[04/09/2004] Struggle of Empires

Participants
– Martin Wallace, le vrai de vrai en chair et en os, qui nous a fait l’amitié de venir à Rochetaillée ce week-end,
– Reixou, grenoblois, en admiration devant l’auteur de jeu assis à sa droite, une vraie groupie 😉
– Dax, voisin lyonnais qui ne rate pas l’occasion de tester ce prototype prévu pour Essen,
– Patcom, le dijonnais immanquable, avec qui il est toujours aussi fun de jouer,
– EtienneS, de Strasbourg, visiblement attiré et séduit par le nouveau Wallace,
– Ludo le gars, votre serviteur.

Déroulement de la partie
La venue de Martin Walace en France devait coïncider avec au moins une partie de son prototype avec votre serviteur. En cette fin d’après-midi du 4 septembre, nous entamons donc une difficile partie de découverte, sous les explications finalement peu claires de l’auteur. Sa technique, guère pédagogique à mon avis, a été de nous expliquer le jeu tout en jouant, sans jamais nous donner d’indication sur la finalité de nos choix. Il a souvent aidé chacun d’entre nous dans ses choix, en essayant d’aider à faire les meilleurs.
Martin joue les marqueurs blancs, Reixou les jaunes, Dax les noirs, Patcom les orange, EtienneS les rouges et Ludo le gars les verts.


Une vue générale de la situation au tout début
de la partie : noir, orange et rouge sont fortement implantés en
Europe, vert et jaune sont bien représentés dans les colonies
du sud, et enfin blanc est présent surtout dans les colonies américaines…


Une vue de dessus, alors que Martin commence sa série d’attaques
en East Indies contre les positions vertes. Pour mémoire, rappelons
qu’il perdra tous ses combats dans cette zone, même ceux qui, à
priori, lui étaient favorables…


Comme tout au long de la partie, Martin Wallace passe son temps à
nous distiller ses meilleurs conseils pour réaliser nos actions.
Ici, il explique l’intérêt pour le joueur noir de se renforcer
dans le nord de la carte pour éviter que le joueur blanc, lui-même
d’ailleurs, ne vienne le taquiner…


Une vue de la configuration en fin de première guerre : jaune
est en tête sur la piste de score, mais cela s’est fait au prix
d’une population minimale (cases blanches en bas) et d’une insatisfaction
populaire forte (marqueurs unrest collectés). Bien que majoritaire
dans de nombreuses colonies, je ne marque que peu de points de victoire,
la raison à des colonies peu lucratives (en revanche, mon marqueur
de population et mes revenus sont importants, puisque ces derniers sont
inversement proportionnels au nombre d’armées sur le plateau)…

Décompte final
Durée de la partie (1 seule guerre) : 1 heure et
45 minutes – Mise en place du jeu : 15 minutes – Explication des règles
: tout au long de la guerre
Reixou est en tête à l’issue de la première guerre, avec
27 points, devant Patcom avec 24 points, Dax avec 21 points, EtienneS avec 20
points, Ludo le gars avec 19 points et Martin Wallace avec 16 points. Mais que
se serait-il passé dans les autres guerres ?

Débriefing
La partie d’initiation à Struggle of Empires, que nous a prodigué
Martin Wallace aujourd’hui, n’a pas été facile facile. Le jeu
semble très complexe, fin et intéractif, mais nous avons éprouvés
tous autour de la table de grandes difficultés pour savoir ce qu’il fallait
faire avec ses marqueurs. Le jeu est déroutant par de multiples aspects
(dont l’accès par mer aux colonies) et j’avoue, pour l’instant, avoir
une impression de confusion générale.
Dans Struggle, certains points particulièrement intéressants m’ont
déjà marqué et je tiens à vous les exposer :
– La répartition des puissances (joueurs) en deux groupes d’alliés
se fait par une série d’enchères : très bien trouvé,
ce système oblige à peser le pour et le contre d’être avec
untel ou untel, sachant que cela interdit toute agression entre les puissances.
Parfois, il vaut mieux être avec un joueur qui a les mêmes intérêts
que soi, et parfois il vaut mieux essayer d’être rival si l’on se sent
plus fort que lui. Notez que ces alliances permettent également d’intervenir
en soutien d’un joueur attaqué, ce qui génère de bons moments
de compromis.
– Les revenus sont non-limités, mais sont régis par la prise de
marqueurs Unrest (agitation populaire) : cette facette des choses fait que plus
l’on dépense, plus on risque une révolution et plus on risque
de se faire éliminer du jeu. En même temps, on peut quand même
tirer sur la corde un certain temps puisque le taux limite est assez élevé
et que les marqueurs sont conservés cachés (subtil pour bluffer
un adversaire).
– La notion de rentabilité militaire est très bien trouvée
: vous encaissez un revenu par marqueur de contrôle, mais vous devez payer
un revenu par unité militaire. Moralité : si vous n’avez pas assez
de position contrôlé sur le plateau et que votre armée est
sur-dimensionnée, vous allez avoir des dettes…
– Le tirage aléatoire des jetons « neutres » en début
de guerre a tendance à diriger sa tactique de jeu, mais comme tous les
jetons sortiront d’ici la fin de la partie, on ne peut pas accuser la malchance.
Ce système offre donc une grande variété des parties et
cela est plaisant.

Pour conclure, je dirais que j’ai hâte de disposer de la version finalisée
et éditée pr Warfrog, en espérant que la succession des
parties clarifiera mon esprit sur la manière de jouer à ce gros
jeu.

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