Tristan n’avait encore jamais joué au Spiel des Jahres 2004 et il me l’avait plusieurs fois demandé. Du coup, en ce lendemain de grand week-end de fête des classes à Saint Just d’Avray, je lui propose de le lui faire découvrir, au travers de la version Aventuriers du Rail – Scandinavie, réservée à de petits groupes de joueurs (2 ou 3 comme estampillé sur la boîte). Je me souvenais d’un jeu bien tendu, avec des règles fort simples, mais j’avais un peu oublié le système qui ne me plaisait guère des tunnels dont on ne connaît pas la longueur… Bon, en même temps, on peut jouer ailleurs sur la carte… Allez, je vous relate notre petite partie.
LES AVENTURIERS DU RAIL – SCANDINAVIE :
Le plateau de jeu est magnifique, tout comme la boîte, illustrée de main de maître par le talentueux Julien Delval. Sur le plan du jeu, notez que l’on n’aura pas le droit
d’emprunter les double voies lorsque certaines seront proposées. La raison ? Nous ne sommes que deux joueurs et il faut bien que la tension soit maximale… |
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Après avoir conservé deux cartes objectifs sur les cinq piochées au départ, contre trois pour votre serviteur, Tristan applique à la lettre le conseil de son paternel : se
constituer une grosse main de cartes de wagons, sans se précipiter sur le placement de wagons. Toutefois, à deux joueurs, sur une carte aussi tendue, il faudra se méfier… |
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Quoi ? Quoi ? Quoi ? Qu’est-ce que cet ongle orange ? La fête des classes vous connaissez ? ;-))) Mais intéressons-nous au jeu : mes trois objectifs gardés me semblent assez
complémentaires, non ? |
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Hop ! Je viens chamailler mon fils avec ce petit wagonnet de rien du tout entre Turku et Helsinki, des fois qu’il en ait besoin… 😉 Et puis, il m’offre deux possibilités de
liaison avec Tampere alors… |
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Tristan prend donc le parti de faire le grand tour ! |
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Et ça stocke, et ça stocke… |
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J’ai à présent réalisé pas moins de 6 cartes objectifs, après avoir repioché en deux fois : une petite carte de valeur 4, puis deux cartes de grosses valeur, mais bien corrélées et
en accord avec mon réseau. Cool ! |
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Tristan ne repioche qu’une fois et ne garde qu’une carte d’objectif, donc je me sens assez serein. Du coup, je tente de récupérer moult cartes de wagons, histoire de réussir de
grandes liaisons (pas trop envie de repiocher des objectifs, moi)… |
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C’est Tristan qui clôt la partie en posant d’un coup ses 5 derniers wagons, ce qui me laisse la super chance d’en ajouter deux… Bof, mais bon, l’essentiel est ailleurs ! |
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Mes 6 cartes d’objectifs, toutes réalisées, alors que Tristan a lui aussi réussi toutes les siennes. Joli, ça… |
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Bilan synthétique :
On a aimé
– L’esthétique du matériel, couplé à un jeu élégant aux règles simples,
– La grosse tension à deux joueurs,
– La possibilité d’y jouer avec les plus jeunes, même s’il faudra quelques parties pour mesurer l’importance de lire le jeu de l’adversaire (lequel peut bluffer,
notons-le…).
On a moins aimé
– Le système des tunnels, duquel je ne suis décidément pas fan du tout : du coup je n’en ai emprunté aucun et Tristan un seul !
– La trop grande place laissée aux blocages possibles à deux joueurs : trop de villes sont « fermables » avec seulement un ou deux wagons de part et d’autres, ce qui, à moindre
frais, peut vraiment empêcher l’adversaire de réaliser ses objectifs, sans que l’on ait vraiment choisi de viser à cet endroit… |
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Scores de la partie :
Tristan (blanc) : 74 (56 sur la piste +10+11+7 au niveau des objectifs)
Ludo le gars (violet) : 111 (46 + 9+8+8+4+12+14 + 10 de la carte Globe Trotter)
Note du jeu (sur cette partie) : 15 / 20
Durée de la partie : 1 heure |
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