Participants
– Romain, qui apprécie les jeux un peu costaud et qui sera donc déçu à la sortie (c’est un peu de ma faute…),
– Bruce, joueur de Pierre-Bénite, qui fait partie du gentil comité d’accueil des Ludophiles exilés 😉
– Lionel, idem,
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Alors que nous recherchions une boîte de jeu, histoire de bien commencer la soirée lors de notre expatriation à Pierre-Bénite, dans le cadre des soirées délocalisées des Ludophiles (ouf…), je propose une partie de New England, un jeu que je voulais retester, histoire de voir si la partie jouée à Vaugrigneuse en 2003 était représentative de ce que l’on pouvait attendre de ce jeu.
Je me colle donc à la relecture des règles, tandis que mes partenaires de jeu préparent le matériel et compose la mise en place initiale du plateau (nous jouerons avec la prédisposition indiquée dans la règle). Chacun prend une famille de pilgrim : les Winslow pour Romain (W), les Palmer pour Bruce (P), les Howland pour Lionel (H) et les Annakle pour Ludo le gars (A), puis la partie peut débuter avec votre serviteur en premier joueur.
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Décompte final
Durée de la partie : 1 heure 15 minutes – Mise en place du jeu : 10 minutes – Explication des règles : 15 minutes
Lionel remporte cette partie avec un total de 34 points, devant Bruce avec 33 points, Ludo le gars avec 30 points et Romain avec 28 points.
Le détail est le suivant :
Contrats
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Pélerins
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Bateaux
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Granges
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Argent
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Total
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Romain (W) |
24
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3
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1
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0
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17
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28
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Bruce (P) |
25
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3
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2+2
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1
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10
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33
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Lionel (H) |
24
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4+4
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1
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1
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13
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34
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Ludo le gars (A) |
19
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2
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2+2
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2+3
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11
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30
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Débriefing
Idem. Voici mon court mais bien réel verdict. Le jeu ne m’a pas convaincu
plus que l’année dernière et, même s’il est agréable
à pratiquer, il est bien loin de transcender les foules… En tout cas,
aucun des 4 joueurs attablés ne courra l’acheter à la boutique
du coin…
New England n’est pas un mauvais jeu, que les choses soient claires, mais il
n’apporte pas grand chose de neuf. Il est intéressant par 2 aspects :
– Le système d’ordre du tour, déjà abordé plusieurs
fois dans ces lignes, qui garantit de faire jouer la concurrence et stimule
les énergies : si on mise haut, les joueurs suivants doivent se poser
la question en ces termes : « Ai-je intérêt à miser
plus haut, sachant que je ne pourrai ainsi faire qu’un seul achat ? »
– L’obligation de disposer de tuiles vierges pour agir oblige les joueurs à
ne pas payer trop cher leurs composants, sous peine de ne pas pouvoir en acheter
assez. C’est à mon avis l’une des clés du jeu : savoir acheter
pas cher, quitte à ne pas faire ce que l’on veut…
Au final, on s’amuse, mais de là à savoir pourquoi on perd ou
on gagne…