Participants
– Sébastien, l’un des cousins de Julie, qui va nous montrer ce qu’est un chef d’entreprise 😉
– Christine, son épouse, qui avant de s’endormir va tenter de faire bonne figure dans ce jeu,
– Julie, ravie d’éviter une nouvelle règle de jeu ce soir,
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
L’exposé des règles se fait dans la bonne humeur et de manière assez rapide, même si nos invités font leur grand baptême ce soir en ce qui concerne les jeux autres que le Monopoly ou Trivial Pursuit…
Ils saisissent relativement vite la mécanique du jeu, mais éprouvent des difficultés à imaginer comment cela va pouvoir se dérouler et quels choix ils devront faire, suivant les cartes proposées.
Le début de partie est fluide, Sébastien et Christine essayant juste de comprendre l’effet de chaque carte et en prenant plus ou moins aléatoirement un premier lot. Je m’efforce, pour leur intérêt et celui de la partie, de préciser quels sont les lots les plus cohérents, quitte à ce qu’ils les prennent avant Julie et moi (Christine est première joueuse).Une fois passé le premier tour de jeu, les suivants s’enchaînent très vite, et l’on ressent déjà le plaisir que Sébastien et Christine prennent dans les choix à effectuer et les interactions qu’ils détectent selon ce qu’ils choisissent d’accomplir (ventilation des déchets chez les adversaires, vente de matière première, …).
Sébastien prend une avance très importante
La fin de partie est passionnante, chacun tentant d’optimiser De mon côté, je pense avoir très bien Sébastien utilise sa carte de corruption lors de |
Le jeu se poursuit donc pendant plusieurs
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Décompte final
Je remporte cette partie avec un total de 41 points, devant
Christine avec 35 points, Julie avec 32 points et Sébastien qui ferme
la marche avec 30 points. Le détail est le suivant :
Usines
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Services
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Argent
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Total
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Christine |
17
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9 (3, 3, 3)
|
9
|
35
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Sébastien |
20
|
10 (3, 1, 6)
|
0
|
30
|
Ludo le gars |
18
|
19 (1, 15, 3)
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14
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51 – 10 (crédit) = 41
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Julie |
19
|
14 (3, 1, 10)
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9
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42 – 10 (crédit) = 32
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Débriefing
Müll + Money est un jeu qu’il fait toujours bon pratiquer…
En plus, avec des néophytes, ce jeu est très accessible, même
s’il faut en accepter le thème (là, aucun problème !) et
tenter de retenir les effets des cartes (difficile au début).
Sébastien et Christine ont franchement accroché à ce jeu
et, plus généralement, au concept de jeux modernes. Un bon point.
Sur le plan du jeu proprement
dit, je commence à avoir de très fortes convictions :
– Le service de matières premières est celui qu’il convient d’améliorer
le plus vite, si l’on souhaite minimiser ses achats de matières premières
par la suite (l’une des clés du jeu).
– Les cartes de vente de matières premières sont pratiques pour
s’enrichir lorsqu’on en récupère une. Il vaut mieux accepter de
payer un adversaire une fois (et une seule si l’on a su améliorer son
service de matières premières).
– Diminuer ses besoins d’effectif ne me paraît pas très intéressant
pour deux raisons précises. La première est qu’imaginer faire
des économies en payant un ou plusieurs salaires de moins ne tient pas
la comparaison avec les économies réalisées en diminuant
ses besoins de matières premières. La deuxième est que
pour être efficace il faut en outre acquérir des cartes de licenciements,
complémentaires à ces innovations. D’où des contraintes
de jeu peu propices à un développement rapide et optimal.
– Le service de diminution des déchets est intéressants mais doit
être optimisé en parallèle de productions fréquentes
pour rentabiliser l’investissement consenti. Or, si vous ne parvenez à
réduire aussi vos besoins en matières premières, vous allez
vite vous ruiner…
– Il convient, en priorité, d’améliorer un service à son
maximum afin de marquer beaucoup de points de victoire, au cas où le
jeu s’arrête prématurément.
– Une avancée rapide sur le tableau de croissance est également
souhaitable, surtout qu’au delà de la menace de clore la partie, vous
gagnez plus d’argent lorsque vous produisez, et c’est gratuit.
Au final, il me semble de
plus en plus évident qu’une tactique payante est d’innover au maximum
dans le service des matières premières, en achetant une seule
fois des bidons, en tentant d’aller vite sur le tableau de croissance et en
collectant des cartes de gestion de ses déchets afin de pouvoir continuer
à produire et à éviter les dangers de la carte alerte.
Quelqu’un aurait des objections à qualifier cette stratégie de
gagnante ?