Pour notre après-midi / soirée jeux à Saint-Just d’Avray de ce samedi pré-fêtes de Noël, nous faisons deux parties de jeux : la première sur une valeur sûre, malheureusement trop peu jouée, le fameux Aqua Romana, la deuxième sur une des nouveautés sorties pour Essen, ou estampillée comme telle malgré le fait que le jeu ait déjà été édité chez Steve Jackson Games, le rigolo Revolution ! Je vous raconte tout ça…
AQUA ROMANA :
Nous jouons à trois en utilisant la mise en place imposée. Béatrice développera le réseau rouge, Tristan le jaune et moi-même le vert… |
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Après un tour de jeu, chacun a ajouté une tuile à son réseau en faisant travailler un architecte visible en enfilade d’un de ses ouvriers… |
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Très esthétique et bigrement bien foutu, le jeu séduit beaucoup Béatrice ainsi que mon gone… |
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Le premier conflit de la partie : lequel des deux réseaux sera contraint de s’arrêter ? |
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Petite vue générale alors qu’aucun réseau n’est encore arrêté… |
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Je réussis à prolonger le réseau de mon ouvrier vert sus-cité, et du coup c’est Tristan qui arrête le sien et empoche les premiers points de cette partie (2 points)… |
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Nouvelle vue générale alors que les réseaux se sont bien développés et que nous n’allons pas tarder à vouloir en arrêter certains volontairement pour éviter de tomber sur des cases
occupées sur la piste de scores… |
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Je suis extrêmement satisfait de mon travail discret mais efficace pour prolonger, jusqu’à mon ouvrier non encore parti, un réseau en devenir… Grâce à l’architecte du haut (double
courbes) je vais pouvoir m’en emparer. |
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Tristan est hyper concentré et il voit très vite ce qu’il faut faire et ne pas faire… |
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Il nous épate sur cette partie en faisant des choix pertinents à chaque coup… |
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Petite vue de la piste des scores alors que nous nous acheminons vers la fin de la partie. A noter que Béatrice est la seule à ne pas avoir placé d’ouvrier… |
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Ce qui devait arriver se produit : Béatrice termine la partie toute seule, avec pas moins de 3 ouvriers encore à placer sur la piste de scores déjà bien embouteillée… |
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La partie est terminée et je ne suis pas mécontent d’avoir atteint la case 13 avec une de mes canalisations, car cela me garantit la première place sur la piste. Béatrice regrettera
longtemps de n’avoir pas pu séparer mieux ses ouvriers (presque tous au centre du plateau à la fin, ne profitant que trop peu des constructions adverses)… |
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Bilan synthétique :On a aimé
– Le système de jeu, élégant, fluide et tendu,
– Le matériel, somptueux,
– L’originalité du mécanisme de pose de tuiles,
– L’obligation de savoir s’arrêter à temps pour certaines canalisations.
On a moins aimé
– Certains aspects automatiques assez contraignants, surtout en fin de partie. |
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Scores de la partie :
Béatrice (rouge) : 28 (26 sur les ouvriers + 2 de bonus)
Tristan (jaune) : 26 (23+3)
Ludo le gars (vert) : 36 (32+4)
Note du jeu (sur cette partie) : 18 / 20
Durée de cette partie : 1 heure
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REVOLUTION ! :
Le look délirant du jeu, avec des illustrations cartoonesques et un thème assez étrange, donne une touche sympathique à un énième jeu de majorité. Heureusement, un astucieux système
de mise cachée pour s’octroyer les pouvoirs de personnages apporte une relative fraîcheur au jeu… |
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Chaque tour se déroule en 3 phases : on place tous nos marqueurs (force>chantage>or) sur les personnages derrière son paravent, puis on révèle simultanément et on résout les
actions, et enfin on prépare le tour suivant en complétant sa main de marqueurs à 5 avec de l’or… |
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Fin du premier tour de jeu lors duquel Béatrice a placé un personnage sur la forteresse (après avoir utilisé le General), Tristan également mais sur le Champ (après avoir utilisé
l’Adliger), alors que j’en ai placé deux (un sur la Cathédrale grâce au prêtre et un sur la mairie avec l’élu municipal… |
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Petite vue de mes enchères pour le second tour : une pièce d’or sur le capitaine, une autre sur le prêtre, deux sur le brigand et un chantage sur le marchand. Le fond des cases
(rouge, rouge/noir, noir ou marron) indique ce qu’on ne peut pas mettre comme mise (le marron acceptant tout)… |
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Petite vue générale alors que les placements de chacun se concentrent sur un même bâtiment (on ne se mélange pas trop). A noter que je vais des misères à mes adversaires en
récupérant plusieurs fois le pouvoir de l’espion (remplacement d’un personnage adverse par un des miens)… |
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Ce jeu est très agréable à pratiquer, il va vite, se joue avec une très grande fluidité, même si on ne contrôle pas grand chose puisqu’on ne peut se baser presque que sur
l’intuition de ce que vont faire les petits copains… |
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Je dispose de 9 éléments pour le tour suivant, chose intéressante pour remporter jusqu’à 6 personnages et/ou renforcer ses mises sur ceux que je veux vraiment… |
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La partie approche de son terme et je la mène royalement (chaque bâtiment rapporte de 20 à 50 PV au joueur majoirtaire et je suis devant sur 4 ou 5 d’entre eux !)… |
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Nous arrivons à un dilemme : je suis le seul à avoir intérêt à ce que la partie s’arrête mais je n’ai plus qu’un personnage à poser et il reste deux cases à remplir ! Il faut dire
que j’ai placé 24 personnages contre 6 à Béatrice et 9 à Tristan ! |
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D’un commun accord, nous décrétons que le stock de chacun doit être illimité, sinon la partie ne s’arrêtera jamais, et je complète donc le dernier bâtiment. Comptage des
points… |
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Bilan synthétique :On a aimé
– La fluidité extrême des tours de jeu et la rapidité d’enchaînement de ceux-ci,
– Les couinements liés aux mises sur les mêmes personnages,
– Le système vicieux de résolution basé sur : force>chantage>or, le tout matiné de personnages bien pourris comme l’espion ou l’apothicaire,
– La simplicité de l’ensemble générant un plaisir analogue.
On a moins aimé
– Le chaos, quand même très marqué, notamment si on tombe souvent sur les mêmes personnages que les autres, mais avec une mise plus faible,
– La condition de fin de partie qui peut être mise en défaut si personne ne clôt les quartiers,
– Des scores de fin avec des écarts hallucinants : près de 100 points entre chaque joueur !!! (les quartiers sont trop valorisés et le fait que seul le premier marque semble être
un souci)
– Une relative répétitivité des tours de jeu.
Variante
Faire scorer dans les quartiers le joueur majoritaire et chaque joueur suivant à raison de /2 à chaque fois, ainsi que diviser les points lors des
égalités.
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Scores de la partie :
Béatrice (rouge) : 72 (72 sur la piste + 0 de mises restantes + 0 sur les bâtiments)
Tristan (jaune) : 163 (92+6+65)
Ludo le gars (vert) : 264 (96+8+160)
Note du jeu (sur cette partie) : 14 / 20
Durée de cette partie : 1 heure
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