Séance Découverte de jeux Gigamic tout fraîchement sortis. Au programme,deux parties de Cubulus, un jeu au matériel vraiment improbable, composé principalement d’un cube troué mou dans lequel il faut jouer à une sorte de morpion en 3D ! Ensuite, deux parties de Kabaelo, un jeu au matériel là encore magnifique, composé de petites pyramides coniques faites d’un plastique qui rappelle celui de Hive ou de Tantrix. Très tactile donc. Enfin, je profite de ce compte-rendu pour vous parler de la version poche de Katamino, un
excellent casse-tête qui peut, ainsi, être emporté partout avec la situation en cours mémorisée (couvercle + tiroir bienvenus)…
CUBULUS X 2 :
Un cube évidé et mou sert de recueil de billes bien lourdes, chacun des joueurs en possédant 9 à sa couleur. Comme nous sommes deux, les billes rouges sont neutres… |
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Tristan commence par placer, à sa guise, les 9 billes rouges dans les cases. Ensuite, alternativement, nous plaçons une boule noire pour moi et une boule blanche pour lui… |
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Le but du jeu est de former un carré à sa couleur, celui-ci devant être visible sur l’une des 6 faces externes du cube. Il peut être formé d’une bille dans chaque coin, de quatre
billes dans quatre cases adjacentes ou dans les quatre cases situées au milieu des lignes extérieures… |
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Assez rapidement, en utilisant l’autorisation que l’on a de pousser les billes placées sans les faire sortir, je réussis à former le premier carré noir de cette partie, que je
remporte aussi sec. Du coup, on recommence une nouvelle manche… |
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Je me suis occupé de placer les 9 billes rouges, de manière on ne peut plus symétrique comme vous pouvez le constater… |
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Il faut sans cesse tourner et retourner le cube dans ses mains afin de ne pas se faire surprendre par une éventuelle poussée adverse qui le mettrait en position de gagner… |
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A part l’ajout d’une nouvelle billle, avec une poussée éventuelle, la règle autorise aussi à ne pas rajouter de bille à sa couleur mais à modifier complètement l’ordre des billes
dans une ligne complète. Pour ce faire, on retire une bille placée à l’extrémité et on la replace de l’autre côté en poussant d’un cran. Certes, on prend du retard sur le nombre de
billes placées, mais on possède là un atout non négligeable pour renverser une situation mal embarquée ou provoquer une surprise chez l’adversaire… |
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Au final, après une partie un chouilla plus longue que la précédente, je réussis à former un carré noir avant que Tristan ne forme un carré blanc et je l’emporte à nouveau. Cette
variation sur le thème un morpion, en 3D certes, aura bien séduit mon fils ; quant à moi, je ne suis décidément toujours pas très fan de ces jeux d’alignement… A noter que le
système m’a immédiatement fait repenser à Quatro computer, un jeu de morpion en 3D que j’avais gamin… |
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Bilan synthétique :On a aimé
– L’aspect quasi-magique d’un cube mou qui, pourtant, accepte sans se déformer et sans déviation les poussées de billes que l’on réalise.
On a moins aimé
– L’espace, nécessaire pour que cela marche, entre les billes et les arêtes blanches du cube : on lit parfois assez mal la position réelles des billes,
– Le presque trop grand nombre de possibilités à chaque tour : entre l’ajout d’une bille, avec poussée ou pas, et la modification de l’ordre d’une ligne, tout ça avec des impacts
sur d’autres faces du cube, on laisse très souvent passer de grossières erreurs…
– La trop grande rapidité des parties, ne générant pas d’enthousiasme particulier (on n’en a pas le temps). |
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Scores de la partie (2 manches) :
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Manche 1 |
Manche 2 |
Tristan (blanc) |
défaite |
défaite |
Ludo le gars (noir) |
victoire |
victoire |
Note du jeu (sur cette partie) : 10 / 20
Durée de la partie : 10 minutes en tout |
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KABALEO X 2 :
Attention : matériel magnifique ! Ici, nous allons utiliser autant de couleurs que de joueurs + 2 et répartir des bases d’empilement sur la zone de jeu. Ensuite, chacun disposera du
même matériel (version équilibrée du jeu) : 4 cônes de chaque couleur. Puis, chacun se verra attribué une couleur secrète qu’il va s’efforcer de rendre visible le plus possible au
cours de la partie… |
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En haut, vous voyez les 4 séries de bases (bleu, vert, jaune et orange), réparties sur la table. Plus bas, figurent mes 4 piles de cônes colorés. Enfin, tout en bas, vous pouvez
deviner, plutôt que vraiment voir 😉 que j’ai obtenu la couleur verte à défendre sur la zone de jeu… |
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La règle est simplissime : à son tour, on pose un cône sur une base (de couleur différente) ou sur un empilement en cours. Attention : on ne peut pas rejouer directement à l’endroit
où a joué l’adversaire… |
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Lorsque deux cônes de même couleur sont placés l’un sur l’autre, ils sont tous les deux retirés du jeu ! Voici une manière subtile et efficace d’éliminer des cônes de couleurs que
vous souhaitez voir disparaître… |
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Pour cette manche initiale, bien peu de destructions de cônes… |
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Finalement, c’est bien la couleur verte qui est la plus représentée en fin de partie… |
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Evidemment, nous recommençons une deuxième partie, laquelle, pour le coup, se révèle nettement plus belliqueuse que la première : des destructions de cônes à la pelle (à droite) ! |
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Au finish, Tristan réussit à faire que sa couleur bleue soit la plus visible, en m’obligeant à placer mon dernier cône bleu sur un empilement sans bleu au sommet (puisqu’il venait
d’y jouer lui-même)… |
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Bilan synthétique :On a aimé
– La superbe qualité du matériel, le tout emportable partout grâce à un joli sac fourni avec le jeu,
– La simplicité très élégante de la règle,
– Les quelques coups tactiques, bien sentis : contraindre l’adversaire à rajouter un cône à sa propre couleur sur la fin, détruire des cônes de couleur probablement neutre pour
faire apparaître sa couleur dessous (et la rendre non ecouvrable pour l’instant), …
– La rapidité de la partie.
On a moins aimé
– La sensation que le jeu manque de profondeur : on doit certes se cacher au départ, mais à un moment ou à un autre, il faut bien passer devant !
– L’impression que le jeu à plus de deux joueurs doit quand même être franchement chaotique… |
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Scores de la partie (2 manches) :
Tristan (orange puis bleu) : 1 défaite puis 1 victoire
Ludo le gars (vert puis vert) : 1 victoire puis 1
défaite
Note du jeu (sur cette partie) : 11 / 20
Durée de la partie : 10 minutes en tout |
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KATAMINO (version poche) :
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Toujours dans le rayon des jeux abstraits, Katamino est un peu plus, ou un peu moins c’est selon sa vision des choses, qu’un jeu de société puisqu’il ne se joue qu’en solo.
Le but du jeu est de réussir à placer toutes les pièces requises dans une zone délimitée. Chaque pièce est un pentamino, c’est-à-dire qu’elle est formée de 5 cubes accolés et la
zone délimitée est strictement égale à 5 fois le nombre de pentaminos.Exemple : vous utilisez 6 pentaminos (liste précisément établie) et vous devrez donc les placer sur une zone de 30 cases (6 fois 5).Plus le nombre de pentaminos augmente, plus la difficulté grandit. De plus, sachez qu’il y a plusieurs séries à chaque fois, ce qui laisse présager d’une très très grande durée de
vie.
Ajoutons que cette version est constituée d’une boîte de toute petite taille, avec un couvercle (pour figer la configuration en cours de recherche) et un tiroir (pour stocker les
pièces excédentaires et le document listant les configurations).
Essayer cette version de poche, c’est clairement l’adopter !!! Idéal en voiture ou… aux WC ! |
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Bilan synthétique :On a aimé
– Le packaging du jeu, hyper bien pensé : format de la boîte, couvercle, tiroir…,
– La qualité des composants du jeu,
– Le renouvellement de ce jeu-défi avec ses multiples configurations.
On a moins aimé
– ? |
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Note du jeu (avec cette version) : 15 / 20 |
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