[12/03/2011] Loch Ness, Bugs

Cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas réunis, entre ludophiles, dans la fameuse Salle des Anciens (rénovée) de Saint Just d’Avray. Aussi, aujourd’hui, j’avoue avoir une envie toute particulière de m’éclater ludiquement parlant…
Profitant de la venue de jeunes joueurs en familles, nous nous lançons dans des parties plutôt cool, avec pour débuter en ce qui me concerne, une partie du tout chaud reçu Loch
Ness
(à ne pas confondre avec son homonyme, sorti aussi récemment, chez Hans Im Glück). Ce jeu, distribué en France par Gigamic, est mignon tout-plein et il nous permettra de passer un très bon moment avec l’une de mes participantes aux parties les plus jeunes : Maya 4 ans et demi !
Ensuite, une partie de Bugs, un jeu passé totalement inaperçu lors de sa sortie au salon d’Essen 2010, édité par Valley Games, se révélera être très agérable à pratiquer, bien
tendu, avec le temps que l’on ne voit vraiment pas passer…

 

LOCH NESS :

 


Superbe look original pour ce jeu, certes enfantin, mais qui plaît bien à ma sensibilité d’adulte grand enfant, qui aime toujours autant les monstres imaginaires et autres créatures
fantastiques…

Le plateau représente le lac du Loch Ness, dans lequel il s’agira de photographier Nessie avec le meilleur rendu. Pour ce faire, chacun dispose de deux photographes, lesquels
seront positionnés tout autour du lac, déplaçables évidemment, afin de saisir le monstre lorsqu’il sort la tête de l’eau !

Maya, 4 ans et 1/2, est en train de faire progresser le monstre rose suite à son lancer de dé (obtention d’un 5). Le monstre doit suivre les cheminements noirs du plateau, sachant
qu’il y a quelques embranchements et donc des choix à faire. L’une des difficultés, pour les plus jeunes, est de fair suivre le corps de Nessie et sa queue, ces éléments étant
physiquement séparés de la tête…

Après ce déplacement, tous les photographes présents sur des pontons, avec le même symbole que l’une des trois cases occupées par Nessie, pourront le photographier. Sur cet exemple,
Maya (rouge) pourra tenter 3 photographies avec son pion rouge (pioche de 3 tuiles du sac, une à une, avec conservation de celle de son choix, sachant que celles non conservées sont
remises dans le sac en fin de tour). Tristan (jaune) pourra tenter 2 photos, moi-même (vert), aucune…

Les tuiles conservées sont étalées face visible devant soi, leur valeur oscillant entre 1 (photo de mauvaise qualité, floue, avec un obstacle ou surexposée) et 5 (photo artistique,
avec personnes au premier plan devant le monstre parfois)…

Le matériel est vraiment de toute beauté et c’est bien cela qui me plaît le plus dans ce jeu. Ici, on voit que Nessie a été se promener dans une zone du plateau où il n’avait pas
encore été, avec seulement deux photographes pour l’accueillir…

A son tour, on choisit soit de jeter le dé pour déplacer Nessie et permettre à chacun de faire des photos, soit de déplacer un de ses photographes sur un ponton libre. Après avoir
amené un de mes photographes à droite au tour précédent, j’ai obtenu une vague sur le dé : du coup, je fais plonger Nessie et le remettrai où bon me semblera …

Evidemment, je n’hésite pas longtemps et fais ressortir Nessie sur la droite du plateau, non loin de mon photographe, même si je ne serai pas le seul à en profiter… Après
réflexion, et surtout après avoir vu la proximité des deux photographes jaunes de Tristan, il s’avère que pouvoir se servir des deux en même temps est quand même redoutablement fort
(2 tuiles conservées lors des photos)…

Petite illustration de l’excellent positionnement des deux photographes jaunes de Tristan…

Avecson impressionnant butin, Tristan va nous mettre une sacrée raclée, à moins que Maya ne s’en charge…

Certes il y a un dé, donc un hasard non négligeable, certes le jeu est estampillé à partir de 4 ans, mais je dois bien reconnaître que nous prenons beaucoup de plaisir lors de cette
partie, aidée par un matériel splendide et des petites doses de tactique bien sympathiques (avec les variantes proposées dans la règle, les adultes y trouvent leur compte)…

La partie touche bientôt à sa fin, Tristan essayant ici de replacer Nessie au mieux après sa deuxième plongée (seulement !) de la partie…

Très malin le p’tit Tristan : il place Nessie de telle manière qu’il est le seul à pouvoir le photographier et, potentiellement, le monstre pourrait bien revenir assez vite devant
ses objectifs…

La partie s’achève et Yohel et moi nous sommes bien faits rétamer par nos enfants respectifs !
Bilan synthétique :

On a aimé
– Le look des composants du jeu : boîte, plateau, petit monstre en plastique en 3 parties, gros dé à 12 faces, …
– Le système de jeu, rafraîchissant, sans prétention et pourtant très sympa,
– Les variantes proposées pour rendre le jeu plus tactique
.

 

On a moins aimé
– Les pions photographes qui recouvrent intégralement les symboles des cases de pontons (manque de lisibilité).

 

Scores de la partie :

 

Yohel (bleu) : 20
Maya (rouge) : 23
Tristan (jaune) : 36
Ludo le gars (vert) : 10

Note du jeu (sur ces parties) : 15 / 20

 

Durée de la partie : 30 minutes

 

 

 

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BUGS :

 


Bugs est un jeu, moche, sur les insectes. Dans la boîte, on y trouve des cartes représentant des insectes de 9 types différents. Le premier, le cafard américain (beurk !) porte la
valeur 1 et il y a donc 9 cartes avec cette bébêtes (1+9 = 10), le deuxième, le perce-oreilles, porte la valeur 2, d’où la présence de 8 cartes le concernant. Et ainsi de suite,
jusqu’à la mante religieuse de valeur 9, en un seul exemplaire évidemment. Quelques cartes spéciales, en petit nombre (9) et aux effets très simples à appréhender, complètent le
jeu…

La partie, qui se jouera en 6 manches, démarre sous de très bons auspices, avec Lunah et Béatrice qui semblent se prendre tout de suite au jeu. Ici, Béatrice avait joué une carte
Insecticide contre Lunah, pour qu’elle joue à nouveau, mais cette dernière lui a renvoyé la politesse avec une autre carte Insecticide ! Le système marche tout seul, le jeu livre
immédiatement du plaisir ludique et c’est parfait pour passer  un bon p’tit moment en cette fin d’après-midi…

Petite vue de certaines cartes de ma main : les guêpes, au nombre de 3 en tout, portent la valeur 7 ; les araignées sauteuses la valeur 8. Ce jeu fait réviser les tables de
multiplication de nos deux têtes blondes de CE2 attablées avec nous, puisque, sans arrêt, il convient d’annoncer la valeur actuelle de l’essaim présent au centre de la table.
Exemple : 2 guêpes de valeur 7 constituent un essaim de valeur 14. A noter qu’à son tour, on doit toujours augmenter la valeur de l’essaim actuel, soit en ajoutant au moins une
carte de la même espèce, soit en proposant un nouvel essaim de plus grande valeur…

Si on ne peut pas (ou ne veut pas) augmenter la valeur de l’essaim actuel, on doit ramasser l’ensemble des cartes jouées (sauf les cartes spéciales, défaussées) et les mettre dans
sa main. Ensuite, en tant que premier joueur, on a le droit de se défausser de colonies complètes d’insectes (totalité des cartes d’une espèce). Ici, par exemple, je défausse mes 6
cartes de cicindèles champêtres et mes 7 cartes de mouches à toison. Ca vide la main d’un coup ! Et c’est plutôt une bonne chose, puisque le but du jeu est de parvenir à vider toute
sa main avant les autres…

L’une des cartes spéciales, que Lunah joue ici pour éviter d’avoir à augmenter la valeur de l’essaim, est le terrible désinsectiseur ! Cette carte réduit la valeur de l’essaim à 0,
ce qui m’arrange bien en fait, jouant juste après elle…

Tristan met en oeuvre une drôle de stratégie, à voir si elle est payante : il amasse un maximum de cartes, en essayant de réunir l’ensemble de celles des mêmes espèces, afin de les
défausser de manière groupée. Cela est quand même très risqué, sachant que si l’un de nous achève la manche par épuisement de ses cartes, il encaissera 1 point par carte encore en
sa possession…

Avec cette jolie main de cartes, je vais, en tant que premier joueur, défausser mes cartes 4, puis mes cartes 6, puis jouer mon araignée seule et clore la seconde manche…

Alors que je n’avais eu qu’une seule carte spéciale lors des manches 1 et 2 (une carte ? s’ajoutant à au moins une autre que je joue), je vais découvrir ce que cela fait d’en avoir
4 en tout dans la même manche !!!

Je décide de profiter de ce petit essaim (valeur 1) pour me défausser de ma mante religieuse (valeur 9), celle-ci étant souvent trop faible pour être jouée et difficilement
groupable avec autre chose (seul un ? le permet) …

Je clos la cinquième manche de la partie après une mémorable série de défausses de cartes. Mais c’est bel et bien Béatrice qui réalise la partie la plus fantastique, remportant au
final 4 manches sur les 6 que nous jouons ce soir…

La partie tire bientôt à sa fin et chacun y prend un vrai plaisir, ce qui est à souligner sachant que le jeu ne payait pas de mine au départ… A noter que je suis particulièrement
supris de voir que, ni Lunah ni Tristan n’aura jamais été en mesure de remporter la moindre manche…

Fin de partie, avec les cartes face cachée indiquant notre main finale. Remarquez que je n’en ai plus qu’une, soit plus que près de Béatrice qui a vidé entièrement sa main…
Bilan synthétique :

On a aimé
– Le côté fun et très sympa du jeu, pas prise de tête pour un sou,
– Le matériel proposé, finalement pas si moche que ça, avec des cartes sympa à manipuler,
Le faible nombre d’actions spéciales, rendant le jeu presque contrôlable,
– Le double effet éducatif du jeu : réviser ses tables de multiplication et ses compléments à 10 sans s’en rendre compte !

 

On a moins aimé
– Le constat que les enfants n’ont pas réussi à remporter la moindre manche, sans que je parvienne à vraiment comprendre pourquoi.

 

Scores de la partie :

 

Lunah : 40 (9+2+7+10+5+7)
Béatrice : 13 (0+8+0+0+5+0)
Tristan : 63 (12+5+19+5+9+13)
Ludo le gars : 16 (2+0+6+7+0+1)
Note du jeu (sur ces parties) : 16 / 20

 

Durée de la partie : 1 heure 30 minutes (pour 6 manches)

 

 

 

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