[04/07/2010] La Guerre des Moutons, The Speicherstadt

Et voici la troisième et dernière journée de ce garnd week-end ludico-festivo-gourmand 😉
Au programme, deux parties en ce qui me concerne : La guerre des moutons, d’abord, pour faire découvrir ce jeu de tuiles classique à mes deux gones, puis the Speicherstadt, la nouveauté Eggert Spiele du moment…

 

LA GUERRE DES MOUTONS :

 


Ce jeu de Philippe des Pallières, sorti quasiment en même temps que le bien connu Carcassonne, avec des mécanismes très proches, est clairement un jeu réussi auquel on prend
toujours plaisir à rejouer même si c’est de moins en moins souvent…

Chaque joueur va essayer de créer l’enclos contenant le plus de moutons à sa couleur, sachant qu’on ignore la couleur de ses adversaires. Bon, comme on est 4, forcément les autres
couleurs sont toutes attribuées. Ici, la fin du premier tour de pose…

J’avais constitué, en 2002, ces petits paravents pour permettre aux joueurs de dissimuler leurs tuiles bifaces, notamment celles des loups et autres chasseurs, afin que les
adversaires ne sachent pas qui est l’heureux détenteur de l’une de ces 8 tuiles…

Etant de couleur noire et suite à l’expansion sympathique de l’enclos noir central, je décide de placer un chasseur dans la forêt adjacente pour en interdire l’accès à tout loup qui
se présenterait. Le truc, c’est qu’il me faudra bien trouver la tuile noir/village/rouge à un moment ou à une autre…

On place une tuile de son stock et on pioche autant de tuiles que de bords adjacents à la tuile posée. Du coup, on a intérêt, parfois, à se focaliser sur des poses lucratives en
nombre de tuiles piochées même si cela n’agrandit pas son propre enclos…

La partie est très sympathique même si on commence à deviner qui est qui. A ce sujet, je ne vais pas tarder à attaquer le joueur rouge (Lucarty ?) en plaçant un loup dans la foret
qui jouxte son enclos prometteur…

Et là, c’est le drame ! Tristan ne trouve rien de mieux que de jouer directement un chasseur dans la même forêt, sans aucun, mais alors absolument aucun, intérêt pour lui ! Juste
parce que cela l’amusait dtuer ce fichu loup ! Il m’en coupe les bras…

Ne parvenant pas à dénicher la fameuse tuile qui me permetrrait de terminer mon enclos central, et voyant que Lucarty peut abandonner à tout moment pour marquer 6 points
supplémentaires, je me résous à tenter de construire un nouvel enclos et je me révèle assez rapidement…

Dans le même temps, le joueur jaune (Maitena ?) tente elle aussi de se constituer un bel enclos au sud du plateau…

Et si je vous dis que Lucarty m’embête, vous me croyez ? Il place systématiquement une tuile gênante contre mon enclos en cours d’élaboration. Ce qu’il ignore, mais il s’en doute
sinon il abandonnerait, c’est que je possède exactement les tuiles pour le fermer de tous les côtés…

J’ai hésité à placer une tuile noir/noir avant qu’il positionne sa tuile village à gauche. J’aurais dû…

Petite vue indiquant que je ne peux pas placer l’ultime tuile qui m’aurait permis de cloturer brillamment mon enclos…

La partie est terminée et, sans surprise, c’est bien Lucarty qui l’emporte, mais d’un cheveu sur Tristan et Maitena. D’ailleurs, voyant que je ne pourrai pas placer mon utlime
tuile, j’aurais dû abandonner lui, ce qui l’aurait empêché de glaner un précieux point d’abandon et aurait permis à Tristan d’avoir autant de points que lui…
Bilan synthétique :

On a aimé
– Les parties jamais finies car on a souvent les tuiles pour poursuivre le jeu et, pourquoi pas, créer la surprise…
– Le look des composants du jeu,
– L’agressivité du jeu avec la possibilité de jouer loup et chasseur hors de son tour,
– L’abandon qui donne des PV
.

 

On a moins aimé
– La difficulté pour les enfants à bien jouer les coups de blocage,
– Le hasard car sans piocher une tuile précise, on couine, forcément,
– L’absence de tuile village/forêt, ce qui peut conduire à des situations impossibles à compléter.

Scores de la partie :

 

Maitena (jaune) : 11 points (8+3)
Tristan (bleu) : 12 points (6+6)
Lucarty (rouge) : 13 points (12+1)
Ludo le gars (noir) : 4 points (4+0)

 

Note du jeu (sur cette partie) : 14 / 20

 

Durée de la partie : 1 heure 15 minutes

 

 

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THE SPEICHERSTADT :

 


Nouveau jeu, donc, dans un nouveau format pour cet éditeur habitué aux grosses boîtes bien remplies (à la Imperial). Ici, on a affaire à un jeu de bourse et de collection de cartes
où chaque joueur va véritablement influer sur le cours des cartes à se procurer via un splendide système d’enchères…

Le marché est rempli de 5 cartes (nombre de joueurs + 1) et chacun, à tour de rôle, un peu comme à Langfinger, va placer un pion à sa couleur au-dessus d’une carte qui
l’intéresse. On poursuit jusqu’à ce que chacun a placé ses 3 pions. Ensuite, en commençant par la gauche, chaque carte va être proposée au joueur le plus en bas de l »échelle,
pour un coût égal au nombre de pions au-dessus de la carte. Exemple : la carte de gauche est proposée à violet (Lucarty) pour 3 pièces. Comme il se désiste, il retire son pion, et
on me la propose pour 2 pièces. Je la prends…

Bilan de mes achats pour le premier tour : la carte de bâtiment et c’est tout ! Qu’est-ce que c’est tendu au niveau sous…

La partie est plus que tendue, limite incroyable ! Peut-être même trop et quasiment impossible à vraiment prévoir. En effet, on ne peut guère espérer mieux qu’un achat par tour et
rien ne garantit qu’on pourra acheter la carte qu’on visait vraiment…

Au deuxième tour, je me suis offert une carte qui ne m’intéressait pas à fond, mais c’est mieux que rien : un raffineur de café qui me permettra de convertir tout cube marron pour
une pièce…

Les enchères vont bon train pour le tour en cours ! Et ça couine autour de la table de voir que noir (Romain) et bleu (Antoine) vont pouvoir s’aduger les deux cartes de gauche pour
une pièce chacun, alors que les cartes 3 et 5 seront vendues à prix d’or…

Certes, le premier bateau arrive et on le remplit en cubes (2 rouges + 1 blanc), mais c’est surtout au premier incendie, sur els 4 que comptera la partie, que nous allons faire
face. Pour s’en sortir, il ne faut pas avoir le moins de pompiers autour de table, et, si on en a le plus, et bien on marque même des points…

Bilan de ce fâcheux incendie : je perds un point et Antoine et Lucarty en gagnent un. Ce n’est pas encore trop déterminant mais je vais devoir m’équiper en pompiers, car, l’incendie
suivant pénalisera de 2 points, le suivant de 3 et le dernier de 4 !

Nouvelle phase d’enchères et nouveaux couinements autour de la table quand on voit qu’Antoine va encore pouvoir s’offrir une carte à une pièce, et peut-être plus si on lui laisse
les deux autres…

Il maîtrise le bougre ! Plein aux as, et toujours positionné au bon endroit sur les échelles d’enchères, Antoine mène la partie, avec Lucarty et Romain pas très très loin
cependant…

Je ne suis pas mécontent de mon deuxième bâtiment administratif, mais je suis quand même vraiment largué par rapport aux autres…

La tension est vraiment présente mais, je dois bien le dire, quasiment de manière trop forte, nous empêchant de vraiment construire quelque chose car on n’est jamais sûr de
rien…

Dernier tour de jeu, avec la carte incendie 4 qui sera résolue juste après. A combien va s’élever l’enchère de la carte pompier proposée sur le marché ?

Aussi délirant que cela puisse paraître, et sans aucun fondement vraiment logique, la fameuse carte ne va me coûter que deux pièces ! En revanche, le bâtiment de droite de valeur 4
PV va coûter fort cher au joueur qui l’achètera…

Après la résolution de l’incendie n°4, on voit que Romain a reculé de 4 cases alors qu’Antoine a monté du même nombre de cases (différentiel de 8 PV, donc, entre eux deux)…

Petite vue finale de la fabuleuse zone d’Antoine, lequel remporte cette partie avec une avance d’un point sur Lucarty et de 7 sur Romain. No comment…
Bilan synthétique :

On a aimé
– Le très innovant et ultra-élégant système d’enchères qui donne la valeur d’une carte en fonction du nombre de pions placés par les joueurs,
– La fluidité du jeu, très épuré,
– La tension du jeu, poussé à l’extrême, voire trop haut
.

 

On a moins aimé
– La trop grande tension dans le jeu, liée à un manque de prédictibilité, car on ne sait jamais ce qu’on pourra réellement acquérir,
– L’impression que le jeu se joue au final sur rien, surtout à la fin, et qu’on a tous (sauf moi aujourd’hui) la possibilité de gagner jusqu’au tout dernier moment…
– La non-envie d’y revenir en dépit d’un système super excitant d’enchères…

 

Scores de la partie :

 

Contrats Ouvriers Bâtiments Piste Total
Antoine (bleu) 16 1 4 5 26
Romain (noir) 13 2 3 1 19
Lucarty (violet) 22 0 5 -2 25
Ludo le gars (orange) 8 1 9 -3 15

Note du jeu (sur cette partie) : 14 / 20

 

Durée de la partie : 1 heure 45 minutes

 

 

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