La boîte de ce jeu est incroyablement lourde et déséquilibrée, la faute à des briques en vraie brique qui ont tendance à se promener à l’intérieur et à tout casser le thermoformage.
J’aime beaucoup le look de l’illustration : reste à voir si le thème du jeu est fidèlement exploité et si on se sent vraiment dans la peau de ces richissimes et influents nobles
italiens… |
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La mise en place, à deux joueurs, consiste à positionner deux hexagones (chacun divisé en 3 losanges colorés) côte à côte, sans que deux couleurs identiques soient connectées.
Tristan et moi démarrons avec 4 hexagones supplémentaires chacun, que l’on positionnera par la suite, quelques jetons et 10 tours de briques colorées qui vaudront chacune un point
de victoire une fois construite… |
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A son tour, tant que l’on en a encore, on positionne un hexagone en respectant la règle de non adjacence de couleurs identiques, mais auparavant on pose un jeton de famille sur l’un
des losanges (=guilde). Ce sont ces jetons qui permettront, ou pas, de construire nos fameuses tours… |
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Tristan hésite sur l’hexagone à ajouter, sachant qu’en tant que premier joueur il a quand même un avantage non négligeable à mon avis dans l’optique de construire sa première tour.
En effet, pour ce faire, il faut réussir à avoir 4 jetons dans 4 guildes de différentes couleurs adjacentes et on fait le choix d’une guilde qui recueillera la tour, en supprimant
les jetons qui s’y trouvaient (donc, je risque fort d’en perdre un qui m’aurait été bien utile)… |
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Démonstration de la construction de la première tour de Tristan : il a réussi à avoir quatre jetons jaunes dans 4 guildes différentes adjacentes, ce qui lui permet de construire une
tour… |
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Il choisit de la placer sur la guilde violette et il retire de celle-ci son jeton, certes, mais surtout le mien que je comptais bien utiliser pour construire une tour également… |
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Voici la vue générale une fois que nous avons terminé de placer nos quatre hexagones chacun. Le plan de jeu est ainsi construit et ne sera plus modifié jusqu’à la fin de la
partie… |
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Je laisse Tristan prendre de l’avance au niveau du nombre de tours, car je mise sur un partage, à mon avantage du terrain de jeu (on n’est pas obligé de construire dès que la
configuration de 4 jetons adjacents est atteinte)… |
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On voit que Tristan possède trois tours contre une seule pour moi, mais on voit aussi que je contrôle une zone territoriale plus grande que lui avec mes jetons marron. Rien ne
l’empêche de venir y placer quelques jetons, mais je possède une avance de pose dans cette zone à gauche, laquelle lui sera donc plus difficile pour construire. A noter que si l’on
construit une tour et qu’il reste alors des configurations de quatre jetons valides, on est obligé d’en construire une autre au tour prochain. Cette règle, peu élégante, ne me
convainct guère, mais elle est clairement écrite de cette manière dans la version anglaise du jeu… |
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La fin de partie arrive lorsque l’un de nous a construit ses 10 tours (ce qui n’est pas le cas) ou que l’on ne peut plus construire du tout (c’est le cas). On voit donc que ma
stratégie d’attente et de contrôle global de zones a bien fonctionné. Malgré tout, je tire mon chapeau à mon fils qui, le premier, a vu l’intérêt de placer deux jetons à lui sur
un même losange, m’en fermant du coup l’accès (limite de capacité fixée à deux jetons par losange) ! Il m’empêche, donc, d’aller plus loin que les 9 tours placées (je pensais
arriver aux 10 sans sa très bonne idée, quel malin ce gamin !)… |
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Bilan synthétique :
On a aimé
– Le matériel proposé, original et agréable à manipuler,
– La simplicité efficace de la règle du jeu,
– Les possibilités stratégiques et tactiques que le jeu semble receller (en une partie, je ne peux en être sûr, mais ça m’a bien plu !),
– L’envie de revoir le jeu rapidement car il titille les neurones…
On a moins aimé
– L’odeur des composants (entre plastique et ciment : un vrai jeu qui pue !),
– La règle bizarre de l’obligation de construire s’il nous reste une configuration valide de 4 jetons alors qu’on vient de construire,
– La crainte que le jeu devienne chaotique à 3 joueurs et encore plus à 4.
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Scores de la partie :
Tristan (jaune) : 6 tours
Ludo le gars (marron) : 9 tours
Note du jeu (sur cette partie) : 14 / 20
Durée de la partie : 30 minutes
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