
Commerce et expansion au XVIIIème siècle. Voici donc le sous-titre de ce jeu qui est un vrai jeu de placement, avec une bonne part de planification, le tout matiné d’un zeste
d’opportunisme et de gestion. C’est une sorte de jeu hybride entre un Puerto Rico (pour les bâtiments) et un jeu d’installation de comptoirs pour profiter d’avantages sur le
plateau… |
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Nous jouerons cette partie à 4 joueurs, avec Romain en noir, Jacques en violet, Pierre en rouge et votre serviteur en vert. Comme nous devons essayer d’étendre notre puissance
commerciale de l’Europe vers les autres continents, seule les villes de la vieille Europe seront accessibles au départ, les autres continents n’étant atteignables que sur leur
piste de frêt commercial… |
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La partie durera 7 tours de jeu, le temps de construire 7 bâtiments en plus de celui déjà imprimé sur le plateau individuel, chacun d’entre eux apportant un pouvoir, le plus souvent
utilisable via l’utilisation d’un ou deux disques à sa couleur. Ici, on voit que lors de mon premier tour, j’ai construit un Marché, lequel me permettra, moyennant immobilisation
d’un marqueur, d’acheter une carte spéciale sur un continent « ouvert »… |
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Vue générale, très chargée en fait ;-), avec la situation en fin de premier tour. Romain ayant déjà joué au jeu, Jacques puis Pierre ont fait exactement comme lui (achat de
l’Atelier), alors que, pour me démarquer, j’ai fait différemment. Résultat : je n’ai aucun comptoir en Europe pour le moment, contrairement à eux, mais j’ai déjà acheté une carte
spéciale, laquelle m’a permis d’avancer, moi aussi, de deux cases sur ma piste industrielle. Différent, mais presque pareil donc… |
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Le jeu est très dynamique, avec un tour de jeu en deux phases : 1 : construction de bâtiment + gain de nouveaux marqueurs + récupération de marqueurs immobilisés ; 2 : une action à
tour de rôle jusqu’à ce que tout le monde ait passé. On attend un peu lors de la phase 1, plus du tout lors de la phase 2. Miam ! |
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A peu près à mi-partie, on peut voir l’évolution de mon plateau individuel. Avec ma Maison coloniale, mon Marché, mon Atelier et mes Docks, je ne joue clairement pas la guerre. Sur
les pistes du haut, seul mon marqueur de construction (piste industrielle) a bien progressé. Je vais avoir du mal, surtout par rapport à Romain… |
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Belle tablée et partie très agréable, même si nous aurons affaire à une jacquerie ;-))))))))))))) |
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Mon plateau individuel et celui de Romain en haut. On ne boxe clairement pas dans la même catégorie… |
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Les marqueurs commencent à s’agglutiner sur les pistes de frêt et l’une d’elles, celle de l’Amérique du Nord, n’est pas loin d’être complétée (il manque 2 marqueurs). Du coup, le
stress monte d’un cran, car lorsqu’elle sera remplie, on pourra se placer sur les villes de ce continent et acheter des cartes dans sa pioche, après que la carte de Gouverneur ait
été donnée au joueur majoritaire sur la piste de frêt. Tout un programme… |
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Ambiance très studieuse (sur la photo) et extrêmement bruyante (dans la réalité). Il faut s’imaginer que nous sommes confrontés à un brouhaha hallucinant, provoqué par les stands
environnants aux animateurs en tee-shirts oranges. La jacquerie n’est pas loin ;-))))))))))))) |
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Il ne nous reste plus qu’un tour à jouer et Romain nous met une grosse claque avec un plateau individuel ultra-développé et des positions ultra-fortes sur le plateau collectif… |
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Mes deux derniers bâtiments : l’Université (=3PV) et le Cartographe (pour envoyer deux marqueurs sur une piste de frêt). Je n’aurai pas assez joué sur les bâtiments avec
marqueurs… |
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Photo faite par Mr Karis himself, entre deux médisances de sa part sur le fait qu’on va terminer cette partie en 4 heures 😉 |
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Oui, je vais devenir enfin gouverneur d’un continent. Incroyable ! Mieux vaut tard que jamais, surtout que les bonus de la carte sont loin d’être négligeables… |
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Le plateau de Romain une fois la partie terminée. On remarquera surtout la progression de ses marqueurs sur les pistes de compétences et ses 6 cartes en bas, dont une seule
d’esclavage… |
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Le plateau de Jacques à la fin du jeu. Ses marqueurs ont clairement moins progressé et il ne possède que 3 cartes à la fin. Comme c’est un jeu où l’expérience fait beaucoup, il ne
pourra que s’améliorer 😉 |
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Le plateau de Pierre, assez costaud lui aussi, avec 6 cartes également, dont 2 de gouverneurs quand même. Perte du bonus de 3PV pour lui… |
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Mon plateau au final, avec des compétences assez distendues et la conservation du bonus de 3PV car ma carte de gouverneur ne le recouvre pas… |
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Et voici la configuration finale du plateau une fois la partie achevée. On a passé un très bon moment et ce jeu a un sérieux goût de reviens-y. Et on devrait mieux se comporter la
prochaine fois… |
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Bilan synthétique :
On a aimé
– La très grande fluidité du jeu, avec un système qui tourne comme une horloge et qui ne pose aucune question (n’est-ce pas Karis… 😉
– La tension liée au remplissage des pistes de frêt, sans savoir vraiment s’il faut se battre comme des fous pour devenir gouverneur,
– Le placement aléatoire des jetons denrées en début de partie : renouvellement évident des parties,
– La prise en compte thématique avec l’esclavage, fort utile pour progresser rapidement, mais à double tranchant s’il est aboli avant la
fin…
On a moins aimé
– Le côté quand même trop abstrait du jeu : le parachutage de ses marqueurs ne fait pas forcément rêver…
– La presque trop grande rapidité de la partie : on aimerait prolonger le plaisir… |
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Scores de la partie :
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Comp. |
Villes + Routes |
Bât. |
Cartes |
Gouv. |
Escl. + Piles |
Total |
Romain (noir) |
41 |
6 |
0 |
8 |
0 |
0 |
55 |
Jacques (violet) |
25 |
7 |
0 |
0 |
3 |
0 |
35 |
Pierre (rouge) |
37 |
6 |
3 |
4 |
0 |
0 |
50 |
Ludo le gars (vert) |
31 |
11 |
3 |
1 |
3 |
0 |
49 |
Note du jeu (sur cette partie) : 16 / 20
Durée de la partie : 1 heure 45 minutes
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