Poursuite des jeux de bonne taille en vacances avec la découverte de Tempus dans sa variante 2 joueurs : on utilise 6 tuiles d’île et puis on attaque. Rien à changer d’autre. Plutôt
attractif comme variante… En effet, je me dois de préciser que je ne goûte que guère aux variantes obligeant modifier moult choses pour être jouables à 2 joueurs (du style joueur fictif ou joué alternativement).
Pour Julie, c’est la grande découverte de ce superbe jeu de Wallace auquel elle n’avait pas encore joué. Un très bon moment en perspective…
TEMPUS :
A deux joueurs, il semble que le placement intial des 3 marqueurs du premier joueur puisse être un
peu trop favorisant : Julie a mis ses 3 rouges puis je me suis senti contraint d’être sévère dans mon placement noir pour ne pas avoir que des miettes de terrain… |
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En fin de premier âge, Julie remporte brillamment le progrès d’écriture, ce qui lui octroie un
bonus immédiat de 2 cartes ! Pas négligeable, surtout qu’elle fera de même, quelques tours plus tard, avec le progrès d’imprimerie. De mon côté, je tente surtout de « vivre » au
centre du plateau en y construisant une première cité… |
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La partie est plaisante et Julie s’amuse à « bien » jouer ses cartes, selon leur effet, leur couleur
ou leur pouvoir lors de l’acquisition des progrès… |
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Malgré moi, je me retrouve repoussé sur la gauche du plateau, sachant que je ne peux pas attaquer
Julie (2 piles de pions + 1 cité) alors qu’elle ne se gêne pas pour me chercher des noises (3 piles de pions + 1 cité)… |
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La suite de la partie. Le plateau indique clairement ce que je compte faire : m’étendre au maximum
; alors que Julie a pris l’avantage au nombre de cités et qu’elle est souvent en tête sur les progrès nouvellement acquis… |
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La dame commence à hésiter quant aux choix à faire, annonciateurs de la fin de partie pas si loin.
A ce sujet, elle commet l’erreur d’empiler 3 puis 4 marqueurs sur une case placée immédiatement à côté d’une de mes cités, non pas pour m’attaquer (ce que je crois) mais pour en
bâtir une autre… |
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En haut, le fameux empilement rouge relaté précédemment. Et elle n’a encore rien vu la dame : je
vais en bâtir une de cité, moi, grâce à mon bel empilement noir sur la droite… |
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Vue lointaine de la fin de partie avec une grosse lutte sur le progrès du vol, préparée depuis
plusieurs tours (je dois quand même m’y être pris un tour ou deux avant Julie, notamment par des positionnements sur des cases de collines)… |
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La même photo en plus grand, avec les deux cartes ajoutées par chacu pour l’acquisition de l’ultime
progrès, synonyme de 3 points de victoire : 12 à 10 pour moi !!! De la haute-volée, quoi… |
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Bilan synthétique :
On a aimé
– Le côté jeu de conquête qui n’en est pas un : cela nous va bien !
– Les différentes manières d’utiliser ses cartes
-Le relatif bon fonctionnement à 2 joueurs si l’on excepte le placement initial trop avantageux pour le premier joueur
On a moins aimé
– La taille de l’île un peu trop réduite pour offrir plusieurs manières d’attaquer : heureusement que les morceaux sont piochés aléatoirement…
– Le manque de fun lors de la lutte pour les progrès à 2 joueurs : pas vraiment gênant mais moins excitant qu’à plus. |
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Scores de la partie :
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Tuiles |
Cités |
Vol |
Total |
Julie (rouge) |
8 |
3 + 3 + 2 + 2 |
0 |
18 |
Ludo le gars (noir) |
9 |
4 + 3 + 2 + 2 |
3 |
23 |
Note du jeu (sur cette partie) : 16 / 20 |
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