Participants
– Julie, en route pour son second Knizia de la soirée,
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Une fois notre belle partie d’Euphrat terminée, je propose, histoire de finir sur une note d’optimisme pour Julie, une partie de Toutankamon, un autre Knizia, mais nettement plus léger, sans pour autant être idiot.
Julie accepte et tout en créant le serpent de tuiles, elle écoute l’explication des règles et des symboles égyptiens que je lui présente.
Julie, munie de son pion rouge, se montre
dubitative sur la manière de jouer, ne voyant pas vraiment comment
marquer des points et comment sont gérées les tuiles défaussées.
Je commence donc le jeu, avec mon pion vert, histoire de lui montrer en
gros le principe : « J’avance du nombre de cases que je veux et je
prends l’objet. Après je ne pourrai plus reculer. Si tous les objets
d’une série ont été ramassés ou défaussés,
le premier et le second marquent un nombre de points proportionnel au
nombre total d’objets de la série. Voilà, c’est tout ».

C’est du coin de l’oeil que Julie prépare ses coups… Subtil
et discret à la fois…
Plus le jeu avance, plus je suis convaincu
qu’il ne faut pas s’évertuer à ramasser les objets de faible
valeur, car pour atteindre les 26 points fatidiques, il en faudra surtout
des gros (valeurs 6 ou 8). Une autre particularité réside
dans le fait qu’à 2 joueurs, il vaut mieux essayer de prendre un
objet de chaque série, histoire d’être assuré de terminer
au moins second, plutôt que de ne pas en prendre et laisser l’adversaire
marquer tout seul. Autrement dit, une collection d’objets différents
peut être une bonne idée.
Je ne tarde pas à dépasser Julie au score, car, même
si elle a marqué souvent au départ, elle ne dispose plus
d’assez d’objets pour rivaliser sur les grandes séries à
venir.

La Pyramide n’est plus très loin et ma collection d’objets en
attente (à droite) est prometteuse. A gauche, on aperçoit
la défausse…

La piste de score une fois la partie terminée
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Le plateau modulable est prêt à recevoir la visite de
nos explorateurs…
Julie se concentre sur les objets de faible
valeur mais permettant de marquer immédiatement, alors que je
tente de collecter des objets de valeur 6 et des masques de départage
d’égalité.
Je me rends compte de la particularité du jeu à 2 : beaucoup
de tuiles sont progressivement défaussées, ce qui m’encourage
à en prendre une ou deux de forte valeur, en me disant qu’il
me sera possible d’être premier avec très peu d’objets
réellement ramassés.

Les tuiles exposées devant le Pharaon constitue la défausse
: impressionnant !
Julie, en avançant son pion, est
contrainte de me faire marquer 6 points, alors qu’elle n’en marque que
3. Si elle ne l’avait pas fait, de toute manière, elle aurait
défaussé la tuile et le résultat aurait été
identique.
Je suis donc à 22 points et sur mon
coup à venir je clos une collection d’objets de valeur 8, ce
qui porte mon total à 30, dépassant largement les 26 points
réglementaires.

La vue finale du jeu, juste après que j’ai ramassé
le dernier objet du chemin : la carte d’identité du Pharaon…
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Décompte final
Je remporte cette partie en atteignant 30 points, Julie
s’arrêtant à 21 points.
Débriefing
Julie a bien apprécié ce jeu, même si elle a immédiatement
dit après la partie n’en avoir compris les techniques qu’à mi-parcours.
C’est certes préjudiciables au jeu, mais lequel ne nécessite pas
un temps d’apprentissage bien légitime ?
Sur le plan du jeu proprement dit, je pense que la configuration à 2
joueurs permet de mieux maîtriser l’évolution des collectes d’objets,
ce qui se paie par une certaine répétitivité et peu de
surprises finalement. A mon avis, le jeu se bonifie s’il est pratiqué
à 3 joueurs, voire 4.
Bien sympa en tout cas.