[04/06/2020] 1987 Channel Tunnel, Codenames Duo X 4

Ah… Ça faisait longtemps ! Pas moins de deux jeux découverts aujourd’hui, avec, en tout premier lieu, la très belle découverte du jeu 1987 Channel Tunnel, que j’avais rapporté d’Essen 2019, sentant en lui un thème et un jeu si titillants… Je n’aurais jamais cru, d’ailleurs, qu’un éditeur aujourd’hui puisse nous proposer un jeu aussi abouti, avec un thème aussi peu exploré, dans une aussi petite boîte ! Il aurait pu nous le vendre à 40 € qu’on aurait rien eu à dire… Sincèrement, je n’en reviens pas (et je ne m’en plains pas…)/ On ne regrettera pas du tout notre expérience et voilà un jeu, facilement transportable, qui pourrait bien nous accompagner…
Ensuite, avec Julie, on va découvrir la mouture pour deux joueurs d’un best seller beaucoup aimé par chez nous également : Codenames Duo avec pas moins de 4 parties enchaînées !

1987 CHANNEL TUNNEL

La boîte est aussi petite que le thème est grand ! 😉
Oui, dans ce jeu espagnol, nous allons tenter de creuser le fameux tunnel sous la Manche, l’un de nous, Leila en l’occurrence, jouant la France, l’autre, donc moi, l’Angleterre.
Comme vous pouvez le voir, on part chacun d’un côté avec dans l’idée d’aller le plus rapidement possible au centre avec notre TBM…
Voici la vue centrale : le premier joueur qui fera franchir la ligne pointillée par sa foreuse arrêtera la partie, mais il ne gagnera pas forcément : il marquera un bonus de 2 PV + 1 par tuile non encore creusée (découverte ou non), chez l’autre joueur…
Chacun dispose d’un petit plateau sur lequel il va garder trace de ses évolutions technologiques (les deux lignes avec disque rouge à gauche pour moi) et de la déviation subie par sa TBM pendant le forage (le cube noir qui peut aller jusqu’à 4 de déviation, sans jamais dépasser cette valeur, sous peine de perdre la partie).
Au premier plan, vous pouvez voir que j’ai pioché 10 jetons dans le sac, chaque couleur symbolisant un type de roche que je pourrai creuser ou m’en servir pour réaliser des actions (superbe idée du jeu !)…
Cinq zones d’actions sont disposées le long du futur tunnel : les deux cartes en bas sont des actions figées (elles resteront là à chaque tour), les trois d’en haut sont des actions temporaires qui tourneront. L’idée majeure est que, pour réaliser une action, il faut placer plus de jetons qu’il y en avait déjà sur le symbole de casque sur la carte. Mais on doit mettre tous ceux qu’on a dans une même couleur ! Et, ce faisant, on réalise une des deux actions et, surtout, on récupère les jetons qui s’y trouvaient et on les ajoute à son stock ! Super fin…
Forcément, Leila m’assène de jolis « Chépas, chépas »… 😉
De mon côté, au premier tour, j’ai placé un jeton noir pour réaliser l’action de planification, celle-ci me permettant de retourner face visible la tuile suivante sur le parcours du tunnel (une blanche après ma jaune)…
Elle décide, finalement, de creuser, en plaçant deux jetons noirs sur la même carte que celle où j’avais joué, et en récupérant, du coup, mon premier jeton (noir aussi, mais c’est le hasard). En creusant, elle défausse un jeton de la couleur de la tuile, noir, et pioche une carte de déviation (valeurs de 0 à -2). Superbement thématique, élégant et original ma foi…
Voici donc la vue de la situation en fin de premier tour et on voit bien que ça va jouer vite…
A un moment, forcément, on ne peut plus jouer de jetons, les actions comportant trop de jetons, à moins qu’on ait souhaité passer. Voici à quoi ressemble la situation en fin de première manche…
J’ai opté pour la prise de certaines cartes à effets, dont les deux vertes de gauche, lesquelles me permettront de profiter de deux progressions technologiques, une fois, quand je le souhaiterai, et d’échanger un jeton avec Leila en début d’une manche ultérieure…
Le système de jetons est vraiment super agréable et oblige à toujours soupeser quand, comment et où jouer ses jetons. Sans parler du combien (donc de la pile à positionner)…
Certaines situations invitent à se montrer vicieux : cette pile de 5 jetons blancs, par exemple, c’est-à-dire la totalité des jetons blancs, ne peut pas être prise, certes, mais si un joueur avait les 5 devant lui, il pourrait empêcher son adversaire de creuser s’il les conservait d’un tour sur l’autre (et que lui est besoin d’un jeton blanc pour creuser)… Pas rentable, à mon avis, mais pas interdit…
Incroyable ce qui reste dans le sac lors de cette pioche en début de manche, non ?
Les cartes que j’accumule à gauche sont très lucratives, à mon avis… Et la progression sur les pistes de technologie aussi. Sans compter qu’il faut aller vite vers le milieu du tunnel. Et qu’il y a encore plein d’autres façons de « bien » jouer ! Un jeu qui donne envie d’y revenir pour approfondir…
Je m’approche comme jamais du milieu du tunnel…
Vue générale juste au début de la probable dernière manche…
Et voilà !
Vue générale finale, avant l’ultime décompte : PV sur nos cartes amassées + avancées technologiques – déviation + atteinte du centre.
Leila a très brillamment joué la carte de l’harmonie européenne, avec moult drapeaux amassés et une bonification de 3 PV grâce à François Mitterrand et Margaret Thatcher !
De mon côté, je me suis focalisé sur l’atteinte du centre, la progression technologique et les cartes de recherches poussées sur les roches (les trois cartes bleues)…

Durée de la partie : 1 heure 30 minutes – Note de cette partie : 17 / 20

Scores de cette partie :

Cartes Technologies Déviation Centre Total
Leila (bleu – France) 9+6 4 -1 0 18
Ludo le gars (rouge – Angleterre) 5+6 12 -2 4 25

Bilan synthétique :

On a beaucoup aimé
– Le thème du jeu, jamais rencontré, pour moi en tout cas, et si bien rendu !
– L’élégance et le joli twist du placement des ouvriers : plus que sur la carte mais on doit tout mettre, et on récupère les jetons présents, sachant qu’on a besoin de certaines couleurs pour creuser !
– Une telle profondeur de jeu dans une boîte minuscule,
– La fluidité des tours de jeu, rendant le jeu addictif…

On a moins aimé
– On aurait presque aimé un matériel plus imposant, avec un joli plateau au lieu de cartes,
– Quelques erreurs de traductions anglaises, corrigées depuis sur le BGG (ici).

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CODENAMES DUO X 4

Jamais essayé dans cette version, voici Codenames Duo ! C’est du Codenames coopératif…
Première partie avec l’étalage classique de 25 cartes…
La carte placée entre Julie et moi nous indique les cartes qu’on doit faire découvrir à son partenaire (les vertes), celles qui sont neutres (les beiges) et celles qui ne faut surtout pas que son partenaire pointe du doigt (les noires) !
Nous n’avons pas les mêmes cartes à faire découvrir ou qui nous menacent. En fait, on en a 9 de vertes chacun, dont seulement 3 communes, et il faut qu’on découvre les 15 pour gagner avant que les 9 tours soient passés.
Au début, on fait dans le familial, Julie annonçant « Leila 3 », attendant (avec raison) que je trouve : poupée, dessin et champignon. Puis je dis « Maya 2″en pensant à la petite abeille (mot proposé) et « muguet », mais Julie ne le trouve pas ! Mais elle pointe « aventure » que j’avais aussi à lui faire découvrir, donc tout va bien !!!
Jeu toujours aussi plaisant, même si on doit vraiment faire attention aux assassins…
Nous voici à 13 cartes découvertes et il ne m’en reste plus que deux à trouver puisque Julie a trouvé toutes les miennes. Comme tous les jetons compte-tours sont épuisés, c’est la mort subite : une seule erreur et c’est perdu, sans nouvelle information apportée par son partenaire !!!
Incroyable !!! Je ne me rate pas et on remporte joliment cette première partie ! On va donc, forcément, y retourner…
Deuxième partie en approche…
Et l’étalage de 25 cartes…
Premier tour moins florissant que lors de la partie précédente…
On n’est pas bien, là ?
Aïe !!! Je tombe sur l’assassin suite à un mot énoncé par Julie… Pas toujours facile de suivre le cheminement de pensée de son partenaire…
Et hop, la troisième partie va démarrer…
Avec cet étalage de 25 cartes…
Se cacher les yeux pour ne pas montrer à l’autre ce qu’on regarde, oui, c’est essentiel !
N’est-ce pas !
4 cartes trouvées, ce n’est pas mal !
Elle me montre « loup » la dame…
Ah non !!!
Et on y retourne encore ! Quelle belle soirée prolifique en parties de ce super jeu !!!
Notre dernier étalage de cartes…
Et de 4 cartes trouvées ! Allez, on essaie de la gagner celle-ci…
Aïe, ça n’a pas l’air d’inspirer la dame…
Pfffff…… Encore ce satané assassin, c’est très dommage, il ne nous manquait plus que 3 cartes vertes… 🙁

Durée des parties : 4 fois 20 minutes – Note de ces parties : 18 / 20

Scores de ces parties :

Partie 1 Partie 2 Partie 3 Partie 4
Julie + Ludo le gars Victoire à la mort subite Défaite Défaite Défaite

Bilan synthétique :

On a beaucoup aimé
– L’assurance de toujours prendre du plaisir avec ce jeu…
– La version Duo, dite coopérative, procure le même plaisir que le jeu à plus : sans aucun souci, on a l’impression de jouer au même jeu !
– L’envie d’y revenir..

On a moins aimé
– Avait-on réellement besoin d’une nouvelle boîte ?
– Le nombre de pages de règles, ce qui explique pourquoi nous n’y avions pas joué plus tôt (alors que je l’avais acheté parce qu’on aimait beaucoup le jeu original),
– La certitude, toujours, qu’on ne peut pas y jouer entre enfants et parents, si la différence d’âge / référentiel est trop grande…

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2 commentaires à propos de “[04/06/2020] 1987 Channel Tunnel, Codenames Duo X 4”

  1. Nous avons seulement le Codename image et on y joue sans problème avec nos enfants 2006, 2008 et 2010. Je pense que l’on peut utiliser les cartes images pour la version Duo.
    Le premier jeu m’a beaucoup plus, merci pour le compte rendu.

  2. Codename, c’est super quand on est plein avec des non joueurs et je me dis qu’à deux, ça peut le faire. Le premier est assez intrigant lui aussi. Merci pour les comptes rendus.

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