[12/01/2013] Rattus Cartus, Ginkgopolis, Die Paläste von Carrara, Casa Grande

Ce week-end, c’était le Festival des Jeux, 6ème du nom, à Villefranche sur Saône, une manifestation caritative, au profit du Docteur Clown, à laquelle notre association Les Ludophiles participent depuis l’origine. Cette année, nous tenons à remercier Gigamic, partenaire de l’événement, qui nous a remis des lots pour les tombolas et des jeux pour les démonstrations.

En ce qui me concerne, au niveau des parties, en dehors des jeux effectivement présentés au grand public, j’ai aussi joué pour mon propre plaisir à :
Rattus Cartus, nouveauté que j’avais achetée à Essen 2012 et qui m’a pour le moins déçu…
Ginkgopolis, la nouveauté sortie chez Pearl Games à l’automne et qu’il me tardait d’essayer. Un bon moment…
Die Paläste von Carrara, le tout nouveau Kramer Kiesling, lui aussi sorti pour Essen. Content d’y avoir joué…
Casa Grande, un jeu de fin 2011, qui m’avait beaucoup plu au printemps dernier mais qui marchera moins bien ce soir, la faute à un point de règle litigieux que je me dois
d’éclaircir rapidement…
Enfin, je ne résiste pas au plaisir de relater la petite annecdote suivante : une dame est venue me trouver avec Rock & Broc sous le bras, voulant essayer le jeu
avec son auteur ! On y joua, donc, et on passa un très bon moment… C’est bien la première fois qu’on vient me trouver ainsi, en tant qu’auteur, pour une de mes créations avec le jeu apportée
par la personne elle-même !!!

 

RATTUS CARTUS :


La boîte de Rattus Cartus est tout bonnement magnifique, toujours dans l’ambiance particulière du monde de Rattus, superbement illustré par Alexandre Roche. La règle laisse
présager un jeu malin, tendu et sympathique. Espérons que la partie le prouvera…

Au centre, les 6 pistes d’influence sur les classes de bâtiments. A droite les deux bâtiments dans lesquels on peut entrer ce tour (une ferme et un monastère). En-dessous,
deux types de cartes spéciales : les épées et les jokers. A noter que l’on doit sélectionner, en début de partie, les types de bâtiments avec lesquels on joue, ce qui génère plus
ou moins de cartes spéciales (ici trois tas sont écartés)…

Chaque joueur, Pierre avec le pion rouge, Romain avec le pion bleu et moi-même avec le vert, est entré dans un bâtiment, puis a révélé les cartes de personnages qu’il s’était
engagé  à jouer. En général, on joue des cartes du même type, mais rien ne nous y oblige… Dans tous les cas, on progresse d’autant de cases sur la piste d’influence
correspondante, mais on prend des rats si on n’a pas joué des cartes du type correspondant…

Premier souci de thématique : on ne voit pas trop pourquoi le fait de jouer des cartes de personnages inadaptés fait prendre des rats. Ici, les pistes d’influence à l’issue
du premier tour : Pierre est monté de deux cases dans la religion, Romain et moi de 1 et 2 cases dans la paysannerie. Sachez qu’il faut terminer le premier dans un maximum de pistes
en fin de partie (c’est le but du jeu)…

Le jeu ne nous plaît pas vraiment. Très rapidement, nous le trouvons fade et sans grand intérêt, tant les coups sont automatiques (jouer un max de cartes du type correct) et
peu variés. Peut-être est-ce dû, aussi, à l’absence de cartes épées rapidement dans la partie, le hasard du tirage nous les faisant sortir (cartes du Château) dans le dernier tiers
de la partie…

Voici la situation après trois tours de jeu. Seules trois pistes ont été utilisées pour le moment. On sent déjà que le haard jouera un rôle déterminant vers la fin de partie,
tant les positions sont fluctuantes sur celles-ci et tant les points marqués sont différents : 10 PV pour le premier, 5 PV pour le second et 2 PV pour le troisième…

Pierre possède une bien belle main de cartes, ce qui est très pratique pour miser beaucoup dans un bâtiment visé et ainsi s’assurer de réaliser l’action privilège…

Rude combat : 4 cartes pour Romain, 6 pour moi et 7 pour Pierre !!! A noter que j’ai réellement joué 6 cartes du type correspondant, ce qui est bien pratique pour éviter les
rats…

Ne nous y trompons pas : Romain n’est pas plus fan que nous du système de jeu

Dernier affrontement de la partie, avec une épée pour Pierre et une pour moi, lesquelles ne comptent pas pour un personnage mais permettent de prendre la moitié des cartes du
joueur qui a joué le moins d’épées (Romain). Le souci, c’est que cet oiseau a joué toutes ses cartes sauf une ! Du coup, personne ne lui prend rien et il est le seul à progresser
sur la piste d’influence de la bourgeoisie, doublant tout le monde d’un coup…

Les pistes d’influence une fois la partie achevée, avec le bilan suivant : Pierre, une fois premier quatre fois deuxièmes et une fois troisième, Romain quatre fois
premier et deux fois troisième, Ludo une fois premier et trois fois deuxième. Il faut ajouter à ça d’autres petites sources de PV et on connaîtra le vainqueur…

Une bonne idée du jeu avec le total de nonnes (symboles de pions roses au centre des cartes) qui doit au moins atteindre le nombre de rats que l’on a empoché chacun, sinon on
est éliminé. Dans cette partie, il ne fallait pas avoir plus de 11 rats (on ne le sait qu’à la fin mais on pouvait utiliser la tente de la cartomancienne pour en avoir un ordre
d’idée en cours de partie)…
Bilan synthétique :

On a aimé
– Le look des composants, toujours aussi superbes,
– Le fait de pouvoir jouer des cartes de personnages différentes de celles requises dans les bâtiments (et usurper leur place),
– L’élimination, en fin de partie, des joueurs ayant plus de rats que de nonnes représentées sur les cartes mises de côté au départ..

 

On a moins aimé
– Le manque de relief du jeu, son côté fade et peu vivant,
– L’impression que les positions peuvent changer du tout au tout sur les pistes d’influence et que les points attribués sont trop différenciés,
– Le thème carrément absent et à cent mille lieues de la qualité de celui présent dans la version plateau de Rattus,
– La fausse impression de trouver des ressemblances avec l’excellent Medici…

 

 

Scores de la partie :

 

PV Influence Cartes Perso. Cartes Epées Rats Total
Pierre (rouge) 2 2+5+10+5+2+5 0 2 8 33
Romain (bleu) 3 10+2+2+10+10+10 0 0 8 47
Ludo le gars (vert) 3 5+10+5+0+5+0 2 0 11 30

 

 

Note du jeu (sur cette partie) : 10 / 20


Durée de la partie : 30 minutes

 

 

 

 

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GINKGOPOLIS :


Cette fois, je vais -vraiment- y jouer à ce Ginkgopolis… Dans ce jeu, on construit collectivement une ville constituée de 3 types de bâtiments : les jaunes,
sources de PV, les rouges, sources de marqueurs personnels, les bleus, sources de nouvelles tuiles de bâtiments…

Le plateau, initial, est composé de 3 fois 3 tuiles, numérotées de 1 à 3 dans chaque couleur. Autour se trouvent des jetons avec des lettres, sur lesquels on pourra ajouter
des tuiles de bâtiments (et étendre le plateau). A proximité, on a une pile de cartes renfermant celles portant les mêmes numéros que les tuiles de bâtiments en jeu, ainsi que les
lettres de A à L.

Au départ, chacun possède un set de 3 personnages, indiquant une config de départ personnelle. Derrière son paravent, chacun stocke ses biens : deux tuiles de bâtiments en ce
qui me concerne (dont un magnifique 20 bleu !), quatre marqueurs verts et 3 PV…

Petite vue en fin de premier tour. Romain en noir, a urbanisé sur la lettre H, Pierre en rose a élevé un deuxième étage n°12 rouge sur le bâtiment n°1 jaune, Thibault en
naturel a juste joué une carte pour exploiter une tuile sans en poser de nouvelle, quant à moi en vert j’ai posé un nouvel étage n°15 rouge sur le n°2 bleu…. Les gros marqueurs
gris sont là pour rappeler que les cartes avec ces n° seront à ajouter dès que la pioche sera épuisée…

Ajout d’un nouveau cylindre gris, un peu plus tard, alors que le plateau s’est bien développé. A noter que le nombre de marqueurs, posés sur les bâtiments, correspond au
nombre d’étages de ce bâtiment. Et, il y a à bien penser avant de recouvrir un bâtiment : couleur différente ? paiement d’un marqueur de plus ; 3ème étage ? 3 marqueurs à poser
(venant de derrière son paravent) ; marqueurs adverses ? PV pour le joueur et récupération de ses marqueurs derrière son paravent…

Autre facette intéressante : le pourquoi on recouvre les bâtiments ! D’abord, cela permet de récupérer la carte du bâtiment recouvert et de la placer devant soi pour profiter
de l’effet inscrit en bas. Ensuite, cela permet de bien préparer la fin de partie, lors de laquelle seront scorées toutes les zones d’au moins deux bâtiments adjacents de la même
couleur, avec beaucoup de points pour le joueur avec le plus de marqueurs et un peu moins pour le deuxième. Oui, oui, ce jeu donne à penser…  😉

A ce moment de la partie, je possède 5 cartes devant mon paravent, lesquelles bonifient surtout mes actions liées à l’urbanisation sur les lettres. En effet, j’empoche à
chaque fois une tuile, un marqueur vert et 1 PV ! Les deux autres cartes me rapportent un marqueur et une tuile lorsque je recouvre un bâtiment existant. Derrière mon paravent, j’ai
pas mal de PV pour le moment et 4 tuiles, ce qui est tout à fait convenable aussi…

Le jeu est un jeu à combo de cartes et tuiles, et c’est clairement là que je n’adhère pas complètement… Mais, force est de reconnaître que le système tourne super bien et
que je me prends complètement au jeu, même si j’ai du mal à en maîtriser toutes les finesses. A côté de moi, Thibault en capte encore moins ! Mais bon, d’après Romain qui maîtrise
le jeu, je suis baleze au niveau de ma combo sur l’urbanisation et je sais en profiter, donc je me dis que ça peut le faire…

Pierre, qui y avait joué la veille, avait bien envie de revoir tourner la bête… Et ça lui plaît, manifestement…

Mon gros dilemme de la partie : je joue une tuile de bâtiment n°20 jaune pour recouvrir la n°20 bleue (que je possède). Ce faisant, je vais empocher la carte n°20 bleue,
laquelle me rapportera 9 PV en fin de partie. Mais fais-je bien ? N’aurais-je pas pu / dû profiter de ce 20 jaune pour la mettre ailleurs ?

Bon, voilà c’est fait, je viens de placer cette fameuse tuile n°20 jaune et la carte correspondante ne va pas tarder à rejoindre la pile de cartes de la pioche…

Vue générale, alors que la pile de tuiles disponibles a été éûisée. Originalité : chacun sélectionne, depuis son stock, combien de tuiles il daigne bien rendre à la pioche,
moyennant 1 PV par tuile !!!

Au final, 9 tuiles sont rendues par les joueurs, la partie s’achevant pour de bon dès que cette pile aura été épuisée…

Ca y est, après deux tours additionnels, la partie s’achève sur cette configuration, et j’ai réussi à relier, non sans mal,  les bâtiments jaunes en bas à gauche. Yes
!

Les éléments de Romain en fin de partie…

Ceux de Pierre…

Ceux de Thibault…

Et les miens…
Bilan synthétique :

On a aimé
– Le draft en début de chaque tour, sympa et pas trop déterminant me semble-t-il…
– Le nombre limité d’actions disponibles, sans pour autant que le jeu soit limité stratégiquement !
– Les hésitations de la première partie, incitant à réessayer pour aller plus loin, mieux comprendre les rouages de ce jeu assez original,
– L’acquisition des cartes qui oblige à bien anticiper, car si l’on vise une carte, on doit d’abord s’assurer que le bâtiment est construit, puis que la carte intègre la pioche,
puis qu’on l’a en main, puis qu’on peut effectivement recouvrir le bâtiment correspondant ! Ca donne forcément à penser…

 

On a moins aimé
– Le look des illustrations, je n’adhère pas, désolé,
– Les combos de cartes, surtout lorsqu’on empoche de plus en plus selon l’action réalisée, trop « grosbillesques » à mon goût,
– Les changements de majorité et de couleurs dans les zones de bâtiments, particulièrement vers la fin de partie : prévoit-on vraiment ?

 

 

Scores de la partie :

 

PV Quartiers Cartes Jetons Total
Romain (noir) 5 15+13 2+9 2 46
Pierre (rose) 27 6+7 12+2 0 54
Thibault (naturel) 25 2+6 0 4 37
Ludo le gars (vert) 20 4+14 9+7+3+6 0 63

 

 

Note du jeu (sur cette partie) : 15 / 20


Durée de la partie : 1 heure 30 minutes

 

 

 

 

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DIE PALÄSTE VON CARRARA :


Les palais de Carrare est le nouveau jeu, en grosse boîte, des compères Kramer et Kiesling, gage de qualité s’il en est… Dans ce jeu, au look blanchâtre, marbré, qui ne
nous sied guère, on va tenter de construire les palais les plus lucratifs dans les 6 villes du jeu. Le tour de jeu, dans sa version de base, est hyper simple et c’est un très bon
point…

A son tour, on peut soit acheter des ressources en fonction des prix affichés sur la roue (après avoir tourné celle-ci d’un cran et ajouté suffisamment de ressources du sac
pour qu’en tout il y en ait 11), soit construire un palais dans une ville (en défaussant les ressources requises en fonction de la ville où on veut le construire), soit enfin
provoquer un décompte d’un type de palais ou d’une ville. Ce dernier point est le point intéressant car il est très intéractif : chaque ville ne peut être décomptée qu’une fois
pour l’ensemble des joueurs !

Nous jouons à quatre, Romain avec les pions bleus, Tristan les jaunes, Nathalie les rouges et moi-même les verts. Ici, Tristan alimente la roue et va procéder à des achats. A
noter qu’en début de partie, on s’emballe clairement sur les achats, vidant de manière quasi-systématique le secteur choisi (ce qui nous assassine nos finances !)…

Le premier palais que je construis est une bibliothèque dans la ville de Lucca. Pour ce faire, je défausse 4 ressources (une combinaison de blanches, jaunes et rouges).
Lorsque je provoquerai un décompte sur les bibliothèque ou sur la ville de Lucca, j’empocherai 4 fois 2 PV, ce qui me semble plutôt pas mal, surtout provoqué dans les deux cas…

Jugeant que placer des bâtiments d’un même type, qui plus est dans une même ville, doit me permettre d’économiser plus tard le nombre d’actions requises pour les décompter,
tant sur le type de bâtiments que sur la ville, je place rapidement une seconde bibliothèque sur Lucca, cette fois en défaussant pas moins de 5 ressources. Chacun des deux décomptes
me fera empocher 18 PV, ce qui devient assez fantastique, pour seulement 2 bâtiments construits…

La partie est bien sympa, avec un jeu qui tourne pile-poil, sans fioritures inutiles. Dans la boîte se trouve une enveloppe, avec un gros stickers dessus, indiquant de ne
surtout pas l’ouvrir avant d’avoir joué plusieurs parties de la règle de base ! En fait, il y a une extension de proposée, celle-ci intégrant des cartes d’objectifs, notamment,
rendant le jeu plus exigeant…

Ca y est, je stocke comme un dingue, maintenant que les secteurs ne sont plus aussi vidés qu’avant : 9 ressources, certes moins tape à l’oeil que les blanches, mais 9
ressources quand même ! Mon objectif, maintenant, est de récupérer de l’argent en décomptant des palais construits sur des villes rapportant de l’argent. Mais il faudra déjà que je
les construise…

Tristan est le premier à scorer, suite à un décompte lui rapportant 4 PV. La fin de partie semble loin, mais je commence à me dire qu’il ne faudra pas traîner de trop, car
les objets obtenus lors des décomptes (il y en a de 6 types) vont rapidement s’épuiser lorsque les décomptes vont s’enchaîner…

Et c’est Romain qui décompte la ville de Pisa, ayant construit les au moins deux palais requis pour en avoir le droit. Ce faisant, plus personne ne pourra décompter
Pisa…

Je poursuis sur mon idée de construire des palais le plus regroupés et similaires possibles, puisque sur mon plateau figurent maintenant deux cathédrales sur la ville de
Viareggio, laquelle sera susceptible de me rapporter de l’argent…

On ne doit plus être très loin de la fin, la dernière tuile de palais ayant rejoint le plateau de jeu ! A noter que je fais couiner ma voisine, provoquant le premier gros
décompte d’une longue série, poursuivie par Romain et Tristan, épuisant très rapidement les fameux objets sources de 3 PV chacun ! Mais Romain est mieux placé que moi, m’ayant
contraint à décompter Lucca avant Viareggia, puisqu’il y a construit son deuxième palais (si je ne le faisais pas, il décomptait cette ville à mon nez et à ma barbe)…

La partie est terminée et le moins que l’on puisse dire c’est que cette accélération des décomptes a généré un superbe stress final, alors que le jeu était plutôt hyper
paisible auparavant… Romain a déclaré la fin de partie, prouvant qu’il avait joué au moins 4 pions de décompte, empoché au moins 6 objets et construit pour un total d’au moins 20
ressources. Du coup, il gagne 5 PV de plus, ce qui pourrait bien être déterminant…

Le plateau de Romain, avec 7 palais construits et 10 objets empochés. Un tueur !

Le plateau de Tristan, avec 7 palais construits également et 9 objets. Très bon aussi, malgré des décomptes moins lucratifs que son voisin (il a moins construit dans les
villes de gauche)…

Le plateau de Nathalie, avec 7 palais également mais seulement 3 objets empochés, ce qui s’avérera clairement insuffisant. A noter que, probablement, sur une autre partie,
nous jouerions de manière plus pressée au niveau des décomptes, afin de ne pas se retrouver avec si peu d’objets…

Mon plateau, avec 7 palais comme mes petits camarades de jeu, et 9 objets. Le bilan est donc plutôt réussi, surtout qu’avec 4 fois la bibliothèque, ce seul décompte m’a bien
rapporté, de même que les 3 cathédrales, lorsque j’ai décompté la ville de Viarregia. Mais Romain a eu 5 PV de bonus…
Bilan synthétique :

On a aimé
– L’évidence de la règle de base, offrant un jeu bien huilé, presque un peu lisse, et des tours de jeu qui s’enchaînent avec bonheur,
– L’accélération finale vécue ce soir, ne laissant pas de place à l’improvisation,
– La fin de partie décrétable par un joueur, ce qui augmente le stress et les urgences,
– Les multiples manières de jouer : va-t-on construire des bâtiments identiques ou différents ? dans des villes de renom ou de miteux villages ? faut-il décompter rapidement ou
attendre d’être blindé en bâtiments ? …
– L’extension offerte dans la boîte de base, promettant de nouveaux défis après quelques parties…

 

On a moins aimé
– Un côté un peu trop lisse et convenu, même si c’est aussi une qualité du jeu,
– Les tons blanchâtres du matériel, donnant au jeu un air de prototype (trois ou quatre personnes me l’ont dit ce jour !),
– La place dans l’ordre du tour, lors de l’accélération finale, laquelle peut générer de gros écarts si on ne l’a pas anticipé ou si on est mal placé (si votre voisin de guche
lance le premier gros décompte, suivi par les autres joueurs, vous n’aurez sûrement que vos yeux pour pleurer).

 

 

Scores de la partie :

 

Piste Bâtiments Objets Argent Bonus Total
Romain (bleu) 25 22 30 0 5 82
Tristan (jaune) 17 21 27 1 0 66
Nathalie (rouge) 27 20 9 1 0 57
Ludo le gars (vert) 24 20 27 1 0 72

 

 

Note du jeu (sur cette partie) : 15 / 20


Durée de la partie : 1 heure

 

 

 

 

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CASA GRANDE :


La boîte de Casa Grande est magnifique, avec ses tons rougeoyants et son look à l’ancienne… Encore un jeu d’urbanisme, le troisième de la journée !!!

Philippe, peu adepte des jeux en 3D, ce que j’ignore, fait donc l’effort de nous accompagner sur celui-ci. Romain, lui, évidemment, va beaucoup apprécier ce système de
construction de blocs et de plateformes…

Après quelques tours, les plateformes commencent à bien monter, mais nous sommes gênés par un point de règle, lequel nous pourrit clairement la partie : a-t-on le droit de poser
directement un bloc sur un autre, sans plateforme intermédiaire ? La règle dit que oui, mais aucune photo ne présente cette situation comme valide, alors qu’elles sont nombreuses
les photos et autres schémas pour illustrer la règle… Dans le doute, et comme lors de notre partie de découverte, nous l’interdisons, mais cela semble limiter les possibilités du
jeu

Petite vue générale, un peu plus tard, avec au premier plan la fameuse piste de points d’influence, laquelle rapporte 9 PV (un billet de 9) dès que son pion y parvient. Mais
ces fameux points d’influence servent aussi à modifier le résultat du dé, donc on est souvent confronté à un dilemme entre faire monter son pion (case des angles) pour atteindre la
case 9+ souvent et empocher des PV, et utiliser ces points pour construire plus précisément où on le souhaite…

Il a de la gueule ce Casa Grande au fur et à mesure que la partie progresse…

Loïc, qui nous accompagne ausi sur ce jeu, semble trouver le jeu intéressant, même si lui aussi est gêené par cette fameuse règle bizarre sur l’empilement des blocs. J’ai
posé la question sur Tric Trac et
sur BGG mais pour l’instant les réponses sont maigres…

La partie s’approche de son terme et on a de plus en plus de mal à pouvoir continuer à élever nos constructions, d’autant plus qu’il est interdit de placer une même
plateforme directement au-dessus d’une autre (séparées par des blocs)…

Vue de dessus un tour ou deux avant la fin…

Magnifique édifice que nous obtenons là ! Vivement que soit éclairci ce point de règle litigieux, ce sera profitable au plaisir sur ce jeu, car là, on est un peu resté sur
notre faim…
Bilan synthétique :

On a aimé
– Le look du jeu : sa boîte, son matériel, son édifice final,
– La simplicité de la règle et son efficacité,
– Une certaine élégance globale, alliée à une touche un peu ancienne du jeu

 

On a moins aimé
– Le fameux point de règle litigieux, lequel nous a quand même bien entamé le plaisir ludique ce soir…

 

 

Scores de la partie :

Philippe (blanc) : 79  
Romain (gris) : 104
Loïc (rouge) : 68 
Ludo le gars (orange) : 124

Note du jeu (sur cette partie) : 15 / 20


Durée de la partie : 1 heure 15 minutes

 

 

 

 

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6 commentaires à propos de “[12/01/2013] Rattus Cartus, Ginkgopolis, Die Paläste von Carrara, Casa Grande”

  1. Bonjour à tous,

    Pour Ginkgopolis

    Je suis content de voir que pierre a rejoué le lendemain. Je l’avais senti septique après sa partie découverte du 11/01 avec moi. Pour Romain j’espère rapidement le croiser pour
    rejouer à ce jeu que j’aime beaucoup.

    Je suis plutôt d’accord avec le bilan. A la question prévoit-on vraiment ? Je dirais : plus le nombre de joueur est grand moins l’on prévoit. Les fins de parties à 2 ou
    3 joueurs sont moins aléatoires. A 5 joueurs c’est impossible.  Mais il y a d’autres moyens de gagner des points il ne faut pas mettre ces œufs dans le même panier 😉

    En tout cas merci pour ce résumé.

    As-tu expliqué les règles a Thibault ? Si oui as-tu trouvé cela facile ?

    Le jeu est simple mais les règles sont difficile a expliquer, suis-je le seul a penser cela  ?

    Renaud

  2. J’ai acheté Casa Grande un peu à cause de toi, il y a quelques temps. J’avais lu ton retour et je l’avais trouvé en promotion dans un hypermarché allemand. Pour le point de règles de Casa Grande,
    mes connaissances dans la langue me permettent de dire : un bloc doit toujours être posé sur un autre bloc. Il n’est pas nécessaire d’y intercaler une plateforme.

    J’ai cru comprendre qu’Oya le distribue en France et qu’ils ont fait une règle française. Il serait peut être intéressant de leur demander une confirmation.

  3. Bonjour à tous,

    Pour Ginkgopolis

    Je suis content de voir que pierre a rejoué le lendemain. Je l’avais senti septique après sa partie découverte du 11/01 avec moi. Pour Romain j’espère rapidement le croiser pour
    rejouer à ce jeu que j’aime beaucoup.

    Je suis plutôt d’accord avec le bilan. A la question prévoit-on vraiment ? Je dirais : plus le nombre de joueur est grand moins l’on prévoit. Les fins de parties à 2 ou
    3 joueurs sont moins aléatoires. A 5 joueurs c’est impossible.  Mais il y a d’autres moyens de gagner des points il ne faut pas mettre ces œufs dans le même panier 😉

    En tout cas merci pour ce résumé.

    As-tu expliqué les règles a Thibault ? Si oui as-tu trouvé cela facile ?

    Le jeu est simple mais les règles sont difficile a expliquer, suis-je le seul a penser cela  ?

    Renaud

  4. À propos de CASA GRANDE. Oui je sais, le post est très vieux mais si jamais vous n’avez pas de réponse. La règle me parait claire sur ce sujet. On a le droit de poser un bloc sur une de nos plateformes ou sur un de nos blocs (notre couleur) autrement on ne peut placer un bloc que sur une PLATEFORME d’une autre couleur. On a pas le droit de poser un bloc de notre couleur sur un bloc d’un autre couleur.

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