[09/06/2006] Druid, Cléopâtre et la Société des Architectes, Non merci

Après quelques semaines d’abstinence ludique aux Ludophiles, je reviens ce vendredi avec la toute belle boîte de Cléopâtre, fraichement reçue de la part de son éditeur, et je vais m’empresser de le faire découvrir aux autres joueurs de la soirée.
Pour débuter, une partie de découverte de Druid, un jeu de connexion très malin, fabriqué par mes soins à partir du livre incroyable de Cameron Browne : « Connexion games ». S’ensuit une partie du bien nommé Cléopâtre et la société des architectes. Enfin, histoire de clôturer la soirée en beauté, un petit Non Merci des familles s’offre à nous. Une belle soirée !

DRUID :

Sceptique, le père Sylvain. Il faut dire qu’il n’accroche que très modérément aux jeux de connexion, alors quand je lui propose une partie de ce jeu très pur, ben il fait la moue… Et pourtant : c’est moi qui l’ai construit avec mes petites mimines et on ne jouera qu’avec la règle de base, sans les druides…
La partie a débuté depuis assez peu de temps et on joue groupé au centre. Le but du jeu : créer un chemin ininterrompu entre 2 bords du plateau, sachant que les pièces à poser sont de deux formes : cube unitaire (soit au sol, soit sur une pièce à soi) et parallélipède de 3 cubes unitaires (obligatoirement en étage, posé sur au moins 2 cubes à sa couleur et soutenu sur ses 2 bords).
Au premier plan, on peut admirer l’ouvrage démentiel de Cameron Browne. Au second plan, ma boîte de jeu renfermant un nombre indéterminé de pièces (combien sont réellement nécessaires au jeu ?). Au dernier plan, notre partie, assez mal engagée pour Sylvain, il faut bien le dire… 😉
La partie est à présent terminée et j’ai réussi à créer un chemin entre mes 2 bords blancs. A noter que je suis obligé de passer, parfois, par-dessus les pièces adverses et que l’important est bel et bien d’être vu d’en haut pour être considéré valable (un chemin qui passerait par-dessous serait annulé).
Bilan synthétique :On a aimé
– La simplicité extrême de la règle
– La possibilité de briser le chemin adverse en cours de jeu via les étages possibles
– L’obligation de créer des coups forcés et d’anticiper pour s’en sortir (stratégie marquée)
– Les promesses avancées par ce jeu dans sa version avancée (le but devenant de faire transiter son druide d’un bord à l’autre du plateau en empruntant ses cubes pour se mouvoir)
On a moins aimé
– Le jeu peut-être assez local au lieu de se jouer sur toute l’étendue du plateau (à revoir)
– La difficulté de faire adhérer à ce jeu des joueurs réticents aux jeux abstraits
Scores de la partie :Lucarty (vert) : défaite
Ludo le gars (blanc) : victoire
Note du jeu (sur cette partie) : 17 / 20 (vraiment à consolider) 

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CLEOPÂTRE :

Avec sa profusion de matériel, ce jeu donne indubitablement envie de jouer et ce ne sont pas mes 2 compères du soir, Pierre et Jacques, qui diront le contraire. Au niveau de la règle, malgré une relative richesse propice aux confusions, tout se passe admirablement bien. Cela s’annonce sous de bons auspices…
Dès l’entame, je m’inspire de la combinaison initiale de Bruno
Cathala lors de sa partie jouée à Bourgoin Jailleux : 2 constructions simultanées dans le jardin, mais, au contraire de lui, je n’ai pas la précieuse carte de scribe qui permet de choisir l’un de ses pentaminos. Ma performance sera donc plus mitigée que la sienne…
Résultat des courses après le placement des 2 tuiles à venir dans le jardin : 16 points et une statue d’Anubis qui me retirera 4 points de corruption lorsque les crocodiles se prépareront à déjeuner. Pas négligeable, quand même…
Entre ses 2 obélisques fraichement construites, la reine Cléopâtre s’avance en direction de son palais. L’une des tensions du jeu vient du fait que les constructions sont en nombre limitée et qu’au bout de 5 types réalisés en totalité, sur les 6 possibles, la partie s’arrête…
Sujet de controverses pour certains, mais pas chez nous ;-), la pioche génère parfois des tirages assez difficiles à concilier avec un jeu fidèle et pas trop corrompu. Ici, ma main de cartes aurait tendance à inciter à la corruption, n’est-il pas…
Le jardin du palais se remplit considérablement et Pierre, non encore présent, a du souci se faire (et dire que nous sommes seulement 3 à jouer, qu’est-ce que ça doit être à 5…). En réalité, cela a surtout pour effet de libérer un peu Jacques et moi-même, moins sous le joug des crocodiles, mais enfin bon, on ne sait jamais, il faudra surveiller ça de près et ne pas trop s’enflammer…
Jacques joue la fin de partie debout, convaincu visiblement que son salut passe par cette attitude. Il parvient à ne pas aller trop loin au niveau corruption et comme il a réussi de nombreuses constructions lucratives, il semble que rien ne pourra l’empêcher de l’emporter…
Une vue finale du jardin, une fois les jetons de corruption défaussés. Bien que j’ai craint, longtemps, d’être le jouer éliminé, ma fin de partie provoquée aura surtout eu pour effet d’empêcher mes deux adversaires de se défausser de leurs cartes compromettantes. Et je me dis que tout est possible… amis non ! Jacques l’emporte assez largement !
Bilan synthétique :On a aimé
– La variété des situations de jeu
– Le bon mixage des mécanismes
– La tension, palpable, qui monte tout au long de la partie
On a moins aimé
– Le manque d’un tableau double-entrées, officiel dans la règle (le mien, téléchargeable ici, va être refait plus joliment)
– Le matériel en plastique finalement pas aussi esthétique que ce que je pensais (peindre les éléments ? j’y pense !)
Scores de la partie :Pierre (blanc) : 51 (mais éliminé à la corruption : 8)
Jacques (orange) : 77 (3)
Ludo le gars (vert) : 70 (5)
Note du jeu (sur cette partie) : 16 / 20 

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NON MERCI :

Rien de tel qu’un petit et toujours excellent Non Merci pour conclure notre soirée du vendredi. Avec des phases de jeu assez spectaculaires, n’est-ce pas Sylvain…, cette partie jouée en 100 points (pour le premier éliminé) aura été somme toute rapide…
La table une fois la seconde et dernière manche jouée : Jacques, fort bien parti après la première manche, se retrouve out, alors que finalement ce n’est pas Sylvain qui sort !
Bilan synthétique :On a aimé
– La portabilité extrême du jeu et son accessibilité
– Le fun généré présent à chaque partie
On a moins aimé
– Les séries que l’on arrive à constituer par hasard
– Les tours de jeu où les joueurs ne prennent pas le risque de « faire tourner » la carte…
Scores de la partie :Lucarty : 94 (69+25)
Pierre : 110 (46+64)
Romain : 71 (41+30)
Jacques : 55 (14+41)
Ludo le gars : 43 (37+6)
Note du jeu (sur cette partie) : 16 / 20 

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2 commentaires à propos de “[09/06/2006] Druid, Cléopâtre et la Société des Architectes, Non merci”

  1. Bonjour Ludo,

    J’avais aussi éprouvé l’envie de clarifier l’aide de jeu et je l’ai proposée sur mon site, basée sur les graphismes originaux. Voilà voilà, si ça t’intéresse…

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