Participants
– Sandie, ravie de rejouer à ce jeu… 2 jours après l’avoir découvert !
– Sébastien, qui va, de son côté, découvrir ce jeu grandiose,
– Julie, qui croit halluciner lors de l’exposé des règles, un peu comme pour sa première de Puerto Rico…
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Princes of the Renaissance est un grand jeu, un de ceux qui nécessite plusieurs parties pour se révéler totalement et offrir aux joueurs un réel plaisir, en rapport avec l’intensité
du jeu et la réflexion nécessaire pour mener à bien ses stratégies.
C’est pourquoi, de manière improvisée, je propose à Julie d’inviter Sandie et Sébastien à venir y rejouer (pour Sandie) à la maison ce soir, afin que 2 personnes sur 4 le découvrent pendant que les 2 autres s’améliorent.
Je prends une grosse vingtaine de minutes pour expliquer les règles du jeu, puis chacun prend une tuile de famille au hasard.
Ce sera donc :
– d’Este pour Sandie, dont la ville d’origine est Ferrara et le pouvoir est de bénéficier d’un bonus de +1 s’il possède une artillerie dans son armée,
– Montefeltro pour Sébastien, dont la ville d’origine est Urbino et le pouvoir est de payer un de moins pour l’achat d’une tuile de décade,
– Gonzaga pour Julie, dont la ville d’origine est Mantua et le pouvoir est de payer un de moins pour l’achat d’une tuile de décade,
– Bentivogli pour Ludo le gars, dont la ville d’origine est Bologna et le pouvoir est d’avoir la capacité de posséder 3 cartes de trahison simultanément.
Décompte final
Sandie remporte cette partie avec un total de 43 points,
devant Ludo le gars avec 41 points, Julie avec 29 points et Sébastien
avec 23 points.
Le détail, critère par critère, est le suivant :
Puissance des villes
|
Or collecté
|
Influence collectée
|
Lauriers
|
Artistes avec PV
|
Marchands bonifiés
|
Total
|
|
Sandie |
27 (10+10+7)
|
6 (63)
|
4 (19)
|
6 (3)
|
0
|
0
|
43
|
Sébastien |
16 (10+3+3)
|
0 (34)
|
0 (16)
|
3 (2)
|
4
|
0
|
23
|
Julie |
16 (7+7+2)
|
3 (56)
|
0 (11)
|
0 (0)
|
7
|
3
|
29
|
Ludo le gars |
17 (10+5+2)
|
0 (51)
|
0 (16)
|
21 (6)
|
3
|
0
|
41
|
Débriefing
Cette troisième partie de Princes of the Renaissance
aura été exceptionnelle. Celle-ci s’est déroulée
de manière encore différente, ce qui promet un jeu très
renouvelé, caractéristique appréciable.
Tous les joueurs ont aimé les mécanismes, même si Julie
et Sébastien n’ont pas trouvé qu’il était très facile
de réussir à faire quelque chose. A ce sujet, d’ailleurs, force
est de reconnaître que ce jeu s’apprend, puisque deux groupes de joueurs
se sont dessinés : Sandie et moi à plus de 40 points, Julie et
Sébastien à moins de 30.
Au niveau des mécanismes du jeu, plusieurs enseignements
:
– Les tuiles minimisant le coût en jetons d’influence pour s’impliquer
dans les guerres, sont vraiment fondamentales. Si vous en avez une ou deux,
vous avez toutes les chances de participer à de multiples conflits, ce
qui génère au moins des revenus, sans perte à déplorer.
– Lorsqu’un marqueur de ville est au plus bas, il est quasi-impossible de le
faire remonter dans des zones convenables, à moins de pouvoir consacrer
toute son énergie à cela, et en provoquant guerre sur guerre,
tout en participant au conflit pour la ville en question. Même avec un
certain brio, je n’ai pas réussi à faire remonter violet plus
haut que la troisième place, ce qui a demandé beaucoup d’effort
pour pas grand chose.
– Le Pape n’aura joué aucun rôle ce soir. Etonnant. Mais, le fait
qu’il rapporte 3PV dans la dernière décade aurait dû m’inciter
à le vendre plutôt que de clôturer la décade en vendant
l’ultime tuile d’artiste. En effet, ce faisant, Sandie en aurait acquis l’une
des deux et moi l’autre. On aurait marqué pour l’un 3PV, pour l’autre
4PV, alors que dans la configuration finale ce soir, le Pape n’a rapporté
à personne. Si je l’avais vendu, puis acheté, j’aurais eu 3PV
de plus, sans que Sandie n’en aie eu plus… Je vous laisse faire le calcul…
– Il est possible de s’impliquer dans une guerre juste pour l’argent. Exemple
: Sébastien lance une guerre Verte/Rouge pour faire remonter vert et
descendre rouge. Il défendra vert puisqu’il mise plus que ce que je lui
fais croire pouvoir miser (alors que militairement je suis plus fort). Je choisis
de miser 1 point d’influence pour défendre rouge, prétextant que
c’est pour faire monter Sandie. Celle-ci se rend compte que je suis nettement
plus fort militairement, et elle me laisse faire. Je joue l’incrédulité
alors qu’au fond de moi, je suis ravi : je ne paie rien pour ce combat, grâce
à une précieuse tuile de réduction pour être condottière,
et je vais empocher 10 ducat. En plus, comble du comble, je gagne le combat
ce qui me rapporte un laurier. Investissement nul et gains très élevés
: superbe 😉
On le voit à travers cet exposé, ce jeu est
vraiment varié et offre de belles heures de jeu. Bravo, encore une fois,
Mr Wallace !