[04/12/2002] Vengeance à Chicago

Participants
– Julie, qui a clairement posé les bases de la soirée ludique : « Un jeu court, où on n’a pas besoin de se concentrer outre-mesure… »,
– Ludo le gars, votre serviteur.

Déroulement de la partie
Déniché en brocante le week-end dernier, et parfait pour jouer le rôle du jeu basique à tester, Vengeance à Chicago se retrouve sur la table de Ludo le gars et Julie la miss pour cette petite soirée ludique.


Le jeu juste avant l’entame de la partie : on
peut admirer l’axe noir de la mort et ses 2 tractions-avants à
ses extrémités…

Julie choisit de sortir ses hommes de main
au compte-gouttes, alors que votre serviteur s’emballe littéralement
en ouvrant les vannes des clans : et un homme de main par-ci, et un
parrain par-là…
Pour compléter l’exposé de nos manières de jouer,
je tiens à saluer le courage sans faille de mon parrain jaune
qui tente une échappée aussi téméraire qu’irréaliste,
en oubliant presque sa vulnérabilité sans ses hommes de
main…

Nous lisons les règles, courtes au possible, et
nous nous lançons très rapidement dans la partie, bien conscients que ce jeu ne devrait pas provoquer de mal de tronche car sa simplicité à tous les niveaux paraît remarquable 😉
Pour respecter l’aménagement de règles pour 2 joueurs, nous prenons 2 gangs chacun, qui se font face. En l’occurrence, Julie choisit les gangs orange et bleu, tandis que je prends les gangs jaune et vert.


Une vue de dessus lors du second tour de jeu…

D’ailleurs, Julie se rend compte de mon inconscience et
se lance alors dans une chevauchée fantastique visant à
éliminer le maximum de mes malfrats.
Je me retrouve très rapidement avec des effectifs décimés
et de bien pauvres ressources dans mes clans de départ…


Une vue rapprochée du plateau, lorsque le tueur à gage
échoue lamentablement dans la liquidation de mon parrain vert :
merci la case sécurité !


Votre serviteur déplace l’un de ses hommes de main verts sans
grand passion…


Julie en pleine méditation, à l’heure
où elle ne m’a pas encore liquidé mon effectif avec force
et à l’aveugle !

La suite de la partie est frustrante, pour
Julie comme pour moi à tour de rôle : je descend son parrain
orange, qui doit donc repartir de son clan de départ avec seulement
3 hommes de main. Puis, elle descend mon parrain jaune, qui entrevoyait
le tour complet mais qui a pêché par manque de garde rapprochée.
Puis, elle me descned mon parrain vert, bien innocent celui-là…
avant de me liquider à nouveau mon parrain jaune, qui s’était
relancé dans une course effreinée presque victorieuse
(mort à 5 ou 6 cases du but…).

Le jeu va bientôt parvenir à
son terme et Julie est en très nette position avantageuse, grâce
à son parrain bleu, bien protégé par des hommes
de main et des déplacements lents mais sûrs.

En effet, comme prévu, elle parvient
à mener son parrain bleu au bout…


La configuration finale du plateau : sur la droite, l’ensemble des
pertes…

Décompte final
Julie gagne cette partie de découverte en ayant fait
réaliser un tour complet à son parrain bleu.

Débriefing
Julie a donc remporté cette partie de découverte,
ce qui ne surprendre personne 😉 et nous avons passé un moment sympathique,
bien qu’un peu longuet (le jeu a tendance à se prolonger à cause
du retour à la case départ pour les parrains descendus). Julie
a d’ailleurs eu cette réflexion : « Oui, c’est comme pour le jeu
de l’oie ! », en référence au retour au départ et à
l’obligation de tomber pile sur la case pour finir. Cependant, je pense que
la comparaison s’arrête là, car Vengeance à Chicago possède
quelques axes de jeu intéressants :
– Faut-il courir devant ou avancer prudemment ?
– La prise d’otage est risquée puisque le premier joueur (parmi les 2
couleurs concernées) a réussir à emmener un second personnage
liquide l’adversaire.
– Jouer les tractions-avants est risqué à 2 joueurs, puisque les
tueurs à gage peuvent descendre les personnages de votre second gang.
– La limitation à 3 personnages par case en 2 couleurs maximum autorise
des tactiques très fines, du genre : « Avec un personnage vert, je
prend un otage l’un de mes personnages jaunes, ce qui interdit à tour
autre (orange ou bleu) de venir sur cette case ». Bien entendu, procéder
de la sorte doit se faire sur une case sécurité afin de ne pas
être victime des tueurs à gage.

Vengeance à Chicago n’est certainement pas le jeu de l’année,
mais, dans son genre, il est assez réussi quoique assez prévisible
(en fonction des jets de dés obtenus), et convient très bien pour
clore une soirée jeux.
Nous aurons l’occasion de le re-pratiquer dans ce contexte.

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