L’auteur de ce jeu, Andreas Steding, est l’un de mes favoris actuels, en compagnie de Stefan Feld, et ce n’est pas Norenberc, avec son lot de superbes idées et son look ô
combien intriguant qui me fera changer d’avis… |
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Nous jouons à 3 (Quentin avec les personnages bleus, Tristan avec les jaunes et moi-même avec les verts), c’est pourquoi nous utilisons 4 guildes : celle des brasseurs,
celle des boulangers, celle des cordonniers et celle des imprimeurs… |
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On voit bien de debout, hein, Quentin… |
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Fin de première manche sur les 5 que comporte le jeu. La guilde des boulangers nous aura énormément attiré, en raison du blason de la ville qui s’ajoutera à celui de la
guilde pour le meilleur client de celle-ci (le plus de denrées de cette guilde devant soi). |
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Comme j’ai recruté un citadin (le plus à droite) particulier sur lequel j’ai posé un gâteau, j’en ai virtuellement 4, ce qui va me placer en tête sur cette guilde… |
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J’empoche donc les deux blasons concernés, alors que Tristan et Quentin se partagent les 3 restants. On met en place le jeu pour la seconde manche… |
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Autant on avait des sous en première manche, autant là, franchement, c’est tendu de chez tendu… |
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J’aime bien ce citadin, alors comme un autre était disponible, je le recrute à nouveau en misant sur la guilde des brasseurs de bière… |
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Le jeu est une étonnante simulation économique, dans laquelle il faut faire des paris (on mise caché sur la ou les guildes dans lesquelles on veut agir). Mais, avec le même
feeling que dans Container, ce sont les joueurs qui rythment le jeu, voire le bloque presque… J’en veux pour preuve qu’avec autant d’artisans chers dans chaque guilde dès
l’entame et pour plusieurs manches, on aurait dû (surtout moi) se montrer plus économes… |
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Tristan, lui, n’a aucun problème de sous ! Il a recruté les deux citadins qui rapportent des revenus à chaque manche, en adjonction des 3 thalers que nous recevons tous : il
empochera, lui, pas moins de 11 thalers en tout par manche !!! De quoi voir venir quand même… |
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La deuxième manche s’achève et je suis le seul à disposer de 5 personnages au lieu de 4, ce qui est gage de plus de choix. Enfin normalement, car dans ce jeu, encore faut-il
pouvoir s’en servir… |
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La bagarre aura lieu chez les cordonniers lors de la quatrième manche, enfin pour moi surtout, car je n’ai pas encore leur blason (raté à la manche 3 pour cause du blason de
ville aussi présent et trop difficile pour moi à gagner encore une fois) et les chaussures ne coûtent que 2 thalers chacune. Enfin des promesses de gain à la revente future… |
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Fin de la quatrième manche, alors qu’au premier plan vous pouvez voir que j’avais empoché les deux blasons de ville aux deux premières manches… |
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Une grosse part des PV récoltés en fin de partie sera fonction du total de points de ses artisans amassés, guilde par guilde. Je fais donc attention d’être premier dans deux ou
trois, en espérant le rester évidemment. Ce sera une autre bataille à gérer… |
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Cette manche, je vais tout faire pour remporter la majorité sur la guilde des imprimeurs et c’est plutôt bien parti, car Tristan en a 4, j’en ai 5 et Quentin va prendre les 2
qui restent… |
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Le truc qui me scotche, c’est que Quentin recrute en citadin à la boulangerie en le payant grâce à deux denrées d’imprimeurs, lesquelles vont être rachetées dans la foulée
par Tristan (il s’y était placé aussi) ! Du coup, je ne suis plus premier dessus !!! Je vais donc devoir laisser tomber ce blason d’imprimeurs, en couinant gravement, et dépenser
mes denrées blanches pour recruter d’autres artisans à la guilde du même nom… |
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La partie s’achève juste après et nous allons procéder au décompte final… |
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La zone finale de Quentin, avec une splendide série de 5 blasons différents et deux places de premiers sur les artisans… |
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La zone finale de Tristan, moins rentable… |
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Ma zone finale, avec 4 blasons différents (les deux de la ville compte pour 1 chacun), et deux majorités sur les artisans (comme Quentin)… |
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Bilan synthétique :
On a aimé
– Le très grand plaisir que ce jeu procure dans son déroulement,
– Le look des composants, hyper sympas et variés,
– L’impression de vivre une expérience en y jouant, avec de grandes similitudes de sensations avec Container (mais ce dernier semble se bloquer davantage),
– L’immense renouvellement des parties, en raison de l’ordre aléatoire des artisans dans les guildes et la non utilisation de tous les citadins.
On a moins aimé
– L’impression que tout se joue sur rien de rien ! Vraiment, il ne faut pas jouer à ce jeu en se disant qu’on va tout contrôler, qu’on va savoir pourquoi on gagne ou
on perd ! Il faut y jouer juste pour se faire plaisir (mais ça, pour le coup, ça fait baisser ma note de 2 points)… |
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Scores de la partie :
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Citadins |
Artisans |
Bonus +30 |
Toutes guildes |
Plus riche |
Blasons |
Total |
Quentin (bleu) |
0 |
3+5+5+3 |
0 |
5 |
0 (1) |
9 |
30 |
Tristan (noir) |
0 |
1+3+1+1 |
0 |
5 |
5 (24) |
9 |
25 |
Ludo le gars (vert) |
5 |
5+1+3+5 |
0 |
5 |
0 (9) |
5 |
29 |
Note du jeu (sur cette partie) : 15 / 20
Durée de la partie : 2 heures 15 minutes
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Pas le même sentiment que toi sur le fait que cela se joue à rien à Norenberc … on contrôle beaucoup de choses et c’est bien plus subtil qu’il n’y paraît … je te conseille d’essayer à 5
joueurs. Cela rend le jeu un tantinet long mais c’est pour moi la meilleure config. Le seul défaut de ce jeu est la lisibilité du jeu … pour jouer sérieux il faut avoir une vision complète du
jeu des autres … pas simple. Il faudrait un paleau de rangement individuel chez chacun.
Pas le même sentiment que toi sur le fait que cela se joue à rien à Norenberc … on contrôle beaucoup de choses et c’est bien plus subtil qu’il n’y paraît … je te conseille d’essayer à 5
joueurs. Cela rend le jeu un tantinet long mais c’est pour moi la meilleure config. Le seul défaut de ce jeu est la lisibilité du jeu … pour jouer sérieux il faut avoir une vision complète du
jeu des autres … pas simple. Il faudrait un paleau de rangement individuel chez chacun.