Découverte d’un jeu reçu très récemment, même s’il date de 2023, à savoir After Us, un jeu sur les primates que je souhaitais vraiment essayer…
Ensuite, le retour d’un bon jeu, bien apprécié en 2021 et 2022, le sympathique Gorinto, certes hasardeux mais très plaisant !
Bonne lecture…
AFTER US
Nous sommes fin prêts à nous attaquer à ce jeu sur les primates après la disparition de l’espèce humaine ! J’adore personnellement le look de la boîte et les illustrations très précises des primates…Chacun de nous dispose d’un plateau personnel, visible ci-dessus, avec un deck de 8 cartes de Tamarins lion dorés (cartes de base) placé à gauche du plateau. Sur le plateau sont empilés 4 jetons de choix des primates à acquérir par la suite (Mandrills, Orangs-outans, Chimpanzés et Gorilles) et une piste de de rage sur laquelle chacun va faire progresser un marqueur pour, par tranche de 4 points, défausser une carte en jeu (et donc épurer son deck).Le plateau principale est composé de 8 zones où sont disposées les cartes de chaque espèce, à raison d’une pile de niveau 1 et d’une pile de niveau 2. Tout autour, la traditionnelle piste de scores et un marqueur par joueur. Enfin, en-dessous du plateau, 3 tuiles objet sur 7 sont placées aléatoirement, rendant les parties forcément différentes de l’une à l’autre. Ci-dessus, vous pouvez voir qu’on jouera notre partie avec un Ghetto Blaster pour remplacer une carte piochée par la suivante de sa pioche, un Mini-Réfrigérateur pour réaliser des échanges de ressources à 1 pour 1, et, enfin, une Console de jeu pour récupérer une carte au lieu de la défausser en fin de chaque tour. Bien entendu, pour utiliser ces cartes il faudra dépenser une ressource, l’énergie, dont la quantité dépendra de la tuile…Petite vue de ma zone de jeu, au début du premier tour, après que j’ai placé 4 cartes de ma pioche en-dessous de mon plateau. Cet ensemble de cartes constitue mon assemblée pour ce tour. Toute l’idée, le sel du jeu, sa finesse, réside dans l’ordre de ces cartes car il faut les faire matcher correctement pour pouvoir en réaliser des actions (les cartouches doivent être complets) ! Génial non ? Alors, ci-dessus, je vais commencer par empocher 1 énergie puis 2 graines puis 1 fleur et 1 graine puis 1 énergie puis 1 fruit et 1 fleur (pour la première ligne). Ensuite, je vais pouvoir convertir 1 fruit en 1 PV puis 1 énergie en 1 PV, pour la deuxième ligne. Rien d’autre car les cartouches ne sont pas complets. Pour finir, en troisième ligne, je ne peux rien faire car aucun cartouche n’est complet. Vraiment très très bonne idée, bravo à Florian Sirieix, l’auteur du jeu !Passons à la phase 2 du tour, avec le choix, face cachée, d’un jeton de primate parmi les 4 possédés : un Gorille pour moi. Je vais prendre un bonus de 2 points sur la piste de rage puis vais pouvoir acquérir une carte de Gorille de niveau 1 contre le paiement de 3 ressources précises (3 graines pour les Gorilles). Les cartes de niveau 2 requiert le paiement de 6 ressources.Voici la carte que j’ai obtenue et on notera que les cartes, d’une même espèce et d’un même niveau, diffèrent légèrement de l’une à l’autre, ce qui garantit, là encore, pas mal de variété au jeu… Chaque espèce offre des avantages spécifiques : plutôt des PV pour les Mandrills, de l’énergie pour les Orangs-outans, de la rage pour les Gorilles et de la reproduction d’actions pour les Chimpanzés.Deux dernières choses : – Les points de rage dépensés permettent de défausser définitivement une carte de son assemblée pour affiner son deck et prendre le bonus en haut à droite de la carte défaussée (1 point de rage ci-dessus), – Avant de clôturer le tour, chacun peut activer le bonus du jeton de l’un de ses voisins contre le paiement de 2 ressources identiques à la banque.Et la partie se poursuit ainsi, dans une ambiance à la fois studieuse (les combos à faire lors de la pose des 4 cartes de son assemblée) et décalée (le thème est ultra-plaqué et on plaisante pas mal sur celui-ci)…Leila, grand amatrice de primates, prend un plaisir certain à jouer et à admirer les superbes illustrations de l’incontournable Vincent Dutrait.Ça peut faire chauffer la tête… 😉 Franchement, le jeu est très très bon et il nous plaît vraiment beaucoup à tous… même si deux ou trois bémols seront à indiquer en fin de partie.Sur ce tour, j’ai défaussé pas moins de deux cartes de mon assemblée, épurant clairement mon deck… C’est ma stratégie ! Ai-je raison ? est-ce viable ?Les tours s’enchaînent très bien et la mécanique est ultra-fluide et agréable…Bon, je crois que cette photo illustre très bien le retard que je prends sur la piste des PV, tout ça parce que je néglige les PV pour l’instant, préférant me consacrer à l’épuration de mon deck… A noter la condition de fin de partie : dès que l’un de nous atteindra les 80 PV. Voici donc le premier bémol : cela ne va pas arriver de suite et la partie pourrait bien durer un peu trop…Un peu (beaucoup) plus tard, nous arrivons à quelques cases des fatidiques 80 PV. Pierre en jaune et Leila en rouge sont devant, tandis que Maureen en violet et moi-même en vert sont décrochés.Il y en a de la manipulation de ressources, dans le style « je prends ça et ça puis je les convertis en ci et ça, etc… » Un peu fastidieux, vous l’aurez compris, et répétitif du coup. C’est le deuxième bémol à mon sens.Fin de partie ! Leila et Pierre ont franchi les 80 PV et Leila s’impose dans ce jeu de primates, rien de plus normal en quelque sorte… 🙂Le plateau principal une fois la partie terminée…
Durée de cette partie : 2 heures – Note de cette partie : 16 / 20
Scores de cette partie :
Total
Pierre (jaune)
83
Maureen (violet)
70
Leila (rouge)
86
Ludo le gars (vert)
78
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé – Les illustrations splendides et très immersives,
– La technicité assez jouissive du jeu pour faire matcher correctement les cartes de son assemblée, un peu à la Furnace et Pixel Aventure,
– La simplicité de la règle, intégrée immédiatement,
– L’envie d’y revenir, et pas qu’une fois, car il semble se dessiner pas mal de stratégies viables ! 😉
On a moins aimé – La durée de la partie, voire sa répétitivité, car pour atteindre les 80 PV il en faut des tours de jeu !
– Les manipulations assez fastidieuses quand même,
– Le thème complètement improbable, mais ça reste un jeu superbe mécaniquement donc on passe au-dessus !
———————————————————————————————————— GORINTO
Nous enchaînons sur Gorinto, un jeu pas rejoué chez nous depuis trop longtemps (février 2022), en faisant tourner les tables. Je me retrouve donc en compagnie de Fabrice et de Yannick pour cette partie…Les cartes piochées pour cette partie sont celles-ci… Elles vont nous inciter à créer au moins une grande pile et au moins une assez petite, avec plutôt des tuiles bleues et marron.Le plateau est prêt, dans la configuration de base, et je vais attaquer la partie.Pour rappel, on prend une tuile du chemin (le bord de la montagne) et on avance jusqu’où on veut sur la rangée en face et on y dépose la tuile. Selon la couleur de la tuile et sa propre connaissance sur cette couleur +1, on empoche certaines tuiles pour les ajouter devant soi sur son plateau. Fabrice a ainsi utiliser une tuile blanche pour récupérer une tuile bleue orthogonalement placée de manière adjacente.Et ainsi de suite, soit 3 fois de suite à 3 joueurs, jusqu’à ce qu’on arrête la manche et qu’on comptabilise les PV de chacun en fonction des deux cartes d’objectif de fin de manche (celles où il y a beaucoup de texte). Le joueur en dernière position devient premier joueur. C’est moi !Fin de deuxième manche…Oui, je crois avoir fait le forcing sur les tuiles marron… 😉Fin de troisième manche…En cours de la quatrième et dernière manche, alors que les positions sont clairement ultra-serrées…Et fin de partie, juste avant le décompte final lié aux couleurs des tuiles emmagasinées… Ultra-ultra-serrée…
Durée de cette partie : 45 minutes – Note de cette partie : 16 / 20
Scores de cette partie :
Piste
Décompte
Total
Fabrice (blanc)
112
24
136
Yannick (rouge)
113
22
135
Ludo le gars (noir)
108
26
134
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé – Le matériel, toujours aussi agréable à manipuler,
– Un jeu abstrait qui ne se cache pas derrière un thème sorti du chapeau !
– La simplicité de l’ensemble pour des parties agréables et sans prise de tête,
– La bonne interaction et les Calimero en puissance qui pourraient apparaître… 😉
On a moins aimé – La place du hasard, évidemment, bien soulignée par Yannick,
– Les scores plus que serrés, ce qui fait qu’on ne sait pas trop pourquoi on gagne ou on perd,
– L’absence d’iconographie sur les cartes d’objectifs…