[12/11/2003] Ploy

Participants
– Julie, qui me demande un jeu pas trop du genre de Twixt et qui est OK immédiatement pour le test de Ploy ; étonnant non ?
– Ludo le gars, votre serviteur.

Déroulement de la partie
Je propose à Julie de faire une petite partie d’un jeu ce soir et nous nous décidons pour une partie de Ploy. Il faut dire que je suis assez dans ma période jeux abstraits ce qui va bien…


La configuration initiale d’une partie de Ploy à 2 joueurs
: l’un joue les oranges (Julie), l’autre les verts (Ludo le gars) avec
un effectif total de 15 pions chacun…


Julie déplace l’un de ses éclaireurs (2 traits) de
2 cases face à elle. En effet, elle ne peut le diriger vers l’autre
direction puisque son trajet croiserait un autre pion…


Là aussi, ça cogite pas mal. Heureusement, en revanche,
que j’ai un passé de joueur d’échecs de camping, ça
aide 😉

Malgré une belle succession d’attaques avec son pion envoyé
aux avants-postes (elle m’aura pris 3 pions avant que je le réduise
au silence), je suis en train de prendre définitivement l’ascendant
avec le contrôle du centre…


Ca cogite grave de chez grave, il faut dire que Julie n’a jamais
réussi à apprendre à jouer aux échecs…


Tout comme aux échecs, la menace de prendre une pièce
conditionne des menaces supérieures : si tu me prends, je te
prends, et si tu me reprends, je fais de même…

Une vue globale de la situation alors que Julie s’arqueboute en défense
et qu’elle envoie un de ses pions en pâture devant…


La configuration finale du jeu : un « MAT » du commandant
de Julieà l’aide de 2 pions seulement. Comme quoi, on peut y
arriver, même si on a eu longtemps l’impression que l’on devrait
épuiser tout le plateau avant qu’un vainqueur ne soit désigné…

Décompte final
Je remporte cette partie, sans grand brio.

Débriefing
Une petite partie de Ploy et puis c’est tout. Sympa, le jeu semble assez facile
à comprendre dans ses mécanismes pour un joueur d’échecs,
en revanche il est déroutant à plusieurs titres :
– Reculer des pions envoyés aux avants-postes est très difficile,
comme a failli le démontrer Julie en attaquant mon commandant alors que
la plupart de mes pions étaient envoyés devant. Ce n’est vraiment
pas passé loin et utiliser un tour pour faire pivoter l’un de ses pions
est très coûteux et très lent.
– Les pions marqués d’un seul trait sont finalement assez puissants :
pouvant réorienter leur mouvement avant de l’exécuter, ils sont
des menaces constantes pour tout pion qui viendrait se placer à leurs
côtés.
– Le déplacement minimaliste du commandant est extrêmement dangereux,
pire que le roi aux échecs ! En effet, il ne peut pas avancer d’une case
dans toutes les directions, ce qui est très limitatif. Il ne peut progresser
que d’une case selon 1 direction sur 2, ce qui laisse beaucoup d’opportunités
pour les pions qui viendraient l’attaquer au corps à corps.

En bref, le jeu devrait plaire aux amateurs d’échecs, mais dans la configuration
2 joueurs, je préfère les échecs. L’opinion de Julie est
encore plus claire : « Ce n’est vraiment pas un jeu pour moi, déjà
que je ne sais pas jouer aux échecs… ».

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