A Essen 2019, l’éditeur espagnol Devir m’avait fait la démonstration de plusieurs de leurs jeux et deux m’avaient tapé dans l’œil : Kare Kare (compte-rendu à venir) et Paris La Cité de la Lumière. C’est de ce dernier dont je vais vous parler aujourd’hui…
PARIS LA CITÉ DE LA LUMIÈRE
Très joli matériel dans ce jeu à deux édité par Devir, la plus grosse maison d’édition espagnole. Amusant de lire le titre en français, sur la capitale de la France, avec un sous-titre qui est limite pas correct : « la cité lumière » aurait été plus adaptée que « la cité de la lumière »…Le plateau, qui utilise judicieusement le fond de la boîte, est vide au départ. Tout autour sont placées de splendides reproductions de cartes postales anciennes, lesquelles ne sont là que pour un effet spécial qu’elles procureront lors de la deuxième phase du jeu. Et oui, parce que le jeu va se dérouler en deux phases : pendant la première nous allons placer des tuiles carrées de rues, pendant la deuxième nous allons essayer de placer, par dessus, des tuiles de bâtiments acquis lors de la première phase…Voici l’étalage de bâtiments qu’on pourra acquérir lors de la première phase du jeu et qu’on placera, sur le plateau, lors de la seconde…Voici ma première tuile de rue que je vais devoir placer sur le plateau. Elle comprend deux cases bleues (ma couleur), une case orange (la couleur de Leila) et une case neutre (la violette). Le principe est qu’on aura le droit de construire des bâtiments uniquement sur des cases à sa couleur ou neutre.Leila a placé elle aussi une tuile avec deux cases à sa couleur, une case à moi et une case avec réverbère. Ces derniers sont utiles pour éclairer les bâtiments qu’on aura construits soi-même…Leila vient de prendre cette tuile de bâtiment à l’étalage, une tuile que, forcément, comme vous le montre, je convoitais dans l’optique de la deuxième phase… Vilaine ! 😉Et la partie se poursuit, tranquillement mais bien cérébralement quand même (car on doit prévoir exactement ce qu’on compte faire pour la deuxième phase lorsqu’on joue la première)…Dernière tuile à poser de la part de Leila. On est très près de passer à la phase 2…Voici à quoi ressemble notre quartier de Paris ce soir…J’opte pour la pose de ce grand bâtiment, sachant parfaitement où je compte le placer. A noter que le timing est hyper important car il faut savoir gérer les priorités (notamment en ce qui concerne les cases neutres et les cartes spéciales qu’on pourrait avoir envie de prendre)…Et voilà ce que cela donne ! Ah, il faut encore que je place une lanterne bleue dessus pour indiquer qu’il est mien…Au tour de Leila et ainsi de suite jusqu’à ce que tout ce qu’on peut poser le soit et que 4 cartes spéciales aient été choisies par joueur…Et la configuration finale donne ça, avec un décompte de PV qui est le suivant : – Taille des bâtiments X nombre de réverbères qui les allument, – Nombre de cases du plus grand groupe de bâtiments reliés à soi, – 3 PV en moins par bâtiment non placé, – Cartes spéciales de fin de partie : le peintre et le Sacré-Coeur.
Durée de la partie :45 minutes – Note de cette partie : 15 / 20
Scores de la partie :
Réverbères
Groupe le + grand
Non placés
Cartes bonus
Total
Leila (orange)
5+6+12
10
0
4
37
Ludo le gars (bleu)
12+2+8+6
15
-3
3
43
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé – Le look du jeu et son côté assez adorable / mignon : boîte qui sert de plateau, graphismes, reproduction de cartes postales anciennes, ...
– Le côté assez original du système en deux phases, avec un petit air de For Sale de Dorra,
– Les bons petits coups qu’on peut calculer pour taquiner son adversaire…
On a moins aimé – La prise de tête assez élevée, laquelle peut faire clairement fumer la tête des joueurs qui veulent tout anticiper de la phase 2 pendant la phase 1…
C’est ce dernier dont je vais vous parler ou C’est de ce dernier que je vais vous parler…
Dont fait office de « de qui » ou « de quoi »…
A apprendre à tes élèves alors !
😉
C’est bizarre mais ça m’écorche les oreilles quand même… Je n’arrive pas à être sûr que ta formulation est plus correcte que la mienne. Et pourtant, au niveau grammaire, je ne pense pas être une truffe !
Vu un debut de Partie sur Essen 2019, pas pour moi…
Juste par contre les cartes postales et le matériel sont somptueux…
« C’est de ce dernier dont je vais vous parler aujourd’hui… »
Ta grammaire fout l’camp Ludo !!
😉
Corrige-moi stp…
C’est ce dernier dont je vais vous parler ou C’est de ce dernier que je vais vous parler…
Dont fait office de « de qui » ou « de quoi »…
A apprendre à tes élèves alors !
😉
En toute amitié d’un fils et petit-fils d’instit’ à un instit’ !
C’est bizarre mais ça m’écorche les oreilles quand même… Je n’arrive pas à être sûr que ta formulation est plus correcte que la mienne. Et pourtant, au niveau grammaire, je ne pense pas être une truffe !
As-tu un lien / une source à me donner ? Merci
https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/2017/04/05/37003-20170405ARTFIG00015-c-est-de-cela-dont-il-s-agit-ne-faites-plus-la-faute.php
http://www.academie-francaise.fr/cest-de-cela-dont-il-sagit