Très belle et dense journée jeux aujourd’hui pendant nos vacances scolaires d’hiver.
Tout d’abord, nous allons découvrir le nouveau jeu de l’auteur de Carcassonne , Klaus Jürgen Wrede, en cours de sortie chez Blue Cocker , à savoir Caral . Grosse boîte, plein de matos, mmmhhh…
Ensuite, avant une petite escapade qui aura lieu les deux jours suivants, nous nous adonnons à notre jeu préféré, Ark Nova évidemment ! Encore une partie mémorable à vous relater…
CARAL
Découverte d’une sacrée grosse boîte de chez Blue Cocker, style jeu de gestion, avec modules dans tous les sens et matériel à profusion : Caral est sur la table !
Le jeu nous fait nous mettre dans la peau de familles de caralis (les habitants de la ville de Caral) qui vont édifier de grandes pyramides en l’honneur de leurs dieux. Ci-dessus, vous pouvez voir que ma famille kaki dorée possède un traîneau avec un alpaga et une pierre pour débuter la partie. A gauche se trouve ma main d’une carte de ressource (pierre, argile, poisson et alpaga) car je suis premier joueur. Leila possède une deuxième pierre au démarrage. A droite, en haut, il y a la piste des points de renommée qu’on va acquérir tout au long de la partie.
Dans cette zone du plateau, on a positionné l’architecte, lequel va rythmer le jeu et limiter nos choix d’actions possibles, ainsi que notre pion de famille (le bleu pour Leila et le kaki doré pour moi). Trois caralis par famille sont placés sur le plateau : deux dans les carrières et un sur un site de construction avec une tuile de niveau 5 en-dessous (voir photo suivante).
Le plateau est très coloré et très fourni. On y trouve surtout un grand chemin en spirale le long duquel l’architecte et nos familles vont progresser, au travers des cases d’action (octogonales) et des cases de sites de construction (uniquement pour les joueurs, jamais l’architecte). Au tour du premier joueur, l’architecte est avancé d’un certain nombre de cases octogonales en fonction du dé, puis chaque joueur enchaîne un mouvement et une action. Limpide. Petit à petit, les pions se rapprocheront de la pyramide centrale, elle-même en construction, jusqu’à ce que l’un d’eux y arrive, ce qui déclenchera la fin d’une année avec la tenue d’une cérémonie annuelle (enchère sur les cartes de ressources). Au bout de 7 années maximum, la partie s’achèvera. Je reviens sur tout ça, rassurez-vous ! 😉
La partie a débuté avec la progression de l’architecte et le mouvement + l’action de mon pion. Leila est en train de faire de même. Petit souci de règle : à quoi correspond le X sur le dé de l’architecte ? Dix cases de progression ou au choix du joueur ? Ni l’un, ni l’autre, merci BGG : cela indique que l’architecte ne se déplace pas ! Incroyable que cette info ne figure pas dans la règle…
Après un premier tour pour chacun de nous deux, voici la situation : l’architecte a avancé d’une case, Leila également, donc sur une case dite de village pour récupérer un carali et le placer où bon lui semble (elle a réservé un site de construction vide). De mon côté, j’ai préféré avancer plus loin (maximum de 4 cases, incluant les chantiers démarrés, car un seul alpaga dans mon attelage) sur une case de carrière et j’ai ainsi récupéré autant de blocs de pierre que j’ai de caralis sur celle-ci (donc 1). Simple et efficace comme mécanique, limite vue et revue, mais avec le twist qui change tout par contre : on ne peut réaliser une action qu’en étant au moins aussi avancé que l’architecte ! Et ça, c’est topissime !!! 🙂
En m’arrêtant sur cette case d’action, j’ai pu piocher deux cartes de ressources. L’utilisation des cartes est double : soit on en dépense une pour avancer d’une case de plus, soit on en dépense deux identiques pour bénéficier d’une action spéciale (ci-dessus, avec une paire de poissons, je peux refaire l’action où je me trouve).
Pour poursuivre une construction, comme Leila ci-dessus, il faut faire arrêter son pion famille sur un site de construction entamé ou réservé et défausser une pierre pour ajouter un seul niveau. Si on veut en ajouter davantage, on doit défausser une paire de cartes de ressources qui le permettent (argile ou mur de pierres). Le maximum est donc de 3 niveau par tour (en défaussant 3 pierres en tout sur un attelage qui ne peut en contenir que 4 au maximum).
Après avoir accéléré mes mouvements sur la fin de la manche, j’atteins en premier la pyramide centrale et serai donc le Grand Prêtre pour cette fois. La règle étant peu précise sur le lieu précis d’arrivée (case losangée ? pyramide ?), nous optons pour l’atteinte de la case où figure les étapes de la cérémonie.
Le principe est simple et tendu : une bonne vieille enchère en un tour ! A deux joueurs, une première carte est retournée depuis la pioche (un poisson ci-dessus), laquelle indique la ressource qu’on ne peut pas sacrifier. Puis, le Grand Prêtre, donc moi, joue autant de cartes identiques de mon choix (deux alpagas) et Leila procède de même avec l’une des deux ressources non encore sacrifiées (l’argile). Tous ceux qui ont misé gagne 1 point de renommée et celui qui en a sacrifié le plus (moi !) en gagne autant que de points indiqués sur la case losangée (3 pour le moment, la pyramide centrale n’ayant qu’un niveau).
Petite vue de la piste des points de renommée en cette fin de première année…
La seconde année va pouvoir démarrer. A noter que nous ne sommes pas très à l’aise sur le nombre d’années que nous allons effectivement jouer : il n’y a pas de marqueur d’années dans la boîte et on opte pour jouer la partie jusqu’à la construction de 7 pyramides en tout. Message reçu post-partie du responsable communication de l’éditeur : on doit jouer 7 années et, oui, il manque bel et bien un marqueur d’années. A ajouter, donc, dans la boîte…
Un peu plus tard…
Lorsqu’on termine une pyramide de taille 5, ce qui est mon cas ci-dessus, on peut y ajouter un prêtre à son sommet pour scorer 1 point de renommée par année restante et 2 points en fin de partie. Donc, je sais très bien ce que je vais faire… A nouveau, nous sommes un peu gênés par la règle : que devient le constructeur carali qui a élevé cette pyramide ? Doit-il rester là toute la partie ou peut-il devenir prêtre ? Après quelques recherches, il semble (et ce sera le cas effectivement) que le pion reste immobilisé pour toute la partie. Il permet, aussi, de bien marquer la case lors de la progression ultérieure des pions familles.
Ayant terminé une seconde pyramide, de taille 3 celle-ci, donc sans prêtre ajoutable, je peux positionner le deuxième bloc de la pyramide centrale !
Fin d’année… Pour le moment, j’ai été grand prêtre à chaque fois, me faisant un point d’honneur à pouvoir ainsi décider plus facilement du type de cartes que je pourrai miser.
Et celle d’après… Parlons un peu des alpagas si vous le voulez bien. Leila en a 4 à présent dans son attelage, ce qui lui permet d’avancer nettement plus loin à son tour (7 cases) sans que cela améliore sa capacité de chargement (toujours 4). Me rendant compte qu’avec l’augmentation du nombre de sites de construction entamés ou achevés j’allais ramer pour avancer suffisamment vite, je me suis fait violence et en ai récupéré plusieurs… surtout si je veux continuer mon grand chelem de grande prêtrise ! 😉
On s’approche de la fin de la partie, laquelle surviendra, cette fois (on a fait ce choix en début de partie, je le rappelle), après la 7ème pyramide construite (et la fin de l’année en cours).
Père et fille ! La formule gagnante pour passer un excellent moment ludique…
C’est Leila qui construit la 7ème pyramide et qui a le privilège de pouvoir ajouter le dernier bloc de la pyramide centrale ! La partie va s’achever sous peu et il est très très clair que l’enchère à venir, lors de la cérémonie, va être déterminante : 7 points de renommée pour celui qui la remporte ! Je vais tout faire pour être encore Grand Prêtre moi…
Yes ! Et tant pis pour les dernières actions, comme ajouter encore un bloc à la pyramide en bas de la photo. En effet, à vue de nez, il vaut mieux que je dispose de plus de choix lors de la cérémonie annuelle…
La dernière enchère, avec les poissons interdits, me sourit : je joue trois alpagas contre un seul argile pour Leila !
Vue de la situation juste avant le décompte final…
Durée de cette partie : 2 heures – Note de cette partie : 15 / 20
Scores de cette partie :
Piste
Prêtres
Pyramides de taille 3
Pyramides de taille 5
Pyramides incomplètes
Total
Leila (bleu)
22
2
5
30
0
59
Ludo le gars (kaki doré)
37
4
5
20
1
67
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé
– Le système de progression de l’architecte rythmant le jeu, avec un zeste de Maracaibo derrière, offrant une belle tension et des choix pas toujours évidents,
– Une belle fluidité, une fois passés les petits errements liés à une règle peu claire et précise,
– La qualité du matériel proposé, même dans la version standard,
– Les très nombreux modules additionnels ajoutables au jeu de base et qu’on a bien envie de découvrir maintenant passée la phase de découverte…
On a moins aimé
– Les nombreuses nombreuses omissions / imprécisions dans la règle, souvent déjà relevées dans ce compte-rendu : 7 années ou 7 pyramides ? case à atteindre pour la cérémonie annuelle ? …
– Des maladresses rédactionnelles : différences de termes d’un endroit à un autre de la règle, intégration de visuels de la version deluxe dans la règle troublant le lecteur, deux alpagas en trop, …
– Un équilibrage qui nous a interrogés : les gains liés aux enchères finales (en tout cas la dernière pour 7 PV) semblent énormes avec une enchère qui se joue sur des cartes prises face cachée et que, peut-être, on ne pourra pas jouer !
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ARK NOVA
LE jeu vu d’en_haut !
Les trois projets de conservation de base pour cette partie : deux sur les lieux (Habitats diversifiés et Asie) et un sur les espèces (Prédateurs)…
Les jetons pentagonaux jaunes…
Ma main de 4 cartes conservées avec des choix pas du tout faciles… Aucun animal avec de l’Asie, aucun prédateur et aucune carte Mécènes dans ma pioche de 8 !!! Du coup, je sélectionne, un peu par défaut, les deux primates, histoire de voir avec mon plateau asymétrique retenu, ainsi qu’un Koala, avec une icône de rocher (voir mes cartes d’objectif) et un Cheval au cas où du au cas où ! 😉
Mes deux cartes d’objectif, avec la première, pas facile du tout, basée sur le nombre de projets de conservation, la seconde étant également peu évidente avec les rochers…
Leila a choisi le plateau numéro 1, celui de la Tour d’observation, plutôt sympa si on parvient à retourner plusieurs fois les enclos adjacents…
De mon côté, autant pour voir comment il se joue que pour essayer de le rentabiliser avec mes deux cartes de primates conservées (+ le Koala pour l’icône d’Océanie), j’ai opté pour le plateau numéro 6, celui de l’Institut de recherche…
Ça s’affaire dans la station de soins pour examiner tous les animaux qui sont apparus à la rivière… 😉
Leila est première joueuse et a directement choisi la tuile d’Université qui permet de conserver 5 cartes en main au lieu de 3. Du coup, de mon côté, je suis moins pressé de jouer Association et j’y vais sur Constrcution pour construire un enclos de taille 3 contre un rocher et la fameuse case de l’Institut de recherche. Normalement, vous savez pourquoi… 😉
Peu après, au gré d’une bonne carte obtenue au sabot, je joue l’Expert prédateurs… plus vrai que nature !!!
Ensuite, évidemment, avant la pause, je vais installer mon Koala avec deux cartes en poche ventrale… Autant la Percée médicale me va bien (au moins Leila ne l’aura jamais !), autant le Dugong ça pique. J’aurais bien aimé le garder mais il faut rester lucide, notamment en raison de mes contraintes liées aux primates non encore joués.
Fin de première manche.
Au prix d’une action Association au niveau 4, j’obtiens une seconde tuile d’Université avec notamment 1 point supplémentaire de réputation. Et donc, magie magie de LE jeu, je retourne pas moins de deux cartes : Cartes et Construction !!!
Mécènes avec un X, donc au niveau 5, pour ajouter la Fosse des ours polaires dans mon zoo. C’est plutôt cool…
Fin de la deuxième manche. A noter que Leila a atteint la case 2 de la piste de conservation sans que j’ai bougé de la case 0.
Il faut bien démarrer sur les projets de conservation… surtout si je veux y aller sur la carte d’objectif qui m’en demande ! Et, pour info, sachant que c’est rare pour moi, j’ai opté pour un bénévole plutôt qu’un retournement de carte avec le bonus de la case 2 de conservation. C’est drôle, je me fais la réflexion que l’Institut de recherche vaut quasiment le retournement de la carte Animaux…
Donc, pour commencer light, je débute avec Habitats diversifiés au niveau le plus bas. Mais ça c’est fait ! 😉
Leila accumule les cartes Mécènes rentables au niveau microscopes et combos associées ! Je ne regrette vraiment pas d’avoir mis la Percée médicale sous mon Koala moi… 😉 Et, sinon, elle n’a pas un peu trop d’avance sur la conservation c’te fillotte ???
Peu après, j’ajoute ma cinquième icône de prédateurs avec la venue du roi des animaux : le Lion ! Il est bien accompagné de mon Expert prédateurs heureusement… A noter que c’est ma 5ème icônes de prédateurs si vous voyez ce que j’escompte faire…
Fin de la troisième manche.
Oh oh oh, ne serait-ce pas de la belle main de cartes mes amis ??? Vais-je réussir à y aller sur les primates, comme escompté depuis le départ, ou devrais-je me rabattre sur l’option des oiseaux, plutôt attractifs au demeurant ?
Juste après, je suis tout tourneboulé avec ces deux nouvelles cartes piochées en même temps : le Rhinocéros blanc à la rivière et le Rhinocéros indien au sabot !!! Comment vais-je profiter de toutes ces opportunités sans perdre ma ligne directrice ???
Allez, je soutiens le projet de conservation des Prédateurs, une valeur sûre et attendue, au niveau maximal cela s’entend…
Bien, je suis revenu sur la conservation. Ça a l’air serré globalement, si on regarde les deux autres pistes…
Me rendant compte d’une idiotie de placement pourrie de ma grande volière (pas à côté de l’eau), je ne peux pas jouer le Pygargue à tête blanche et dois me rabattre sur le Vautour moine pour accompagner mon Aigle royal. Pas mal, oui, mais ça aurait pu (dû ?) être mieux !
Avec le X2 placé sur Mécènes, je clos la manche de manière assez rapide et empoche 10 sous !
Leila couine…
Et elle veut immortaliser sa main de cartes… avec Loulou en guest star !!! 😉
Fin de la quatrième manche.
Dilemme, dilemme, … Les deux primates ou les deux Rhinocéros ? Ça ne pourra pas être les deux…
Allez, il m’a fallu choisir et j’y suis allé sur le Diable de Tasmanie (nouvelle figurine) couplé au Rhinocéros indien (avec le choix de prendre cette carte de projet de conservation de base)…
Puis, Association à 5 pour soutenir un nouveau projet, après celui sur l’Asie au niveau le plus bas qui aura bien fait couiner Leila…
Allez, cette fois c’est forcément ma carte des Espèces diversifiées qui est jouée ! Pas mal avec 4 projets, ça commence à ressembler à quelque chose… Je suis, en revanche, très surpris de voir que Leila n’en a soutenu aucun !
Fin de la cinquième manche. Vu la position de mes marqueurs, ça va se terminer juste dans la foulée…
Allez, un ultime projet de conservation avec le Relâchement d’un animal asiatique, en l’occurrence le Vautour moine, pour optimiser mes points…
Oui, j’ai croisé…
Ça n’est pas si important pour Leila car, pour elle, le plus important était que Loulou rejoigne son zoo !!! 😉
Le plateau Association une fois la partie terminée… sans aucun projet soutenu par Leila !!! Hallucinant, voire une première je pense !
Avant le décompte final…
Le zoo de Leila…
Le mien…
En haut, les deux cartes d’objectif, dont celle de droite obtenu grâce à son Éléphant d’Asie. Elle ne score qu’assez peu malheureusement pour elle… En bas, la mienne, pour un gain de 3 points de conservation avec 5 projets soutenus.
Dans la série des « Cartes pour lesquelles on a des regrets », Leila insiste pour présenter ces deux-là : du microscope à gauche (et donc des points en combo) et 1 point de conservation déjà fait. A droite, 2 points de réputation, donc encore 1 point de conservation au vu de la position de son marqueur, et, peut-être, 1 point de plus en fonction des continents. Oui, ça peut couiner… Mais je joue trop vite sur la fin déplore-t-elle… 😉
Allez, pour une fois, moi aussi, j’y vais sur mes regrets de cartes : conservées depuis la main de départ, j’ai toujours ces deux cartes en main à la fin… What else ?
Durée de cette partie : 2 heures 40 minutes – Note de cette partie : 20 / 20
Scores de cette partie :
Attrait avant décompte
Conservation avant décompte
Attrait final
Conservation finale
Total
Leila (bleu)
53
13 donc 85
53
18 donc 70
53-70 = -17
Ludo le gars (noir)
62
24 donc 52
62
27 donc 43
62-43 = 19
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé
– LE jeu toujours aussi emballant,
– La customisation qu’on adore étoffer,
– Tout…
On a moins aimé
– Jouer à LE jeu aujourd’hui alors que ce n’était pas forcément la meilleure idée du monde (vous saurez pourquoi dans le prochain épisode !)…
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Ce qui est intéressant dans LE jeu c’est que tu reste tenté de changer d’option à plusieurs reprises dans une partie en fonction des cartes que tu récupères… Faut choisir sans cesse et donc renoncer sans savoir si c’était pas mieux !!!
Très pertinente remarque : effectivement, quand tu franchis le pas de changer d’options, en défaussant des cartes le plus souvent ou en en vendant, tu ne sais pas si tu fais bien ou si tu n’aurais pas eu intérêt à insister davantage. En général, tu t’en rends compte quelques tours plus tard, mais c’est trop tard !
De même pour les cartes que l’on retourne : pourquoi commencer par Cartes ou Construction par exemple ? En dehors du vif intérêt d’installer rapidement un Vivarium à reptiles par exemple, ce qui t’impose d’avoir tourné Construction, pour le reste c’est de l’estimation de style feeling.
Et c’est précisément ce que j’affectionne particulièrement dans les jeux !
J’adore aussi voir ce que j’ai fait de mes 4 cartes initiales : les ai-je vraiment toutes utilisées ? en ai-je défaussé certaines à un instant « t » et pourquoi ? ai-je bien senti le coup pour d’autres (animal domestique par exemple, avec obtention de deux autres plus tard) ? …
Quel LE jeu quand même !!! 😉