[13/01/2006] Carcassonne Neues Land, Zauber Stauber

Pour cette soirée ludophile, marquée par la présence de nombreux visiteurs intéressés pour voir ce que « jeu moderne » veut dire, nous nous attachons à proposer des parties autour de jeux particulièrement accessibles et illustrant bien les différences d’avec les jeux de type « grand magasin ».

C’est pourquoi, en ce qui concerne la table à laquelle je joue, nous nous lançons dans une partie de Carcassonne, version Neues Land (Leo Colovini, 2005), avant de passer à un jeu assez déroutant : Zauber Stauber, sorti chez Kosmos juste avant Essen.
Enfin, pour clore la soirée entre joueurs plus réguliers, nous redécouvrirons le toujours jeune Lancelot.

CARCASSONNE NEUES LAND :
Johan (noir) : 91 (32 + 59)
Agnès (bleu) : 52 (20 + 52)
Lucarty (rouge) : 80 (48 + 32)
Ludo le gars : 120 (48 + 72)

Note : 15 / 20

 


Dans cette version, aux allures plus enfantines que l’original, on peut placer ses partisans soit sur les mers, soit sur les plaines, soit sur les montagnes. Le système de points est assez simple. Ici, sur la photo, on voit que nous avons placés l’ensemble de nos pions colorés (seulement 4 chacun, ce qui rend le jeu bien tendu)… Ceci dit, on a tout intérêt à les avoir tous sur le plan de jeu, sauf, bien sûr, si l’on attend un moment opportun pour rajouter une tuile en angle et rejoindre un élément lucratif (classique)…

Dans cette version, une fois qu’on a placé une tuile, on peut soit placer un partisan sur la tuile en question à condition qu’aucun partisan ne se trouve déjà sur l’élément (rien de bien nouveau) soit en retirer un même si le terrain n’est pas achevé (et ça ça change). Dans ce cas, on marque des points, plus ou moins d’ailleurs en fonction de la finition ou non du terrain et de sa taille. Ici, le joueur bleu encaisserait 8 points en enlevant son partisan de droite (4 morceaux d’une plaine complète).

Johan et Agnès scrutent le plateau en construction, afin de repérer l’emplacement le plus judicieux pour l’une ou l’autre des 2 tuiles qu’ils ont en main. A ce moment de la partie, c’est-à-dire 2 tours avant la fin, je pense mener au score mais sans aucune garantie (Agnès possède un magnifique terrain de mer et elle est pour l’instant seule à l’intérieur).
Les 2 partisans bleus semblent garder jalousement l’accès au grand terrain de mer en passe de se clore. On notera la présence du partisan noir, placé en embuscade, espérant que la tuile providentielle viendra compléter le trou. Dans ma besace j’ai la tuile en question aussi je prends le risque de m’allier pour l’ultime tour avec Johan (la suite en photo suivante)…

Petite explication du coup fumant du dernier tour : je place la tuile 1 et mon partisan dans l’eau, puis Johan, qui possède la tuile que j’espérais et qui se rend compte des gains effectifs si j’ai bel et bien la tuile 3, place la tuile 2 avec un partisan sur la plaine, enfin, lors de mon dernier placement, je dépose triomphalement la tuile 3… J’entends encore le dépit d’Agnès et de Sylvain, lequel est le seul à ne pas marquer ici…

Une vue de la situation finale de la partie, juste avant que l’on procède aux décomptes finaux : tous les éléments sont à présent considérés comme terminés, aussi il était bien vu d’avoir le maximum de partisans sur le plateau lors de ce tour. Un petit bémol concernant les marques : la tension n’est jamais aussi forte qu’on aurait pu le souhaiter car lors d’un décompte tout partisan présent rapporte les points, on n’a pas de notion de majorité. Mais bon, on a quand même passé un très bon moment, autour d’un jeu qui ne renouvelle pas la série, certes, mais qui demeure tout à fait honnête.

ZAUBER STAUBER :
Yvan (jaune) : atteinte du chat noir
Lucarty (rouge) : échec
Pierre (violet) : échec
Ludo le gars : échec

Note : 13 / 20


Dans ce jeu curieux de course de sorciers, sur leur aspirateur magique hein ;-), il faut être capable de choisir entre : faire avancer son sorcier avec les tronçons de trajectoire déjà acquis, et acquérir un nouveau tronçon.

Sur cet exemple j’ai acquis 4 tronçons et je m’apprête à m’en servir. Tout le souci réside dans l’orientation de ceux-ci car je ne peux pas les réorienter ! Et comme le parcours est truffé d’obstacles, fixes (châteaux)  ou non (autres joueurs), la tâche n’est pas si aisée que ça…

Traduction sur la table de l’enchaînement de mes tronçons : comme l’objectif est le petit chat noir (cercle en haut), mon trajet est assez loin d’être optimal…

Une vue rapprochée au moment où Yvan touche au but en recouvrant le chat noir de son sorcier. Non loin de lui, on peut voir les sorciers de Pierre et Ludo, quant à celui de Sylvain… ben… comment dire… il a dû s’arrêter boire un coup à la taverne du coin 😉

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