[10/06/2007] Gygès X 5

Grande réunion de famille le lendemain de la thématique et, du coup, j’installe une sorte d’atelier jeux au sein duquel je propose Gygès, dans sa « vieille » version Swiss Games. Et j’en enchaîne pas moins de 5 parties d’affilée, l’une d’elles se soldant par une victoire au deuxième coup !

GYGES X 5 :

Dans ce jeu abstrait au
système bizarroïde mais très simple à comprendre, vous devez faire parvenir n’importe quelle pièce de votre ligne la plus en arrière à la dernière case (but) gardée par votre
adversaire…
Le déplacement s’assimile très vite : une pièce de hauteur 1 se déplace d’une case, de hauteur 2
de deux cases et de hauteur 3 de trois cases. Ensuite, toute la finesse vient des rebonds, puisque si une pièce termine son déplacement sur une case occupée, elle rebondit
d’autant de cases que le déplacement autorisé pour cette pièce-là…
La partie va très vite et il est très difficile de ne pas créer un chemin adverse lorsqu’on tente de
s’en créer un pour soi. A noter que, si on le préfère, on peut très bien échanger la pièce atteinte par celle qui se déplaçait, au lieu de rebondir (la pièce retitrée est remise
dans la partie centrale du plateau)…
Une petite vue de mon coup gagnant : je prends la pièce 3 désignée, je la fais avancer de 3 cases, là
elle rebondit de 2 cases, puis elle revbondit d’une case, puis d’une autre, avant de terminer son mouvement par un dernier déplacement de 3 cases jusqu’au but gardé par Nicolas…
Deuxième partie d’affilée contre le cousin Nico, et le placement initial est cette fois totalement
libre.
Belle lutte familiale pour être le plus prompt à voir le meilleur chemin pour atteindre le but adverse
(avec quelques remontants, hein ;-)…
Deuxième succès de ma part avec un chemin pour le moins tortueux comme vous pouvez le constater…
Troisième partie, mais cette fois c’est mon beauf’ Gaël qui s’y colle, convaincu de faire mieux que
son cousin…
Partie ultra-rapide avec une victoire de ma part à mon deuxième coup…
Mise en place pour la quatrième partie…
Et victoire quasiment aussi éclair que la précédente puisque je la remporte au 3ème coup !
Dernière partie en préparation, et cette fois Gaël compte bien ne pas se montrer aussi ridicule que
lors des 2 précédentes ;-)))
Oulhala, c’est qu’il y passe quelques neurones le père Gaël…
Le verdict est à nouveau sans appel, même si Gaël a résisté plus longtemps et qu’il a essayé, à un
moment donné, de remplacer une pièce au lieu de rebondir…
Bilan synthétique :

On a aimé
– La rapidité fulgurante des parties : cela permet d’y jouer en 5 minutes et de faire la revanche dans la foulée
– Le système de rebonds à anticiper, ce qui oblige à prévoir l’installation de grandes pièces relativement proches de la ligne adverse
– L’effet boomerang des chemins en préparation : il n’est pas rare que l’adversaire s’en serve à vos dépens
– L’obligation d’utiliser une pièce de sa dernière ligne

On a moins aimé
– La rapidité fulgurante des parties : souvent frustrantes, les parties se terminent avant d’avoir vraiment commencé
– L’obligation de créer mentalement en chemin en espérant que votre adversaire n’y parviendra pas avant vous est parfois un peu rude pour la tête

Scores de la partie :

 

Nicolas : 2 défaites
Gaël : 3 défaites
Ludo le gars : 5 victoires

Note du jeu (sur cette partie) : 14 / 20

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4 commentaires à propos de “[10/06/2007] Gygès X 5”

  1. Ah tiens, d’ailleurs je viens de remarquer que les "règles de tournoi" de Gygès "imposaient" ce retour en arrière. En fait, comme aux échecs, quand l’adversaire a la possibilité de gagner au prochain coup ("échec au roi"), il est obligatoire d’essayer de sortir de cette configuration, si possible.

  2. Certes les parties durent souvent moins de 20 coups, mais de là à gagner en 3 coups, il faut faire face à quelqu’un qui n’a jamais joué.
    En s’entraînant un peu sur le site du jeu (http://www.gyges.com), on apprend vite les rudiments et les différentes tactiques pour tenir bon et préparer un réseau puissant. En prime, on peut même jouer avec l’auteur du jeu, Claude Leroy.

    Un jeu extraordinaire !

    Au passage, si quelqu’un possède le plateau de jeu avec les pions blancs, je suis preneur.

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