Un repas dominical chez un couple d’amis, sans jeu cela ne l’aurait pas fait. Alors j’avais embarqué avec moi, entre autres, la boîte de That’s Life et son extension, ainsi que celle de …und Tschüss ! un Wallace ancien et light édité chez GoldSieber en 1997 (mais rapporté précieusement d’Essen cette année).
Les parties furent bien fun et je crois que tout le monde s’y est bien amusé !
THAT’S LIFE + EXTENSION :
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… UND TSCHÜSS ! :
Et voilà un petit jeu de cartes redoutables, entre un 6 nimm’t et un Non Merci : vous avez une main de 9 cartes (à 6) que vous allez utiliser pour ne pas être le plus faible enchérisseur (lequel récupère la carte la plus faible du lot de 5 cartes). Par exemple, si une carte 1 est la plus faible du lot et que vous jouez la carte la plus faible de la table (révélation simultanée) et bien vous la prenez et vous ne jouez plus pour cette manche… |
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Les manches suivantes se déroulent de la même manière… ou presque ! En effet, les cartes précédemment misées sont ajoutées au total. Ainsi, lors de la seconde manche, vous totaliserez ce que vous aviez misé pour la première avec la seconde carte posée et le plus faible total remporte la carte la plus faible qui reste dans le lot. La finesse du jeu ? Il y a une carte de moins que de joueurs dans le lot… |
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Ma main de cartes après quelques passes. Pas de grosse cartes (elles vont jusqu’à 15) mais pas de très faibles non plus (elles descendent jusqu’à -10). A noter que les -10 et -5 sont particulièrement utiles pour éviter le piège. Quel piège ? Et bien, comme il y a une carte de moins que de joueurs dans le lot, lorsqu’il n’en reste plus qu’une, seul le meilleur enchérisseur remporte la fameuse carte (la plus forte), le second n’empochant rien de rien… Et le -10 peut servir justement pour sortir de l’enchère à l’avant-dernier tour… |
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Nous enchaînerons deux parties successives de 5 ou 6 passes chacune, tant le jeu est plaisant et invite à réessayer pour être bien sûr qu’il n’y a pas que du hasard (de grosses cartes dans sa main, ça aide quand même). Ainsi, c’est lors de la deuxième passe que je découvre l’intérêt très fort des cartes -10 tel qu’exposé précédemment… |
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Dans cet exemple, Pierre récupère l’avant-dernière carte du lot, un 8 de bonne facture, alors que lors de la dernière manche les deux derniers joueurs en lice auront la grosse pression sur les épaules : l’un aura le 10 mais l’autre n’aura rien du tout. Toute la saveur du jeu est là… |
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Le dernier lot de la deuxième partie : le -5 n’est pas vraiment une bonne carte pour débuter ! Sinon, pour l’anecdote, sachez que le 14 sera empochée par JF face à moi, alors qu’à l’avant-dernier tour j’aurais pu sortir de l’enchère en jouant -10 et empocher le 12 (pourquoi ne l’ai-je pas fait ? tout simplement parce que je totalisais alors 36 points contre 35 à Julie et je craignais qu’elle joue un -10 ce qui l’aurait placée à 25, ce qui l’aurait fait sortir de l’enchère à ma place, me laissant en position ingérable pour finir face à JF avec 26 points). Quand je pense qu’après coup elle m’a avoué ne pas avoir pensé le faire… Gnark, gnark, les boules… |
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Bilan synthétique :
On a aimé
– La simplicité vicieuse de la règle
– L’écart du joueur le plus faible à chaque tour
– La non-récompense pour le second joueur
– L’intérêt des cartes -5 et -10
On a moins aimé
– Le hasard quand même bien là : les cartes « moyennes » sont franchement dures à passer |
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Scores des 2 parties :
Pascal : -23 (-15 à la première partie, -8 à la seconde)
Jean-François : 53 (22, 31)
Julie : 87 (39, 48)
Corinne : 22 (-3, 25)
Sylvie : 75 (38, 37)
Ludo le gars : 64 (26, 38)
Note du jeu (sur cette partie) : 15 / 20 |
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