[06/09/2003] Zèrtz X 2

Participants
– Christophe Berg, grand amateur éclairé de jeux abstraits et qui me demande de lui faire essayer ce jeu de Kris Burm,
– Ludo le gars, votre serviteur.

Déroulement de la partie
Cette partie s’est déroulée dans le cadre des 1ères Rencontres du Web Ludique, que notre association Les Ludophiles organise à Rochetaillée les 6 et 7 septembre. Je me limiterai à un compte-rendu épuré, où les photos seront simplement commentées et les scores notés.

Manche 1 :
Christophe a le trait


Très attentif, Christophe essaie de saisir ce qu’il faut faire
dans ce jeu très déroutant (le plus bizarre de la série
du Gipf Project)…


Une fin de partie que je remporte grâce à une collecte
d’au moins 2 billes dans chaque couleur…

Je remporte cette première manche.

Manche 2 :
Ludo le gars a le trait


Les rencontres du web ludique nous ont permis de jouer, évidemment,
mais également de discuter avec les uns et les autres. Ici, pendant
la seconde manche…


La configuration finale de cette seconde manche m’est favorable avec
une collecte de 5 billes noires…


Le plateau se vide peu à peu (façon Trias d’ailleurs)
et il est de plus en difficile de ne pas permettre à l’autre
de prendre plusieurs billes d’affilée…

Je remporte cette seconde manche.

Décompte final
Je remporte donc les 2 manches jouées aujourd’hui.

Débriefing
Zèrtz est indiscutablement le jeu le plus difficile à appréhender
de la série du Gipf Project ! En effet, il rappelle les dames par certains
côtés (la prise de billes en sautant par dessus sa voisine avec
possibilités d’enchaînements ; obligation de prendre si l’occasion
se présente ; …) mais il comporte d’autres règles beaucoup plus
étranges :
– L’obligation de retirer un socle du plateau réduit, par suite, l’espace
de jeu et conduit à des choix bizarres : pourquoi retirer celui-ci ou
celui-là ?
– L’obligation de prendre fait que l’on est souvent contraint de prendre les
devants en imposant son jeu à l’adversaire : je t’oblige à prendre,
– Les conditions de fin de partie, diverses, ne permettent pas de guider la
réflexion : soit 2 de chaque couleur, soit 3 blanches, soit 4 grises,
soit 5 noires. La tentation, qui peut marcher d’ailleurs, est d’en prendre le
maximum afin de voir venir.

Zèrtz n’aura donc pas enthousiasmé Christophe Berg, malgré
les excellents jeux de son auteur, et j’avoue rester sceptique également
devant cette création. Certes le matériel est agréable,
certes on se plaît à y jouer mais où va-t-on vraiment ?

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