[04/03/2003] Samurai

Participants
– Fabien, alias Krazey, qui connaît un tout petit peu ce jeu ;-))
– Delphine, qui va découvrir ce jeu après Durch die Wüste, un autre jeu de Knizia,
– Ludo le gars, votre serviteur.

Déroulement de la partie
Fabien se coltine l’explication de la règle du jeu, en décrivant chacun des éléments de jeu, dont les 3 types d’objets à ramasser : les rizières, les bouddhas et les casques.
Non, les parures mon cher Fabien ! C’est à se demander où il a bien pu voir des casques avec une forme aussi oblongue…
Enfin, vu que le thème est totalement artificiel dans ce jeu, on devrait arriver à se comprendre et à jouer sans avoir besoin de sortir les gants de boxe pour nommer cet objet !


Fabien explique la règle du jeu à Delphine…

Krazey s’adjuge très vite les 3 objets
de la capitale, en raison d’une grossière erreur de placement d
ema part : je complète le 4ème espace adjacent à
cette ville et il ne lui reste plus qu’à tendre les bras pour prendre
les 3 objets (cavalier + tuile de faible valeur pour finir). Non seulement
mon tirage de tuiles me blase, mais en plus je jue très mal et
cela n’aide pas… A ce rythme, je ne suis même pas certain de
parvenir à récupérer le moindre objet !
Delphine, très en forme pour sa première partie à
ce jeu, fait pratiquement jeu égal avec Fabien, en réussissant
à glaner plusieurs objets ou, plus fin, en créant des égalités
in extremis, histoire de priver Fabien d’objets quasiment acquis. Bravo.


Quand Fabien réfléchit, ses adversaires n’ont qu’à
bien se tenir ;-))

Cliquez pour agrandir !
La configuration finale du jeu

Nous décidons, d’un commun accord, de jouer avec la règle de base, qui oblige les joueurs à piocher au hasard leurs 5 tuiles de départ. Ce choix devrait permettre de lisser les éventuels écarts de niveau entre ceux qui connaissaient déjà le jeu (et plutôt beaucoup…) et celle qui allait le découvrir.
Résultat : mon tirage ne me satisfait absolument pas, car j’aime bien commencer la partie avec des bateaux, qui offrent la possibilité de jouer plusieurs fois d’affilée. Je vais devoir entamer la partie avec des tuiles très marquées : des 3 ou des 4 sur des types d’objets identifiés, même pas de samuraï de plus de 1 pour imposer une certaine puissance sur le plateau…


Une vue de dessus au tout début de la partie…

Lorsque je calcule le nombre d’objets déjà
ramassés par mes adversaires, je m’aperçois que mon salut
peut peut-être s’envisager auprès des Bouddhas.
Le problème, insurmontable, est que mes tuiles sont très
mal placées pour que je réussisse à en obtenir.
Je me rabats donc sur les quelques objets que je peux ramasser : une
rizière par-ci, une parure par-là, et au final je sais
très bien que je n’aurai aucune majorité…


Une vue rapprochée du plateau juste après que Fabien
a récupéré les 3 objets de la capitale…

La partie va probablement s’achever pour
une raison de 4 objets écartés (égalité
lors des majorités) : il n’en maque plus qu’un. J’hésite
entre prendre facilement 3 ou 4 objets dans une zone que je contrôle
presque en totalité et deux objets qui sont âprement disputés
au centre. Je choisis cette dernière option, espérant
pouvoir ramasser les autres lors de mon prochain tour.
Mais… il n’aura jamais lieu car Fabien crée une égalité
d eplus et élimine un quatrième objet. Fin du supplice.

Décompte final
Fabien remporte cette partie en étant 2 fois Shoguns.
Le détail est le suivant :

Symboles
Fabien
Delphine
Ludo le gars
Total
Parures
3
2
1
6
Bouddhas
1
4
1
6
Rizières
4
1
2
7
Total
8
7
4
19

Débriefing
Il était dit ce soir que j’allais me faire laminer à tous les
jeux auquels j’allais participer. Autant ma défaite
à Durch die Wüste
s’était révélée
particulièrement frustrante, autant celle-ci ne me laisse pas vraiment
de rancœur, tant j’ai été distancé tout au long de
la partie, sans aucune éclaircie ou amélioration possible.

Le jeu est vraiment bon, mais je suis convaincu que la pioche des 5 tuiles
de départ laisse trop de place au hasard et peut, dès l’entame,
bloquer les tactiques d’un joueur. Ce qui est amusant, c’est que Fabien, grand
connaisseur de ce jeu et familier des  » techniques d’ouverture « ,
nous a certifié que dans la configuration de choix de ses 5 tuiles entre
joueurs confirmés, on aboutit dans 90% des cas au même choix !
Incroyable. Surtout lorsque l’on sait qu’aucun bateau n’est alors choisi et
que le premier joueur remportera quasiment de manière inéluctable
les objets de la capitale ! J’attends de voir cela en situation de jeu car j’ai
trouvé cette étude abracadabrante…

Au final, Samuraï ne dépareille pas dans la panoplie des jeux de
Knizia, car, une fois encore, il faut savoir optimiser ses placements, en disposant
d’un nombre très limité d’actions et en tentant de ne pas laisser
de possibilités favorables aux adversaires (complétude autour
des villes).
Samuraï possède un atout très séduisant : les 2 types
de condition de fin de partie peuvent asseoir la supériorité d’un
joueur qui aurait déjà 2 majorités et qui essaierait de
clore la partie au plus vite, mais peuvent également autoriser des bouleversements
forts si l’un des joueurs réussit à prendre une majorité
dans un type d’objet et à clore la partie ce faisant.
Très bien.

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