Participants
– Julie, qui accepte un petit jeu pour terminer la soirée d’anniversaire de Maitena,
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Parmi les jeux récents de ma ludothèque se trouve celui de Bruno Cathala, dans la série Games for 2 de Jeux Descartes, intitulé Tony & Tino, un de ces jeux où la notion d’optimisation calculatoire semble déterminante et donc qui m’attire tout particulièrement…
Julie prend les pions violets et me remet les pions bleus marines, je lis la règle en quelques minutes seulement (ce qui est bien agréable !) et nous pouvons attaquer la mise en place du jeu.
Parlons-en de cette mise en place : incroyable
La suite de la partie me permet de prendre
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Le début de partie nous permet, Julie semble jouer de manière
Le jeu tire à sa fin, et Julie fait
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Décompte final
Je reporte cette partie avec un total de 160 000 $ (50 +
3×30 + 20) contre 80 000 $ pour Julie (3×20 + 2×10), sachant que la défausse
est constituée de 20 000 $ (2×10).
Débriefing
Tony & Tino est un jeu que j’ai bien apprécié, au contraire
de Julie, car je le trouve esthétique au niveau de son mécanisme,
malgré un thème guère convaincant.
Le fait de devoir anticiper sur une colonne, en jouant pour une ligne, ou l’inverse,
est particulièrement ingénieux, et pour une fois, le faible nombre
de cartes différentes, ne génère pas un chaos trop prononcé.
Enfin, je ne parle pas ici de la carte Roulette russe, que je n’ai d’ailleurs
pas utilisée, tant cette carte a un effet destructeur sur le jeu.
Il me semble que l’une des clés du jeu est de savoir ré-utiliser
ses hommes de main puissants (2 cartes Arnaque) afin de remporter plusieurs
récompenses juteuses. Dans le même ordre d’idées, la carte
Super gang et la carte Descente de police peuvent être déterminantes
si elles sont jouées au meilleur moment, qui n’est pas forcément
la toute fin de partie…
Enfin, il est parfois très fin d’annuler l’une des récompenses
du plateau si l’on en a l’opportunité, car, après tout, il vaut
mieux qu’il en soit ainsi plutôt que votre adversaire se l’approprie de
manière inévitable (imaginez, en plus, s’il avait misé
de nombreux hommes de main sur celle-ci : cela aura été en pure
perte…).
Tony & Tino est donc un jeu malin, où le hasard a quand même
sa place, ne nous y trompons pas, tout particulièrement lorsque vous
piochez vos cartes action (si vous n’avez pas en main la carte Descente de police
au moment essentiel, vous ne pouvez pas contrer votre adversaire, même
si vous saviez que c’était le moment de le faire…).
J’ai apprécié ce jeu, et je le ferai découvrir à
d’autres, puisque Julie, de son côté, n’a pas été
enthousiasmée outre-mesure (c ‘est l’une de ses expressions fétiches
!) par les principes de jeu.