Participants
– Sophie, qui a tout de suite été attirée par ce jeu quand elle a su qu’il allait falloir utiliser de la pâte à modeler,
– Julie, nettement moins enthousiaste, mais que j’ai hâte de voir à l’œuvre… d’art ?
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Cette boîte de Barbarossa a été acquise sur Ebay et le jeu a visiblement servi de nombreuses fois si l’on se fie aux teintes douteuses des blocs de pâte à modeler… Les flèches de plastique sont pour la plupart cassées, ce qui n’est pas très préjudiciable au jeu heureusement, mais le reste du matériel est en bon état.
Je lis la règle simplissime en quelques instants, juste le temps que chacun se fende la poire en s’imaginant en train de créer des œuvres en 3D. Sophie prend les composants jaunes, Julie les rouges et votre serviteur les verts, 3 maléfices chacun et nous nous lançons dans l’épreuve de feu…
Cette fameuse étape de modelage part
sur des bases intéressantes : fous rires et mains collantes sont au rendez-vous. Les ébauches de création ne sont pas très chouettes, alors nous recommençons nos tentatives. Sophie réalise assez rapidement 2 objets, très facilement identifiables si l’on en croit nos yeux. Julie en crée 2 assez vite également, mais l’identification est plus aléatoire (j’ai 3 pistes sur l’un et une dizaine sur l’autre). Heureusement sa troisième réalisation me saute aux yeux.
Si l’on s’attarde quelques instants sur les
En comptant les points que m’ont rapportés En réalité, une seule solution Mais tout ce déroulement est particulièrement |
De mon côté, je décide
Les objets commencent à remplir la Ah, j’allais oublier de relater qu’un dictionnaire
Lors du premier tour de jeu, nous observons Julie sent qu’il faut réagir vite et
|
Décompte final
Je remporte cette partie en atteignant la case finale du
plateau (la 29ème), devant Julie qui s’est arrêtée à
la 12ème et Sophie à la 5ème.
Débriefing
Attention : Barbarossa n’est pas un jeu prise de tête
et c’est vraiment un exemple de jeu sans prétention.
Il est saisissant de voir comment des adultes peuvent
se marrer avec 3 blocs de pâte à modeler et un jeu de dé
! Certes, les aspects de déduction, de lettres et tactique liée
au système de calcul des points obligent à un tantinet de réflexion,
mais enfin, ce n’est pas trop douloureux pour la tête…
Sophie a beaucoup aimé ce jeu, qu’elle a trouvé
très amusant, alors que Julie et votre serviteur y ont surtout vu un
jeu à connaître, surtout en parallèle de créations
telles que Die neuen Entedecker, joué juste avant.
J’ai bien aimé l’idée de devoir créer des objets « juste »
assez difficiles, mais je suis sceptique sur l’intérêt du jeu lorsque
les objets créés sont trop facilement identifiables. Le fait que
Sophie ait proposé des objets assez évidents m’a permis de prendre
le large au score, car j’ai compris très tôt l’obligation de jouer
les gemmes pour avancer sur les cases de mon choix (point d’interrogation) et
l’intérêt de se servir des maléfices pour émettre
une hypothèse complémentaire.
Le jeu gagnerait en intensité et en tactique s’il est joué avec
des participants capables de créer des objets difficiles : le jeu privilégierait
alors la gestion de son stock de gemmes et la qualité des questions posées
sur les cases point d’interrogation (puisque tout le monde entend les questions
et les réponses, autant les présenter de manière alambiquée).
Un jeu sympathique, très détendant (phase
1), et non dénué d’intérêt ludique propre (phase
2).