
Nouveau jeu, donc, dans un nouveau format pour cet éditeur habitué aux grosses boîtes bien remplies (à la Imperial). Ici, on a affaire à un jeu de bourse et de collection de cartes
où chaque joueur va véritablement influer sur le cours des cartes à se procurer via un splendide système d’enchères… |
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Le marché est rempli de 5 cartes (nombre de joueurs + 1) et chacun, à tour de rôle, un peu comme à Langfinger, va placer un pion à sa couleur au-dessus d’une carte qui
l’intéresse. On poursuit jusqu’à ce que chacun a placé ses 3 pions. Ensuite, en commençant par la gauche, chaque carte va être proposée au joueur le plus en bas de l »échelle,
pour un coût égal au nombre de pions au-dessus de la carte. Exemple : la carte de gauche est proposée à violet (Lucarty) pour 3 pièces. Comme il se désiste, il retire son pion, et
on me la propose pour 2 pièces. Je la prends… |
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Bilan de mes achats pour le premier tour : la carte de bâtiment et c’est tout ! Qu’est-ce que c’est tendu au niveau sous… |
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La partie est plus que tendue, limite incroyable ! Peut-être même trop et quasiment impossible à vraiment prévoir. En effet, on ne peut guère espérer mieux qu’un achat par tour et
rien ne garantit qu’on pourra acheter la carte qu’on visait vraiment… |
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Au deuxième tour, je me suis offert une carte qui ne m’intéressait pas à fond, mais c’est mieux que rien : un raffineur de café qui me permettra de convertir tout cube marron pour
une pièce… |
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Les enchères vont bon train pour le tour en cours ! Et ça couine autour de la table de voir que noir (Romain) et bleu (Antoine) vont pouvoir s’aduger les deux cartes de gauche pour
une pièce chacun, alors que les cartes 3 et 5 seront vendues à prix d’or… |
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Certes, le premier bateau arrive et on le remplit en cubes (2 rouges + 1 blanc), mais c’est surtout au premier incendie, sur els 4 que comptera la partie, que nous allons faire
face. Pour s’en sortir, il ne faut pas avoir le moins de pompiers autour de table, et, si on en a le plus, et bien on marque même des points… |
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Bilan de ce fâcheux incendie : je perds un point et Antoine et Lucarty en gagnent un. Ce n’est pas encore trop déterminant mais je vais devoir m’équiper en pompiers, car, l’incendie
suivant pénalisera de 2 points, le suivant de 3 et le dernier de 4 ! |
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Nouvelle phase d’enchères et nouveaux couinements autour de la table quand on voit qu’Antoine va encore pouvoir s’offrir une carte à une pièce, et peut-être plus si on lui laisse
les deux autres… |
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Il maîtrise le bougre ! Plein aux as, et toujours positionné au bon endroit sur les échelles d’enchères, Antoine mène la partie, avec Lucarty et Romain pas très très loin
cependant… |
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Je ne suis pas mécontent de mon deuxième bâtiment administratif, mais je suis quand même vraiment largué par rapport aux autres… |
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La tension est vraiment présente mais, je dois bien le dire, quasiment de manière trop forte, nous empêchant de vraiment construire quelque chose car on n’est jamais sûr de
rien… |
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Dernier tour de jeu, avec la carte incendie 4 qui sera résolue juste après. A combien va s’élever l’enchère de la carte pompier proposée sur le marché ? |
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Aussi délirant que cela puisse paraître, et sans aucun fondement vraiment logique, la fameuse carte ne va me coûter que deux pièces ! En revanche, le bâtiment de droite de valeur 4
PV va coûter fort cher au joueur qui l’achètera… |
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Après la résolution de l’incendie n°4, on voit que Romain a reculé de 4 cases alors qu’Antoine a monté du même nombre de cases (différentiel de 8 PV, donc, entre eux deux)… |
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Petite vue finale de la fabuleuse zone d’Antoine, lequel remporte cette partie avec une avance d’un point sur Lucarty et de 7 sur Romain. No comment… |
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Bilan synthétique :
On a aimé
– Le très innovant et ultra-élégant système d’enchères qui donne la valeur d’une carte en fonction du nombre de pions placés par les joueurs,
– La fluidité du jeu, très épuré,
– La tension du jeu, poussé à l’extrême, voire trop haut.
On a moins aimé
– La trop grande tension dans le jeu, liée à un manque de prédictibilité, car on ne sait jamais ce qu’on pourra réellement acquérir,
– L’impression que le jeu se joue au final sur rien, surtout à la fin, et qu’on a tous (sauf moi aujourd’hui) la possibilité de gagner jusqu’au tout dernier moment…
– La non-envie d’y revenir en dépit d’un système super excitant d’enchères…
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Scores de la partie :
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Contrats |
Ouvriers |
Bâtiments |
Piste |
Total |
Antoine (bleu) |
16 |
1 |
4 |
5 |
26 |
Romain (noir) |
13 |
2 |
3 |
1 |
19 |
Lucarty (violet) |
22 |
0 |
5 |
-2 |
25 |
Ludo le gars (orange) |
8 |
1 |
9 |
-3 |
15 |
Note du jeu (sur cette partie) : 14 / 20
Durée de la partie : 1 heure 45 minutes
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