Participants
– Jean-Noël, cousin par alliance, amateur de jeux funs mais qui insiste vraiment pour qu’on joue ensemble : ce sera donc Age of Steam 😉
– Jérôme, le fou-dingue des jeux de trains et autres réseaux, qui perdra les pédales lors de cette partie,
– Lolive, qui venant de se procurer ce jeu (et l’extension tant qu’à faire…) est ravi de se faire expliquer les mécanismes,
– Jean-Jacques, copain de Lolive, visiblement hard-core gamer et de la génération des Advanced Civilization et autre Cosmic Encounter,
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Trop motivé pour ce jeu ce soir notre groupe de joueurs ! Une réelle envie de découvrir, ou
redécouvrir, comment Martin Wallace a conçu son jeu de trains, et particulièrement l’extension de l’Angleterre ou de l’Irlande. Comme nous sommes 5 à table, ce sera l’Angleterre, avec son unique ville rouge et sa très ludique jouabilité.
Comme toujours, et en tout cas depuis le 31 janvier (thématique des Ludophiles), je me colle à l’explication d’une règle complexe, longue à décortiquer, même si je suis vraiment en terrain de connaissance.
Enfin, il faut bien y passer pour que chacun puisse jouer à Age of Steam en totale confiance.
Après 45 minutes d’un exposé rigoureux de ma part, chacun prend une couleur de marqueurs et la partie peut débuter. Les couleurs de chacun :
noir pour Jean-Noël, jaune pour Jérôme, violet pour Lolive, rouge pour Jean-Jacques et vert pour Ludo le gars.
Décompte final
Durée de la partie : 3 heures – Mise en place du
jeu : 15 minutes – Explication des règles : 45 minutes
Ludo le gars remporte cette partie avec un total de 60 points, devant Jean-Noël
et Lolive avec chacun 44 points, Jean-Jacques avec 23 points et Jérôme
en faillite au dernier tour.
Le détail est le suivant :
Piste de revenus
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Liaisons
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Titres émis
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Total
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Jean-Noël (noir) |
23 (soit 69 PV)
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14 (soit 14 PV)
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13 (soit -39 PV)
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44
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Jérôme (jaune) |
-15 (soit -45 PV)
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15 (soit 15 PV)
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15 (soit -45 PV)
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-75
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Lolive (violet) |
22 (soit 66 PV)
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17 (soit 17 PV)
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13 (soit -39 PV)
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44
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Jean-Jacques (rouge) |
16 (soit 48 PV)
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17 (soit 17 PV)
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14 (soit -42 PV)
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23
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Ludo le gars (vert) |
24 (soit 72 PV)
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18 (soit 18 PV)
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10 (soit -30 PV)
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60
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Débriefing
Et une partie de plus ! D’un jeu toujours aussi excitant, même s’il a
fait dire à Jean-Noël « Et vous venez ici pour vous détendre
??? ». Sa remarque est pourtant adaptée car on a pas mal fait travailler
nos têtes ce soir, avec de grands moments de réflexion, comme lors
du dernier tour où j’ai beaucoup cogité sur le meilleur emplacement
de la ville noire que je voulais placer.
Au niveau des enseignements du jeu et des erreurs des uns et des autres, nous
pouvons dire que :
– Une erreur d’un $ lors des enchères peut être cruciale (Jérôme)
ou récupérable (Ludo) si cela n’influe pas sur le revenu que l’on
aura à l’issue du tour. Dans mon cas, j’ai misé 4 au lieu de 3
car je croyais avoir 10 $ et non pas 9, et que j’en avais besoin de 6 pour construire
3 tronçons simples (mais en premier) dans ce tour de jeu. Comme tout
le monde s’était couché, j’ai bel et bien fini premier joueur
mais il m’a fallu réfléchir démesurément pour trouver
une solution viable pour m’en sortir (liaison en deux temps de la ville de Londres
à la ville D, voir photos).
– Bien que l’on puisse croire qu’avoir le maximum de locomotives
soit forcément un avantage précieux, il s’avère que cela
n’est pas obligatoire du tout. Ainsi, ce soir, j’ai acquis 5 locomotives, pour,
au final, ne jamais avoir besoin de plus de 4 liaisons ! Comme quoi, les idées
toutes faites…
– Une gestion optimisée du nombre de ses titres émis et un certain
contrôle de soi dans les enchères sont assez souvent corrélés
avec la victoire. Ce soir, j’ai fait de gros efforts pour rester calme et m’adapter
à ce qu’il restait plutôt que de me lancer dans des émissions
de folie et des enchères très hautes. Et ça a marché
plutôt bien (je termine avec 3 titres de moins que le joueur suivant).
– Lorsque l’on débute dans ce jeu, on commet en général
deux erreurs classiques et assez proches : on ne joue que trop peu de tuiles
complexes pour remplacer avec pertinence des tuiles simples (on croit que cela
coûte cher mais cela n’est pas vrai puisque l’influence du relief ou du
nombre de sorties dans une petite ville ne comptent pas) et on a tendance à
croire que par un côté de l’hexagone d’une cité on peut
arriver à plusieurs, ce qui est bien entendu archi-faux). Au final, après
plusieurs parties consécutives, je trouve que l’on commence à
bien lire le jeu et que les remplacements de tuiles sont beaucoup plus régulières
et bien plus faciles à concevoir.
– Une dernière remarque concernant l’urbanisation : Lolive l’a utilisée
à outrance ce soir, jusqu’à ce que les autres joueurs s’en mêlent,
dont moi-même lors du dernier tour de jeu. C’est à ce moment que
j’en ai saisi la grande puissance, chose qui m’échappait jusqu’alors.
Je pense que cette action devrait faire partie du panel de mes favories pour
mes parties ultérieures…
Age of Steam est un vrai gros jeu, mon incontestable jeu
du moment et je ne suis pas le seul, si je me réfère au nombre
de messages en ce moment sur TricTrac et les louanges exprimées par leclub
grenoblois Jeux en Société (que je salue au passage : Reixou,
Frédérick, FX et les autres).
A quand une rencontre ageofsteamièsque entre nos deux clubs régionaux
? Au moins pour les secondes Rencontres du Web Ludique en septembre 2004…