrontations,
je n’aurais jamais pu suivre…
Un autre aspect marquant est l’intérêt d’accepter, de temps à
autre, une négociation en faisant croire que l’on est très gêné
de ne pas accomplir l’action. En effet, c’est une méthode pour s’enrichir
à bon compte, en faisant descendre les finances d’un adversaire. Très
utile, surtout quand le joueur joue pour vous (n’est-ce pas Jérôme…).
Le dernier aspect marquant est la fragilité des régions construites,
surtout lorsque vous êtes attaquables par plusieurs autres régions.
Ma région centrale aurait pu se retrouver tronçonnée si
je n’avais pas réussi à jouer une alliance avec Julie, venant
en supplément de celle que Gaël avait jouée avec moi.
Il y aurait encore tellement de choses à dire et d’avis à émettre
que je vais en garder un peu pour la partie suivante, lorsque nous aurons mieux
compris les finesses de ce jeu et que nous ne commettrons plus d’erreur d’appréciation
de la règle 😉