[11/11/2006] Fou volant (X3), ConHex (X4), Fiese Freunde Fette Feten, Defifoo marron

C’était un peu Ludophiles en Gîte en automne… Avec beaucoup moins de monde (nous étions 5 adultes et 2 enfants), avec un peu moins de jeux (mais beaucoup de nouveautés !), avec toujours autant d’envie et dans un cadre toujours aussi convivial !
Au programme : le Fou volant, à maintes reprises durant ce week-end avec les gones (je ne relaterai que 3 parties successives), Conhex, dans sa nouvelle et sublime apparence en bois (4 parties), Fiese Freunde Fette Feten, un jeu vert de l’homme aux cheveux verts qui nous aura déçu, globalement, et pourtant l’envie était là et bien là, et pour clore la première journée une partie de découverte du Defifoo marron, un jeu de cartes classiques revisité dans un emballage superbe. Quel beau week-end…

FOU VOLANT (X3) :

Chtoc ! Chtic ! Pif ! Et voilà le Fou Volant dans ses oeuvres, avec des loopings mémorables et des acrobaties dingues ! Maitena, Sylvain, Tristan et moi-même nous démenons pour l’empêcher de sacager nos poulalliers…
La règle du : « je gagne une manche, je joue la suivante avec un jeton de moins, et pour gagner la partie je dois gagner une manche où j’ai débuté avec un seul jeton » est clairement celle qui pimente ce jeu franchement indémodable…
Bilan synthétique :

On a aimé
– L’irrésistible envie d’y jouer quand le jeu est de sortie
– L’idée géniale du concepteur de proposer un jeu d’adresse qui s’adresse à tous et qui se résume à presser au bon moment sur une manette, tout en dosant sa force

On a moins aimé
– La difficulté pour un enfant de 4 ans de frapper au bon moment : mais bon, il aura le temps d’y revenir jusqu’à ses 104 ans… 😉
– L’inégalité du placement des joueurs : Sylvain précédé de Tristan, comme dire…

Scores de la partie :
(entre parenthèses le nombre de jetons en fin de chaque manche)

Maitena (jaune) : 0 partie gagnée (1, 1, 1)
Lucarty (rouge) : 2 parties gagnées (1, 1, 1)
Tristan (violet) : 0 partie gagnée (3, 2, 3)
Ludo le gars (vert) : 1 partie gagnée (1, 1, 2)

Note du jeu (sur cette partie) : 15 / 20

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CONHEX (X4) :

Magnifique réédition de ce jeu que j’avais plébiscité à mon retour d’Essen 2005 et qui, depuis, a trouvé un éditeur plus prestigieux pour le proposer au plus grand nombre. Toujours un régal et Maud et Cyrille que j’initie ce soir apprécieront. Ici, lors de ma première partie avec Maud, où elle joue les noirs et moi les blancs…
Elle se marre mais elle a du mal 😉 Normal, c’est une blonde. Non ? A h bon…. 😉 Sinon, c’est vrai que comme tout jeu de ce type, l’apprentissage y est très important et que sans expérience préalable de Twixt ou d’autres jeux de connexion, ce n’est pas très facile pour la dame…
Une première partie que je remporte assez logiquement…
Deuxième partie toujours contre Maud…
La partie se prolonge et je suis déjà assez bien placé mais l’avenir mettra en évidence que ce jeu, plus que Twixt certainement, peut offrir une chance aux novices…
La partie est terminée mais j’ai transpiré un peu plus que lors de la première, comme en témoigne ma progression blance nettement moins linéaire que précédemment.
La première partie jouée par Cyrille et il « sent » le jeu, clairement, au point de s’adjuger la première case de la partie, dans une zone où je n’aurais pas dit non…
Bonne ambiance, bonnes bouteilles, magnifique plateau et matériel de jeu : du ludique comme on l’aime…
La partie est achevée, même si la connexion blanche n’est pas avérée. Cyrille constate qu’il ne pourra pas revenir et m’accorde la victoire…
Dernière partie, contre Cyrille, et cette partie sera de loin la plus disputée de la soirée. Ici, juste après le premier tour, sans que je mette en place la règle d’adjudication possible du premier coup si estimé trop bon par le second joueur (moi)…
Machiavélique le mâconnais : il n’en est pas encore à se demander s’il n’y aurait pas quelque chose à faire mais cela ne va pas tarder…
Cette vue de la situation m’est clairement favorable mais je ne saurais pas asseoir mon avance et je vais me faire quelques suées…
On a même joué dans les coins, et ils valaient chers…
Cette fois c’est gagné pour moi mais ce fut dur…
Bilan synthétique :

On a aimé
– La magnifique qualité du matériel : du bois épais, ciré, lourd et glissant ; des billes de petite taille qui roulent dans la main, … du bonheur tactile et visuel !
– Le mécanisme d’appropriation des cases
– Un côté plus abordable du jeu (par rapport à Twixt par exemple) pour un débutant (un peu comme Cathédrale)

On a moins aimé
– ?

Scores de la partie :

Maud (noir) : 0 sur 2 manches
Cyrille (noir) : 0 sur 2 manches
Ludo le gars (blanc) : 4 sur 4 manches

Note du jeu (sur cette partie) : 19 / 20

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FIESE FREUNDE FETTE FETEN :

FFFF fait partie de ces jeux mythiques avant même d’y avoir joué, tant mes collègues ludiques rêvaient de le tester depuis le jour où je me l’étais procuré. Résultat : on le passe au crible durant ce beau week-end ludique et on se complait à se teindre les cheveux en vert en réaction à un chagrin d’amour…
Les protagonistes qui refont leur vie ce soir : Julie, qui n’accroche que très peu au thème, Sylvain, bien à fond, Cyrille, motivé pour entrer dans le jeu et Maud, celle qui voulait le plus rentrer dans ce jeu après plusieurs mois d’attente… L’ambiance vaut surtout par ce que l’on veut vivre : on en rajoute !
Les 10 cartes proposées lors du tour de jeu qui suit la puberté de chacun d’entre nous : des cartes au design excellent, au texte non moins très bon, et qui invitent à délirer…
Voilà comment on en arrive à entrer dans une secte afin de satisfaire à ses objectifs de vie. Chaque colonne du tableau individuel indique le niveau actuel du joueur dans une caractéristique donnée…
« Mais je suis stone… » semble nous confier Sylvanus l’homme aux yeux clignotants… Blague à part, il est certain que le système de jeu, très technique et calculatoire, ne correspond que faiblement au thème du jeu, rigolard et très fun…
Le plateau individuel de Julie alors qu’elle est la première à atteindre l’un de ses objectifs de vie : Millionnaire, qui lui demandait de posséder au moins 3 niveaux d’argent et 1 niveau festif. Cet objectif lui procurera 1 niveau supplémentaire de tristesse… L’argent ne fait pas le bonheur…
Une autre sélection de 10 cartes bleues, cartes que nous choisissons à tour de rôle en en réalisant l’effet, ce qui se traduit par une modification d’au moins un de ses niveaux en fonction de caractéristiques minimales…
Cyrille et Maud prennent connaissance des cartes proposées et essaient, comme tout le monde, de calculer celles qu’il leur faudrait prendre pour s’approcher d’un de leurs objectifs, sachant que, certains étant contradictoires, il convient de les réaliser dans l’ordre. Dur, dur…
Et voilà Julie qui entre brillamment aux Jeunesses Catholiques !!! De qui se moque-t-on ? 😉 Bilan : + 1 niveau en spiritisme et +2 niveaux en amis…
A mon tour de faire valoir mes valeurs : Rencontrer du beau monde, ce qui me procure tout plein de bonnes choses, dont la botte avec la jeune fille en rose, que je ne nommerai pas…
A force de vivre dehors je me construis un grand réseau d’amis : 8 ni plus ni moins, et vous noterez que je suis même le père d’un gamin que j’ai eu avec la jeune fille en rose (mais nous sommes séparés, hein, faut pas rigoler non plus)…
Le jeu est long mais on parvient à s’y amuser, grâce au thème proposé et à notre envie de le faire marcher. Ceci dit, l’adéquation thème/mécanismes est assez proche de 0…
Il en faut du matériel pour refaire sa petite vie… La partie, ici, s’approche de son terme et quel que soit le vainqueur on sera assez content, quand même, d’en avoir terminé avec ce jeu longuet longuet longuet…
Finalement c’est Cyrille qui parvient le premier à réaliser 5 objectifs de vie, sans que personne n’en fasse un seul de « public ». Afin de cerner le personnage, disons qu’il se sera révélé babacool, auteur de jeux de plateaux, marié contre son gré, adepte de la liposuccion et, enfin, qu’il aura rencontré des sacrés copains débiles (prêts à en découdre pendant 3 heures autour d’un jeu de plateau ?) ;-)))
Bilan synthétique :

On a aimé
– Le thème du jeu trop peu souvent exploité dans les jeux « modernes »
– L’idée sous-jacente des mécanismes : différents niveaux par caractéristique
– Les cartes invitant à s’immerger dans le thème (dessin, texte)

On a moins aimé
– La durée excessive de la partie pour un jeu de ce type
– La non-correspondance entre le thème (délirant) et le système de jeu (calculatoire)

Scores de la partie :

Julie (rouge) : 4 objectifs
Lucarty (noir) : 3 objectifs
Cyrille (bleu) : 5 objectifs
Maud (rose) : 2 objectifs
Ludo le gars (vert) : 3 objectifs

Note du jeu (sur cette partie) : 12 / 20

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DEFIFOO MARRON :

En voilà un jeu qui est vraiment bien présenté : un splendide sac de tissu marron, contenant un paquet de cartes, un bloc et un petit crayon pour notre les scores. Ayant reçu les 8 jeux de la gamme, j’opte ce soir pour la découverte de celui qui se rapproche le plus de mes apsirations : jeu de plis où on doit annoncer combien on en fera…
Sylvain, Cyrille et Maud acceptent de bonne grâce de clore la soirée sur ce petit jeu sans prétention. Cependant, nous sommes très rapidement déçus par le jeu : 2 cartes surpuissantes (chaos), trop de cartes écartées (de 21 à 29 sur 57 selon les manches) et trop peu de manches (5)… Surtout pour un jeu qui est clairement dérivé d’un jeu traditionnel : on espérait de la valeur ajoutée, pas de la régression…
La pile des cartes écartées : environ la moitié des cartes disponibles restera inconnue des joueurs qui doivent, pourtant, annoncer le nombre de plis qu’il s’engage à faire ! Et en plus, avec les 5 couleurs en jeu, on ne peut que très difficilement anticiper quoi que ce soit…
Le tableau de scores une fois la partie achevée. On débute avec 100 points puis on gagne autant que le nombre de plis annoncés +2 (si réussi) ou on perd l’écart entre l’annonce et la réalité (si échec). Comme le jeu traditionnel, en somme, mais avec seulement des manches de 7 à 9 cartes (puis redescente jusqu’à 7)…
Bilan synthétique :

On a aimé
– Le packaging vraiment réussi et qui invite à essayer
– Le mécanisme d’annonce de plis (même s’il n’est pas propre à ce jeu)
– La carte du bourreau : soit elle vaut 10, soit 0, selon le choix du joueur qui la joue

On a moins aimé
– Le nombre de couleurs en jeu : 5 c’est trop
– Le nombre de cartes écartées : on ne sait jamais quelles cartes sont en jeu
– Les deux cartes les plus fortes du jeu (sorcière et dragon) qui interdit toute certitude chez les adversaires

Scores de la partie :

Lucarty : 108
Cyrille : 112
Maud : 108
Ludo le gars : 94 

Note du jeu (sur cette partie) :   🙁

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