Deux petites parties au programme aujourd’hui, à savoir une partie post-lac avec Sylvain sur Blokus Trigon, histoire de se réchauffer les neurones avant le barbecue traditionnel du soir, et une partie post-souper avec Julie et Thibault en plus sur l’un des jeux les moins connus de Michael Schacht : Explosiv. Hop, je vous raconte tout ça !
BLOKUS TRIGON :
A deux joueurs, chacun prend deux couleurs diagonalement opposées, avec un syustème de placement semi-imposé qui oblige à poser ses pièces dans des triangles prédéfinis du plateau.
Sylvain jouera donc les bleus puis les rouges, alors que je jouerai les jaunes puis les verts… |
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En fin de deuxième tour de jeu : beau rempart rouge pour empêcher jaune de s’immiscer trop facilement en dessous de sa position et se réserver, ainsi, une zone fort utile plus tard
dans le jeu… |
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Marco Pantani (vous aussi vous trouvez qu’il lui ressemble ??? 😉 s’apprête à jouer un de ses coups rouges, alors que j’ai réussi, avec mes jaunes, à contourner des deux côtés son
mur rouge et qu’il a déjà utilisé son petit triangle de taille 1… |
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A moins que ce soit Fabien Barthez ? Je ne saurais dire 😉 En tout cas, il n’a pas l’air très joyeux notre ami bleu/rouge… |
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Petite vue rapprochée de la situation… |
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Un peu plus tard… |
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La partie tourne clairement à mon avantage, surtout depuis que Sylvain ne peut plus poser de pièces rouges… |
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La photo finale, alors que nous nous étonnons, en fin de compte, d’avoir pu rajouter autant de pièces sur le plateau… |
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Bilan synthétique :
On a aimé
– Le nombre accru de possibilités par rapport au Blokus classique : chaque pièce dispose de beaucoup plus de « sorties » à chaque intersection et il est même possible d’aller
« toucher » une picèe sur un de ses côtés (impossible avec les pièces à base carrée),
– L’élégance de la règle de jeu,
– Le superbe équilibre à 3 et 4 joueurs (non présent à 3 dans le Blokus classique).
On a moins aimé
– Il est plus difficile d’entraver la progression d’un adversaire que dans le Blokus classique et au final cela est même quasiment impossible à cause du nombre de « sorties » possibles à chaque intersection. |
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Scores de la partie :
Lucarty (bleu – rouge) : 35 (5+30)
Ludo le gars (jaune – vert) : 18 (8+10)
Note du jeu (sur cette partie) : 17 / 20
Durée de la partie : 1 heure |
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EXPLOSIV :
Petit format, jeu de cartes, avec des illustrations de style Clipart de la plus mauvaise facture, mais le jeu est-il bon ? |
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L’idée est d’investir dans des cartes « + quelque chose » et d’avoir avec ses cartes le plus grand total en-dessous (chacun possède au départ une main identique avec des cartes
numérotées de 1 à 8)… |
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Thibault et Sylvain se plongent, avec une certaine perplexité, dans ce mécanisme bizarre et peu attrayant : comment devenir majoritaire dans une colonne sans aller trop loin en
nombre de cartes ? En effet, et c’est là qu’apparaît la patte de Michael Schacht, il ne faut pas atteindre le total fatidique de 8 cartes car, dans ce cas, on retourne la carte du
haut qui devient négative (par exemple, un +3 devient -6 pour totaliser 9 en valeur absolue)… |
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Fin de première manche sur 3 et l’une des colonnes a subi un retournement de carte (celle de droite). On peut donc remettre les cartes acquises aux joueurs concernés. A noter que la
contrainte majeure, lors de la pose dans une colonne, est de ne jamais poser une carte d’une valeur déjà placée dans celle-ci… sauf le 8 ! Du coup, et nous le verrons mieux à
partir de la seconde manche, tout l’art semble être de retarder sa pose du 8 afin de ne pas offrir un potentiel retournement à ses adversaires… |
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La seconde manche a débuté et les cartes de récompense étant élevées, cela indique que les risques négatifs sont assez faibles… |
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Julie n’aime qu’assez peu le système de jeu. En fait, comme chacun possède exactement la même main, il est assez difficile de prendre une quelconque avance quelque part. Mais c’est
justement ce qui me plaît : être contraint de se trouver dans le bon timing sur chaque carte désirée… |
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En cours de seconde manche où l’un de nous s’est trompé de placement avec sa carte jaune n°6 à gauche : nous avons défaussé sa carte et cela se connaîtra à l’arrivée. |
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Fin de seconde manche : aucun retournement de cartes et des gains assez répartis entre les joeuurs. En cas d’égalité sur une colonne, c’est le joueur qui a posé la carte la plus
forte qui prend (du coup, je regrette un peu la première colonne car j’aurais pris le large)… |
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La troisième et dernière manche vient de débuter et là l’affaire n’est pas la même : la faiblesse des cartes proposée indique des valeurs négatives fortes… En même temps, cela ne
revient-il pas un peu au même ??? 😉 Au niveau des scores, on a affaire à une affaire gimet-gimet : Julie mène mais je remonte et Sylvain et Thibault la tueront en fin de manche… |
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Fin de troisième et dernière manche d’un jeu que j’ai au final relativement apprécié et, si sa note n’est pas si élevée que ça c’est surtout parce que c’est un tout petit jeu de
cartes (pas super excitant) et que le look des cartes n’est pas vraiment follichon… |
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Bilan synthétique :
On a aimé
– La simplicité extrême de la règle mais son élégance sous-jacente, notamment en ce qui concerne les contraintes de pose,
– L’obligation de bien évaluer ce qui va être vraisemblablement joué par ses adversaires,
– La tension de la carte 8 : le moment où on la joue est crucial car son placement indiquera que la carte du haut de la colonne pourra, peut-être, être retournée.
On a moins aimé
– La froideur tant du jeu que de ses illustrations,
– Les contraintes un peu trop fortes sur la fin de chaque manche,
– Le peu de retournements rencontrés finalement : 2 en tout et en toute fin de manche à chaque fois. |
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Scores de la partie :
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Gains manche 1
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Gains manche 2 |
Gains manche 3 |
Total |
Julie (bleu) |
16 |
7 |
-7 |
16 |
Thibault (jaune) |
-6 |
6 |
6 |
6 |
Lucarty (rouge) |
1 |
5 |
0 |
6 |
Ludo le gars (vert) |
7 |
11 |
4 |
22 |
Note du jeu (sur cette partie) : 13 / 20
Durée de la partie : 45 minutes |
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