Participants
– Fabien, alias Krazey, qui connaît un tout petit peu ce jeu ;-))
– Delphine, qui va découvrir ce jeu après Durch die Wüste, un autre jeu de Knizia,
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Fabien se coltine l’explication de la règle du jeu, en décrivant chacun des éléments de jeu, dont les 3 types d’objets à ramasser : les rizières, les bouddhas et les casques.
Non, les parures mon cher Fabien ! C’est à se demander où il a bien pu voir des casques avec une forme aussi oblongue… Enfin, vu que le thème est totalement artificiel dans ce jeu, on devrait arriver à se comprendre et à jouer sans avoir besoin de sortir les gants de boxe pour nommer cet objet !
Krazey s’adjuge très vite les 3 objets
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Nous décidons, d’un commun accord, de jouer avec la règle de base, qui oblige les joueurs à piocher au hasard leurs 5 tuiles de départ. Ce choix devrait permettre de lisser les éventuels écarts de niveau entre ceux qui connaissaient déjà le jeu (et plutôt beaucoup…) et celle qui allait le découvrir.
Lorsque je calcule le nombre d’objets déjà
La partie va probablement s’achever pour |
Décompte final
Fabien remporte cette partie en étant 2 fois Shoguns.
Le détail est le suivant :
Symboles
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Fabien
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Delphine
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Ludo le gars
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Total
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Parures
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3
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2
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1
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6
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Bouddhas
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1
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4
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1
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6
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Rizières
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4
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1
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2
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7
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Total
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8
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7
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4
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19
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Débriefing
Il était dit ce soir que j’allais me faire laminer à tous les
jeux auquels j’allais participer. Autant ma défaite
à Durch die Wüste s’était révélée
particulièrement frustrante, autant celle-ci ne me laisse pas vraiment
de rancœur, tant j’ai été distancé tout au long de
la partie, sans aucune éclaircie ou amélioration possible.
Le jeu est vraiment bon, mais je suis convaincu que la pioche des 5 tuiles
de départ laisse trop de place au hasard et peut, dès l’entame,
bloquer les tactiques d’un joueur. Ce qui est amusant, c’est que Fabien, grand
connaisseur de ce jeu et familier des » techniques d’ouverture « ,
nous a certifié que dans la configuration de choix de ses 5 tuiles entre
joueurs confirmés, on aboutit dans 90% des cas au même choix !
Incroyable. Surtout lorsque l’on sait qu’aucun bateau n’est alors choisi et
que le premier joueur remportera quasiment de manière inéluctable
les objets de la capitale ! J’attends de voir cela en situation de jeu car j’ai
trouvé cette étude abracadabrante…
Au final, Samuraï ne dépareille pas dans la panoplie des jeux de
Knizia, car, une fois encore, il faut savoir optimiser ses placements, en disposant
d’un nombre très limité d’actions et en tentant de ne pas laisser
de possibilités favorables aux adversaires (complétude autour
des villes).
Samuraï possède un atout très séduisant : les 2 types
de condition de fin de partie peuvent asseoir la supériorité d’un
joueur qui aurait déjà 2 majorités et qui essaierait de
clore la partie au plus vite, mais peuvent également autoriser des bouleversements
forts si l’un des joueurs réussit à prendre une majorité
dans un type d’objet et à clore la partie ce faisant.
Très bien.