Jeu très austère, certes. Bon, n’en parlons pas 3 heures… Au niveau mécanisme, chacun place ses disques colorés sur les paris qu’il fait (nombre de cartes présentes en haut des
colonnes en fin de manche). D’où viennent les cartes ? De nos mains respectives et sachez qu’on en joue 9 sur 11, les deux dernières étant défaussées. Tout l’art est de parier le
plus tard possible (plus d’informations connues), mais pas trop tard, car les cases seront prises… |
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Pour ce jeu original, nous jouons à trois joueurs : Franck, avec les disques jaunes, Chantal avec les marqueurs rouges et moi-même avec les marqueurs verts. La grosse marque
kniziesque réside dans le rapport des paris : les cases du centre ne rapporte qu’une fois la mise, alors que les suivantes rapportent 2, 3 ou même 5 fois la mise. sans compter
qu’on peut jouer un double marqueur ou même le combiner avec le neutre (= triple mise) ! |
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Fin de première manche et on va donc encaisser nos gains en fonction de nos paris. Par exemple, sur la première colonne, il n’y a, au final (une fois les deux cartes -1 appliquées),
que 4 cartes. Du coup, le seul pari réussi est celui de Chantal, Franck perdant 2 disques et moi 1… |
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Petit bilan des gains de la première manche, sachant que la partie s’arrêtera lorsqu’au moins un marqueur aura atteint la case 5 de chaque colonne. A noter que les disques perdus ne
redeviendront disponibles qu’à partir du moment où on n’en plus que 0 ou 1 en fin de manche. Dur, dur… |
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Avec pas moins de 3 cartes -1 (No !) en main pour la deuxième manche, je sais bien que je vais pouvoir hjouer de sales coups à mes adversaires… Saurais-je seulement m’y prendre ? |
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Début de la deuxième manche : les deux cartes placées au hasard sont dans la même colonne, ce qui incite deux joueurs à venir y placer leur pari initial (sans carte jouée)… De
mon côté, en raison de ma carte -1 en main, j’opte pour un petit nombre de cartes dans la colonne violette… |
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Fin de deuxième manche et échec total pour ma tentative violette. Il faut dire qu’avec les cartes en main de mes adversaires, la prévision n’était pas aisée (même si la moitié du
paquet, en gros, n’est pas joué sur une manche)… |
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Distribution des points en fin de deuxième manche… |
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En route pour la troisième manche, blindée en cartes jaunes, visiblement, pour Chantal et moi… |
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Bilan des courses (pitoyable en jaune d’ailleurs)… |
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Et les scores associés… |
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Nous sommes à présent dans la quatrième manche… |
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Fin de quatrième manche, plutôt à mon avantage… |
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Les scores… |
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La cinquième manche démarre, avec de gros risques pour Franck (un joli triple sur au moins 6 cartes violettes)… |
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Fin de la manche, qui paie pour Franck (et moi aussi, avec un X2 aussi lucratif que son X3 : 6 points chacun)… |
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Les scores avant la sixième manche, peut-être la dernière (seule la colonne jaune n’a pas de marqueur à hauteur de la case 5)… |
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Sixième manche, contradictoirement positionnée pour Franck et moi dans la fameuse colonne jaune… |
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La révélation est sans appel : la partie va s’achever… |
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Dernier décompte des scores et avantage pour moi, au-delà de la case 5 dans les 5 colonnes. Franck en couine encore : avec ses 3 colonnes à 10, il se sentait fort mais, en fait, il
ne pouvait plus progresser que dans 2 colonnes, au contraire de moi qui pouvait le faire sur plus… |
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Bilan synthétique :
On a aimé
– La notion de pari qui marche nickel, rappelant quelque peu le beaucoup plus joli Manila,
– La pureté de la règle et du matériel, sans artifice aucun,
– Les contraintes liés à la perte de ses disques : mieux vaut, alors, prendre des risques de fou pour récupérer ses disques perdus auparavant…
On a moins aimé
– Le look du jeu, quand même 🙂
– La durée excessive de cette partie,
– L’impression de ne pas maîtriser grand chose, au fond, même si ce n’est pas vraiment désagréable… |
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Scores de la partie :
Chantal (rouge) : 18 (8+10)
Franck (jaune) : 30 (10+10+10)
Ludo le gars (vert) : 40 (6+8+9+8+9)
Note du jeu (sur cette partie) : 13 / 20
Durée de la partie : 1 heure 45 minutes
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