[11/05/2011] Darjeeling, Rattus – Pied Piper

J’aime les mercredis après-midi. En général, il y a toujours un moment à passer autour de bons jeux de société… Cette journée, post-vacances de Pâques, n’échappe pas à la règle, puisque Tristan et moi-même nous adonnons à deux jeux absolument excellents. Je suis d’ailleurs ravi de voir que mon gone parvient sans aucun souci à jouer aujourd’hui à nombre de mes must have !
Pour commencer, je lui fais découvrir l’un des tout meilleurs jeux de 2007, auquel je n’ai pas rejoué depuis plus de 3 ans, à savoir Darjeeling. Un très bon moment. Ensuite, nous
nous lançons dans une très agréable partie de Rattus – Pied Piper, avec uniquement des personnages de l’extension, dont cinq qui n’avaient jamais été intégrés à mes parties
précédentes…

 

DARJEELING :

 

 


.Moche et clairement surdimensionnée, la boîte de Darjeeling me fait toujours le même effet repoussoir quatre ans après… Au niveau du thème, rappelons qu’il est totalement
transparent puisqu’on n’a jamais l’impression de récolter du thé et d’en constituer des caisses que nous revendons…

Ceci dit, revenons à l’essentiel : le jeu tourne extrêmement bien, avec son système de collecte de tuiles de thé (les fameuses 1/2 caisses de quatre couleurs possibles) qu’il
faudra charger sur des bateaux en essayant de maximiser ses gains immédiats (deux bonus) et ceux à venir (début de tour)…

Alors que Tristan était premier joueur, avec les marqueurs jaunes, je réalise le premier chargement d’une caisse blanche sur un bateau, occasionnant du même coup le retrait du
bateau le moins lucratif où il y avait un cube de Tristan. Il faut dire que le bonus de qualité, lié aux caisses blanches, était attractif : 5 points…

En quelques tours, mon fils a parfaitement intégré tous les mécanismes de ce jeu, certes très abordable et simple dans ses règles, mais aussi particulièrement vicieux et requérant
de bien anticiper quand et avec quoi charger les bateaux ! Notamment à deux joueurs (où il vaut mieux charger juste après l’autre)…

Petite vue alors que j’ai pris de l’avance au score (14 points) et que je suis mieux placé que mon gone sur les bateaux…

Mais il n’a pas dit son dernier mot le bougre ! Le voilà qui me sort une superbe combinaison de caisses rouges pour un total de 5 (4 effectives puisqu’il n’est pas placé à côté
d’une des deux cités du jeu)…

Je suis obligé de réagir au plus vite car, sinon, il marquerait plus de 12 points par tour ! Du coup, je réalise deux caisses vertes, histoire de le faire reculer…

Mais voilà que Tristan poursuite sa remontée, en ajoutant deux nouvelles caisses noires, cette fois, lesquelles lui permettront de revenir très clairement sur moi au score (il n’est
plus qu’à 5 points)…

Tristan me passe devant dans la foulée, avec une petite avance de 5 points, mais à une douzaine de points de l’arrivée (100 points), je commence à flipper… Heureusement que je
possède déjà une caisse noire derrière mon paravent (que je ne pourrai poser qu’après avoir rejoint une cité) et, surtout, une grosse combinaison de caisses rouges…

Ouf ! Juste après avoir posé ma caisse noire, voilà que, le tour suivant, j’enchaîne avec la pose de 4 caisses rouges, me permettant d’atteindre la case 92 de la piste. Quoi qu’il
fasse, quoi qu’il pose, jamais Tristan ne pourra m’empêcher de scorer mes 8 derniers points…

Vue générale après que j’ai clos la partie, suite à la marque de mes 9 points de début de tour (je n’ai pas joué la suite de mon tour, d’ailleurs)…

Tristan a reculé de 5 points sur la piste, suite à la présence de cinq 1/2 caisses derrière son paravent, alors que je ne suis pas peu fier d’avoir absolument épuisé mes tuiles à ce
moment du jeu…
Bilan synthétique :

On a aimé
– La rapidité des tours de jeu,
– La tension liée au moment choisi pour poser les caisses patiemment construites derrière son paravent, à moins que l’on soit du genre à tout poser au plus vite ! Comme quoi les
techniques de jeu peuvent être variées…
– Le système de bonus, obligeant à s’en soucier si on ne veut perdre bêtement des points,
– La barre fatidique des 100 points, créant une sorte de course et empêchant de laisser filer quelqu’un trop loin devant,
– La très bonne jouabilité à deux joueurs.

 

On a moins aimé
– La taille hallucinante de la boîte, pas formatée en plus pour son contenu, le contraire absolu du pratique 🙁
– Le temps d’installation du jeu, un tantinet longuet.

 

Scores de la partie :

 

Tristan (jaune) : 81 (86 sur la piste – 5 de tuiles)
Ludo le gars (vert) : 101 (101-0)

 

Note du jeu (sur cette partie) :  17 / 20

 

Durée de la partie : 45 minutes

 

 

 

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RATTUS – PIED PIPER :

 

 


Rattus est quand même mon p’tit chouchou de ce début d’année 2011… Il faut dire que j’aime à peu près tout dans ce jeu, si j’excepte un semblant de sensation de chaos en fin de
partie, avant la peste finale… Ce soir, avec mon gone, on joue avec l’extension Pied Piper, avec un personnage de chaque type.

Seul l’Empereur a déjà eu l’honneur de notre table de jeu, avec ses 3 remparts qu’il peut placer ou déplacer, alors que les 5 autres personnages sont totalement nouveaux. Ils sont
très simples d’abord, à l’exception du Serf, lequel permet d’ajouter autant de cubes à sa couleur (en phase 3) que de rats éliminés après avoir tué au moins un cube
adverse…

Convaincu que le Messager est un personnage très puissant, je m’en empare dès le départ et l’utilise de suite pour intervertir deux cubes du plateau avant d’envoyer la peste en
Angleterre…

Voici la situation en fin de premier tour, Tristan ayant, lui, dès l’entame de la partie, opté pour la carte du Magicien. Ce personnage lui fournit une potion magique par tour,
laquelle doit être placée sous un de ses cubes, le protégeant contre une destruction…

Peu après, Tristan choisit de prendre l’Empereur et s’apprête à positionner ses trois remparts sur le plateau…

La peste éclate en Italie, suite à un déplacement bien senti de mon fils, lui qui s’est protégé avec deux potions magiques sur place…

La routine (attributions bien représentatives de cette partie) : je possède le Messager, le Soldat et le Serf, alors que Tristan a devant lui le Magicien et l’Empereur. Au niveau
des cubes en jeu, Tristan en a trois de moins que moi depuis la dernière peste que je viens de provoquer …

Alors que je pensais qu’il allait me reprendre le Serf ou le Messager, Tristan opte pour la Nonne, le seul personnage non encore entrée en jeu. Elle lui permet de placer trois pions
nonnes dans des régions, chacun d’eux abaissant de un le nombre d’unités de population présentes sur place. Utile… mais pour moi aussi (surtout que j’ai le Messager pour échanger
un cube !)…

Il en place deux en Europe de l’est et le dernier rejoindra les îles britanniques…

La partie n’est vraiment pas loin de s’arrêter…

Tristan clôt la partie sur une ultime peste italienne et je viens de jouer le pouvoir de mes personnages : j’ai échangé deux cubes avec le Messager et ajouté une potion avec le
Magicien. Quant au Serf, je ne savais pas que je pouvais m’en servir, alors je ne l’ai pas fait…

Cette fois, la peste finale a eu lieu et la partie est vraiment terminée. Je l’emporte d’une courte tête, comme toujours à ce jeu, et on a vraiment passé un très bon moment, sur un
jeu renouvelé et ultra-fluide et tendu…
Bilan synthétique :

On a aimé
– La fluidité et la tension du jeu, sans cesse présentes,
– L’excellente combinaison des personnages choisis ce soir : ils se mixent très bien et ils ont tous été utiles à un moment ou à un autre,
– Le côté attachant de ce jeu (je ne sais pas exactement pourquoi, parce que c’est la peste quand même !)
.

 

On a moins aimé
– ?

 

Scores de la partie :

 

Tristan (jaune) : 7
Ludo le gars (vert) : 11
Note du jeu (sur cette partie) :  18 / 20

 

Durée de la partie : 45 minutes

 

 

 

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