[03/02/2006] Löwenherz

Mes amis ludophiles caladois ne sont pas tous des joueurs de la première heure germanique. Ainsi, nombreux sont ceux qui ne connaissent ni Euphrat & Tigris, ni Puerto Rico, ni Löwenherz. Et il me semble de mon devoir de président de leur faire découvrir, dans les semaines à venir, la fine fleur du jeu de société moderne… Aussi, dès ce soir, nous nous embarquons pour les royaumes des fils de Richard coeur de Lion, au travers d’une grosse partie de Löwenherz.
Romain, qui connaissait le jeu notamment en raison d’une partie mythique jouée en 2004 (voir le compte-rendu), rejoint Sylvain, Vincent et votre serviteur sur ce jeu. J’explique la règle en une petite demi-heure puis nous attaquons cette partie, ravis tous les 4 de nous lancer dans un jeu aussi grandiose.

LÖWENHERZ :
Romain (gris) : 45 (41 sur la piste + 4 collines)
Lucarty (rouge) : 57 (47+10)
Vincent (jaune) : 44 (40+4)
Ludo le gars (vert) : 49 (44+5)


Bien que pour 2 joueurs sur 4 ce soit la première partie sur ce jeu, nous choisissons de jouer avec la version avancée de la règle : celle où le placement des 3 châteaux est libre (chacun devant être espacé de 6 cases minimum d’un autre de la même couleur). Les places sont chères…

L’ambiance est au rendez-vous, avec des joueurs chevronnés qui se lancent bien comme il faut dans les nécessaires négociations liées au fait que 3 actions sont disponibles pour 4 joueurs. On notera que Vincent essayera de collecter un maximum de ducats en prévision de la suite du jeu…

Le premier royaume créé est l’oeuvre de sylvain, en rouge, et il va donc pouvoir mesurer l’intérêt de l’action « Etendre un royaume de 2 cases ». A ce petit jeu, je tente régulièrement de le gêner en prenant aussi l’action quand elle sort, soit pour gagner de l’argent (et il sera généreux 😉 soit pour ajouter moi-même un chevalier dans mon royaume potentiel à l’extrême gauche du plateau…

Le plateau commence à prendre son aspect découpé : chacun des 4 protagonistes possède à présent un royaume et il semble que Sylvain et Romain soient les mieux placés. En effet, Sylvain est potentiellement bien fourni au centre, alors que Romain ne devrait pas trop tarder à posséder rien de moins que 3 royaumes !

Sur la piste de score, Vincent mène le bal, en raison de sa collecte de 3 parchemins sur les 3 disponibles dans les cartes politiques, soient 12 points encaissés sur le champ, et non pas pour son placement sur le plateau : il n’a pas un chevalier de plus qu’au départ et ses 2 royaumes achevés apparaissent bien friables…

Un tout petit peu plus tard : on observera que j’ai pris la tête des scores, surtout en raison de mon très puissant royaume de gauche contenant 5 chevaliers ! Romain, dans son royaume en haut à gauche en a fait les frais et il est à présent extrêmement distancé au score (19 points nous séparent !)…

La partie s’achemine vers son terme et Romain vient de me tuer ! Lui qui ne pouvait plus espérer grand-chose vient de renforcer une fois de plus son royaume en haut à gauche et m’a envahi suffisamment pour que je sois hors course pour la victoire. Je l’ai assez mauvaise, sur le moment, parce qu’il avait des possibilités de gains immédiats plus sûrs et que, finalement, sa prise de risque a fonctionné… à mes dépens 🙁 Ceci dit, lui et moi convenons sans problème qu’il aurait pu beaucoup mieux faire, sur le long terme, s’il avait su gérer plusieurs royaumes au lieu de se focaliser sur un seul, certes puissant, mais un seul.
Mais bon, c’est le jeu hein…

Une vue de la configuration finale, où la belle victoire de Sylvain apparaît sous la forme d’une avance de 8 points sur votre serviteur. En analysant la partie, une fois celle-ci terminée, on conviendra aisément, tous les 4, que la lutte sans merci qui a opposé Romain et moi à gauche a fortement fait les affaires des 2 autres joueurs ! A titre d’exemple, on constate que Romain a 9 chevaliers, tout comme moi, alors que Sylvain n’en a que 7 et Vincent… 2 ! Autre remarque : la carte « Le roi est mort » est sortie en premier lors des cartes E, ce qui a laissé la victoire à Sylvain,  lequel n’aurait pas tenu devant les intrusions centrales de Romain et/ou moi-même lors des tours suivants. Mais ça aussi c’est le jeu…

Note du jeu : 20 / 20

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*


+ six = 9