[03/10/2012] Im Jahr des Drachen, Roma

Jamais deux sans trois… On se lance à nouveau dans une passionnante partie de Im Jahr des Drachen, Tristan et moi, laquelle se retrouve pliée en une heure. Nickel. Mais, là, le
drame : on range le jeu !!! Tenez-vous bien, oui, on range le jeu qui trônait sur la table principale depuis une semaine !!! Il faudra donc le ressortir, prochainement, pour y regoûter…
Histoire de ne pas sombrer dans la déprime 😉 nous nous offrons une partie de découverte de Roma, un autre jeu de Stefan Feld, que je n’avais encore jamais essayé…

 

IM JAHR DES DRACHEN :

 


Tristan procède au placement des 12 tuiles événements, en appliquant la règle d’interdiction d’avoir deux événements identiques successivement (non écrite dans ma version des
règles, mais effectivement mentionnée dans la version française officielle)…

Ca va démarrer fort par l’alternance d’épidémies et de feux d’artifices, avant que la sécheresse et les invasions mongoles ne viennent s’installer. Le tribut à l’empereur,
lui, sera payé en deux fois assez écartée…

Histoire de varier, car c’est toujours intéressant de « tester » diverses manières de jouer, j’opte pour un médecin et un artificier dès l’entame, me disant qu’après tout je
m’investissais ainsi, sans ambiguïté, dans les 4 premiers événements prévus…

Ayant observé les effets bénéfiques des courtisanes et des sages, Tristan ne s’encombre pas de tels préjugés et il retient un personnage de chaque pour démarrer. Je sais
donc, déjà, qu’il va devoir se lancer dans les médecins assez vite, voire dans les artificiers, mais pour ces derniers, rien n’est sûr…

Sans trop de surprise, je choisis l’action Fusée au premier tour, en empochant ainsi 2, puis joue l’action du médecin pour prendre la seule tuile âgée. Tristan, lui, se rabat
étonnamment sur la production de riz puis joue également une carte de médecin…

Voici donc comment je termine mon premier tour de jeu…

Le jeu est toujours aussi fluide, tendu et plaisant. De plus, avec cette file d’événements qui change à chaque partie et les deux personnages différents pris en entame, le
jeu semble toujours se renouveler…

Tristan n’hésite pas quant à sa stratégie de jeu : il engrange PV sur PV, avec ici l’achat d’un petit parchemin, lequel lui rapportera pas moins d’un PV par tour de jeu… En
revanche, il me laisse assez tranquille sur les fusées et la préparation des autres événements à venir…

Hop ! Jempoche 6PV pour mes fusées, sans que Tristan ne parvienne à glaner les 3PV promis au second. Avec trois bâtiments, bien aidé par mon bâtisseur utilement construit
tôt, je suis un développement logique et en parallèle des événements à venir…

Tentative de votre serviteur aujourd’hui : conserver le plus longtemps possible mes deux cartes de point d’interrogation. L’idée est de rentabiliser chacune des autres avant,
afin d’avoir ensuite toutes les solutions possibles. En fait, je devrai bientôt me résoudre à en jouer une des deux, mais bon, l’idée était là…

Mi-partie atteinte, avec une avance de 3PV pour Tristan, lequel ne parvient pas à me rattraper sur la piste des personnages (ses deux courtisanes notamment l’ont bien
ralenti)…

Je possède quatre bâtiments, avec le vieux moine et le vieux mongol, deux tuiles que je suis très satisfait d’avoir chipé au bon moment, en vue de la suite de la partie…

De son côté, Tristan possède cinq bâtiments, mais il va avoir du mal à tenir le choc au niveau des mongols, lesquels vont certainement lui faire perdre deux fois un
personnage…

Le mimétisme gamin – paternel va-t-il se poursuivre au-delà du jeu ? Tristan se lance, en effet, dans la tenue d’un carnet de ses parties jouées ! Ca vous rappelle quelqu’un
?

Il reste trois événements à subir et Tristan caracole en tpete avec 9 points d’avance. Il revient également sur la piste des personnages, même si ma petite avance me permet
toujours de jouer en premier. Ainsi, j’ai choisi de construire, obligeant mon gone à payer 3 yuans pour produire du riz…

Bien, là je vais couiner un peu, mais peut-on vraiment se battre sur tout et tout le temps ? Je subis l’événement de sécheresse de manière forte en perdant trois personnages
! Je décide d’écarter un médecin et mes deux artificiers, plus utiles à grand chose à présent, mais me privant, quand même de trois fois 2PV…

Plus qu’un tribut à l’empereur à régler et la partie sera pliée. Tristan porte son avance à 11PV mais il possède moins de personnages que moi et a un moine plus jeune…

Cette fois, c’est terminée et, avant l’ultime décompte, Tristan est placé 8 cases devant moi au score…

La zone individuelle de Tristan comporte  cinq bâtiments, pour un total de six personnages…

Ma zone individuelle contient six bâtiments, pour un total de dix personnages…
Bilan synthétique :

On a aimé
– L’aspect très incisif du jeu, avec des événements prévisibles qui ne pardonnent pas et qui obligent à s’y préparer pour les subir le moins possible,
– L’obligation de bien anticiper l’action de construction, car les places sont chères pour mettre de nouveau personnages et, évidemment, on a tous envie de cette
action au même moment !
– L’intérêt de savoir décaler d’un tour ses choix, afin d’être en décalage avec les attentes communes (mongols, moines, … sur cette partie),
– L’ancrage très « respect asiatique » de la désignation du vainqueur, lequel ne cherche pas à faire le meilleur score dans l’absolu, mais à finir devant ses adversaires,
simplement…

On a moins aimé
– ?

 

Scores de la partie :

  

 

Piste Personnages Moines Yuans Total
Tristan (jaune) 87 12 2 1 102
Ludo le gars (vert) 79 20 6 1 106

 

 

Note du jeu (sur cette partie) : 17 / 20


Durée de la partie : 1 heure

 

 

 

 

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ROMA :

 


Les playmobils ont rejoint la table de jeu, vêtus de leurs apparâts romains, afin de disputer avec nous une partie de Roma, un jeu de combat à base de cartes, entre deux
joueurs placés face à face et séparés par une ligne de dés…

Chacun dispose d’une main de 4 cartes, au sein desquelles il en sélectionne 2 qu’il garde et 2 qu’il offre à son adversaire pour la mise en place du jeu. Voici donc les
miennes (je garderai les deux plus à gauche)…

Tristan a placé faces cachées ses 4 cartes en face des dés de son choix, puis j’ai fait de même, et on a tout retourné. La « vraie » partie peut démarrer…

Jeu de cartes = jeu de textes = effets combos = pas ma tasse de thé même pour un Stefan Feld ! Bien, ceci dit, on se prend au jeu et on essaie de venir chicaner l’adversaire
afin  de l’amener à 0 PV avant qu’il y parvienne lui…

Au premier tour, nous avons placé nos dés comme indiqués sur la photo, ce qui veut dire que, par exemple, j’ai pris 6 pièces d’or (dé à gauche), 6 cartes pour en choisir 1
(dé à droite) et activé le Légat avec le 3 rouge, afin de contraindre Tristan à me donner 2PV (nombre de ses espaces vides devant lui)…

Tristan réalise un très joli coup, une bien belle combo de cartes, en activant son Forum, en ajoutant un 6 dessus, lequel est couplé à une Basilique, pour 2PV
supplémentaires. En revanche, il ne réussit pas, sur ce coup, mais je devrai te méfier, à faire fonctionner son Temple (plus de dé)…

Grâce à mes Vélites, activés avec le dé 4, je tue Nturio, une carte très puissante de mon gamin, laquelle figurait en face du 6. A noter ma Tour en 6 également, laquelle
ajoute 1 point à ma défense.

La partie est assez agréable, mais elle semble vouloir durer un peu, notamment parce que l’on passe souvent son temps à rendre des PV à la banque ou à l’adversaire, puis en
regagnant via telle ou telle action. On reste donc dans un total de PV qui ne change guère…

Je prends les choses en main : j’active trois cartes destructrices avec mes trois dés ci-dessus…

Tristan utilise Nero pour éliminer mon bâtiment juste en face de lui, lequel me permettait d’aller chercher une carte de mon choix dans la défausse…

Voilà, c’est fait, il me retire ma carte et va perdre son Nero également. Ceici dit, je pense qu’il fait là un mauvais choix, car le risque est bien plus grand ailleurs pour
lui : je le harcèle militairement et, si je continue, je vais peut-être l’amener à 0PV avec mon Légat…

Bingo ! Alors qu’il avait 8PV avant que je joue, je le fais tomber à 0. Premièrement, j’active ma Catapulte en 1 et tue une de ses cartes. Ensuite, j’active ma carte en 5 et
tue une autre de ses cartes. Enfin, j’active mon Légat, le contraignant à me donner 4 PV ! Lorsqu’il doit démarrer son tour suivant, Tristan doit défausser autant de PV que de
places libres, et comme il y en a 4, il tombe à 0 et perd la partie !
Bilan synthétique :

On a aimé
– Le système d’affectation des dés qui n’est pas sans évoquer le principe que l’auteur déploiera après sur ses Châteaux de Bourgogne,
– Le côté vicieux de faire perdre quelqu’un en l’amenant à 0PV, quel qu’en soit le moment (même après la phase 1 de son tour).

On a moins aimé
– Les combos de cartes incessantes et les effets qui peuvent être complexes et imbriqués,
– Le côté « attaque-défense », avec une ligne séparatrice, qui ne me plaît jamais vraiment,
– La partie qui semble pouvoir durer très longtemps (si on n’est pas assez agressif) ou trop peu de temps (si les cartes obtenues au départ se complètent miraculeusement).

 

Scores de la partie :

  

Tristan (bleu) : 0 PV (reste : 1 pièce d’or)
Ludo le gars (rouge) : 14 PV (reste : 3 pièces d’or)

 

Note du jeu (sur cette partie) : 13 / 20


Durée de la partie : 1 heure 15 minutes

 

 

 

 

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5 commentaires à propos de “[03/10/2012] Im Jahr des Drachen, Roma”

  1. Roma est un jeu déconcertant la première fois. Mais c’est en réalité un jeu vif et rapide, dès lors qu’on a bien analysé la fonction de chaque carte. L’architecte notamment est une carte très
    puissante, ainsi que celle permettant d’aller piocher la carte que l’on veut. Un partie peut s’achever en quelques tours dès lors qu’on a réussi à construire un forum (ou deux) et un temple
    attendant. L’adversaire n’a plus d’autre ressource alors que de piocher comme un fou dans l’espoir de se procurer une catapulte ou un Néron.

    Cher moi, ce jeu a ravi, et l’on enchaîne les parties. c’est à la vérité un des meilleurs jeux de ce format (dés + cartes) que je connaisse.

  2. La carte très puissante « Nturio » à Roma ? A mon avis il faudrait soulever le dé et voir qu’il s’agit d’un « ceNturio » ^^ Je ne suis pas sur qu’il y avait beaucoup de Nturio dans l’armée
    romaine :p

    Pour ma part je trouve que les combos de cartes ne sont pas si complexes comparées à des jeux comme Dominion même si il faut bien sur plusieurs parties pour maîtriser les cartes et bien
    composer sa tactique.

    Concernant ta critique sur le temps de jeu je trouve au contraire que c’est un bon point, on ne sait jamais à quoi s’attendre. La donne hasardeuse des cartes et les dés donnent du piment au
    jeu ca évite les stratégies plates que l’on répète inlassablement d’une partie à l’autre et forcent à l’adaptation.

    Après c’est vrai il y a des cartes surpuissantes qu’il faut modérer soi-même et lorsqu’un joueur prend l’avantage il est dur d’aller le chercher mais je trouve un 13 sévère mais après chacun ses
    gouts !

    Le thème romain bien illustré, le système des dés qui rappelle un peu Catane à 2 joueurs qui force à réfléchir après coup et à s’adapter sans se prendre la tête à planifier à l’avance, les
    multiples possibilités malgré un jet de dés pourri, le stress de la course aux points, la rejouabilité très importante, la diversité des parties (encore plus si on cumule Roma II),
    l’interraction entre les deux joueurs (bien qu’essentiellement militaire) en font, malgré ses petits défauts, un des jeux les plus utilisés de ma ludothèque !

  3. Roma est un jeu déconcertant la première fois. Mais c’est en réalité un jeu vif et rapide, dès lors qu’on a bien analysé la fonction de chaque carte. L’architecte notamment est une carte très
    puissante, ainsi que celle permettant d’aller piocher la carte que l’on veut. Un partie peut s’achever en quelques tours dès lors qu’on a réussi à construire un forum (ou deux) et un temple
    attendant. L’adversaire n’a plus d’autre ressource alors que de piocher comme un fou dans l’espoir de se procurer une catapulte ou un Néron.

    Cher moi, ce jeu a ravi, et l’on enchaîne les parties. c’est à la vérité un des meilleurs jeux de ce format (dés + cartes) que je connaisse.

  4. La carte très puissante « Nturio » à Roma ? A mon avis il faudrait soulever le dé et voir qu’il s’agit d’un « ceNturio » ^^ Je ne suis pas sur qu’il y avait beaucoup de Nturio dans l’armée
    romaine :p

    Pour ma part je trouve que les combos de cartes ne sont pas si complexes comparées à des jeux comme Dominion même si il faut bien sur plusieurs parties pour maîtriser les cartes et bien
    composer sa tactique.

    Concernant ta critique sur le temps de jeu je trouve au contraire que c’est un bon point, on ne sait jamais à quoi s’attendre. La donne hasardeuse des cartes et les dés donnent du piment au
    jeu ca évite les stratégies plates que l’on répète inlassablement d’une partie à l’autre et forcent à l’adaptation.

    Après c’est vrai il y a des cartes surpuissantes qu’il faut modérer soi-même et lorsqu’un joueur prend l’avantage il est dur d’aller le chercher mais je trouve un 13 sévère mais après chacun ses
    gouts !

    Le thème romain bien illustré, le système des dés qui rappelle un peu Catane à 2 joueurs qui force à réfléchir après coup et à s’adapter sans se prendre la tête à planifier à l’avance, les
    multiples possibilités malgré un jet de dés pourri, le stress de la course aux points, la rejouabilité très importante, la diversité des parties (encore plus si on cumule Roma II),
    l’interraction entre les deux joueurs (bien qu’essentiellement militaire) en font, malgré ses petits défauts, un des jeux les plus utilisés de ma ludothèque !

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