Dernière journée au gîte, cette année, toujours à Maringes.
Deux parties en ce qui me concerne, donc gros contraste avec la veille : 7 parties ! Mais Leila joue les deux fois avec son père…
La première partie, en matinée, avec du café-bière, est Morgenland, un jeu que je voulais faire découvrir à ma ch’tiote depuis assez longtemps. Joli coup, on s’est bien marré.
Ensuite, c’est une découverte, avortée malheureusement pour une règle absolument imbitable alors qu’elle tient en un feuillet A5 recto-verso max. Juste incroyable… Enfin, vous verrez quand même quelques images de Twins, de Herr Knizia.
MORGENLAND
Les jeux d’avant 2000 ressortent encore parfois pour notre plus grand plaisir…Le jeu est mis en place et nous allons passer un bien bon moment à 4 joueurs, Fabrice avec les jetons jaunes, Pierre avec les rouges, Leila les bleus et moi-même les verts. Je ne vous refais pas le coup de l’explication de la règle, je l’ai fait maintes fois dans des précédents compte-rendus… 😉Le placement de nos jetons, un par un, est toujours aussi délicieux, surtout qu’en les mettant face cachée, sur telle ou telle zone on montre, ou on veut faire croire, qu’on est intéressé par tel ou tel lot. Juste très agréable et bien tendu…Voici le résultat de la résolution de la première manche…Certaines cartes de positionnement de pierres sont juste hallucinantes !!! Il devrait y en avoir pour tout le monde…Jouer en fin de matinée, ça donne soif ! 😉Un garde de valeur 9, ça n’est pas si fréquent… Mais chacun paiera les pierres requises pour combler l’écart et pourra aller se chicaner dans les salles du palais pour s’adjuger les précieux objets magiques.Pas cher l’objet à 1 pierre ! Ça fait surcouiner Fabrice qui se plaint d’être le seul à essayer de me contrer… 😉 Comique, va !Ça ne rigole plus pour acquérir des pierres !!!On arrive dans le money time et Leila fait bien plaisir à voir à réfléchir sur ce qu’elle a vraiment besoin de récupérer pour, ensuite, espérer prendre un objet magique en haut. Le jeu parfait pour elle en ce moment…Derniers placements de jetons. En ce qui me concerne, j’ai estimé qu’un seul objet magique dans les salles devait me suffire pour gagner, mais, pour brouiller les cartes, je me suis d’abord placé dans une salle avec un jeton très très faible, pour attirer les gens qui veulent me contrer, puis avec deux gros jetons dans une autre, afin d’acheter l’objet à coup sûr. En bas, dans les cavernes, pareil : quelques pierres bleues devraient me suffire, donc je mets le paquet !La résolution a eu lieu, pile poil comme je l’escomptais, avec une deuxième position dans la caverne du dragon bleu et l’achat, sans souci, de l’objet en haut pour 8 + 6 pierres… 😉Mon butin, une fois la partie achevée…
Durée de la partie : 1 heure 45 minutes – Note de cette partie : 16 / 20
Scores de la partie :
Total (dont parchemins)
Fabrice (jaune)
8 (0)
Pierre (rouge)
5 (2)
Leila (bleu)
3 (0)
Ludo le gars (vert)
8 (3)
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé – L’originalité du jeu, laquelle ne se dément pas après 20 ans !
– La fluidité du jeu et son contrôle, quand, comme nous, on ne joue pas avec les cartes magiques, (juste avec les clés, doubles et tapis volants),
– Le look des composants : ma-gni-fiques !
On a moins aimé – La durée un poil longuette de la partie… mais c’est l’effet Fabrizio 😉
———————————————————————————————————— TWINS
Les jeux de l’éditeur Oink Games sont vraiment superbes au niveau de leur effet gamme et de leur parti pris graphique. Ce Twins de Knizia ne déroge pas à la règle, avec de longues cartes très abstraites mais vraiment agréables à voir et à manipuler. Par contre, leurs règles posent souvent des soucis et sont écrites en police taille 6 (donc attention aux yeux). On va être confronté à de véritables interprétations à faire car le vocabulaire choisi : partie – manche – tour n’est pas stable et on s’y perd… 🙁Chacun reçoit une main de 8 cartes avec la possibilité d’en acheter 2 de plus (ce qu’on a tous fait), d’où mon total de 10 ci-dessus. Ensuite, il semble qu’il faille jouer quatre manches avec ces cartes (4 paires de 2, assemblées par mes soins de la droite vers la gauche), ce qui en laissera 2 non jouées (mes 2 les plus à gauche). A chaque manche, on aura à réaliser une combinaison plus ou moins forte (j’y reviens sous la photo suivante), puis on devrait avoir une autre partie, mais un immense mystère demeure quant aux deux cartes résiduelles : qu’en faire ???Voici la carte de résumé des objectifs de chaque manche. Comme nous jouons à 6 (Leila, Vincent, Véronique, Guillemette, Jacques et moi), nous utilisons la colonne la plus à droite. Après que chaque jouer a joué une paire face cachée, pour la manche 1, les 3 plus faibles combinaisons doivent payer 2 sous (vous avez vu la traduction « Le plus faible 3 » ???). Pour la manche 2, les deux plus fortes font gagner 3 sous. Pour la manche 3, les 2 plus faibles paient 1 sou et sont éliminés de la partie (laquelle ? doivent-ils quand même jouer 2 cartes pour la manche 4 ?). Enfin, pour la manche 4, la plus forte combinaison permet de recevoir tout le pot ! Mais alors, quel hasard et quelle violence !!! En effet, on a payé chacun des sous au départ pour étoffer sa main, donc le pot est très plein et c’est bien le hasard qui permet à un joueur de posséder et de jouer 2 cartes « jumeaux » (voir en bas) de valeur 10 (la plus forte). Certes, le joueur aurait pu se faire éliminer en manche 3, mais bon… Sceptiques nous sommes !Petite vue de nos paires jouées pour la première manche, avec des paiements de deux sous pour Vincent, Véronique et Guillemette.Fin de la deuxième manche, avec empochement de 3 sous pour Jacques et moi.Oui, sceptiques nous sommes… En même temps, on n’a pas dû bien interpréter toutes les règles et c’est fort dommage car je ne pense pas que Knizia fasse des jeux buggés. La faute en revient clairement au rédacteur et/ou au traducteur… Jeu à revoir car je suis convaincu qu’il peut être très bon dans le style prise de risque / poker / bluff.Résolution de la troisième manche, avec Leila et Jacques qui paient 1 sou et sont éliminés.Fin de la quatrième manche, et la dernière pour nous parce qu’on ne peut décemment pas continuer avec des règles aussi absconses. Véronqiue empoche tout le pot, servie par une paire de 10 blanches qu’on ne pouvait pas contrer !
Durée de la partie : 15 minutes – Note de cette partie : ?
Scores de la partie : inadapté et inutile
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé – Le look très classieux des cartes,
– La petite boîte qui s’emporte de partout,
– Le sentiment que ce peut être un très bon jeu dans la lignée du poker… à condition d’en trouver une règle plus claire, beaucoup plus claire !