[13/02/2009] Batavia, Dixit, Euphrat & Tigris

Dixit a été récompensé du prix du jeu de l’année aujourd’hui même. Je ne pouvais pas ne pas y jouer le jour même, au Off du Festival  ! Mais avant cela, j’ai tout d’abord pratiqué
maints jeux tant à notre résidence, Batavia et qu’on ne me raconte pas de salade 😉 que sur le salon avec Siam joué chez Ferti, 22 pommes et Trader chez Cocktail Games, et quelques prototypes avec Vincent Everaert (salut Vincent, c’était bien sympa !).
En soirée, donc, la fameuse découverte de l’onirique Dixit, dont je suis à même de vous relater la très très belle histoire :
Il était une fois un gars, prénommé Régis, rencontré à Besançon en 2002, lors du Festival des jeux. Ce gars-là, alors webmaster du site hexagames.com, était ultra-motivé et pleins d’idées (photo souvenir sur Jeuxsoc). Quelques années plus tard, voilà qu’il propose Marchands d’empire sur Internet, téléchargeable et déjà prometteur. Tilsit remarque le jeu et décide de le faire. On connaît la suite : nomination au Spiel des Jahres et très grand succès pour le jeu ! Quelques années plus tard, cette année 2008 donc, Régis décide de porter le projet de jeu de son ami Jean-Louis Roubira, car il croyait dur comme fer au jeu. Une société est montée (Libellud), des fonds sont récoltés et investis avec une prise de risque maximale, et Régis souhaite faire du beau travail. Donc, il s’entoure d’une illustratrice dénichée sur internet. Les choses s’emballent : la poésie du travail de Marie Cardouat, conjuguée à la rigueur éditoriale de Régis (pas de bord blanc sur les cartes, …) mène le jeu en boutique et dans les nominés au prix du jeu de l’année à Cannes en 2009. Et là, les choses s’accélèrent encore : le jeu rafle le prix ! Rien de moins ! Dire que Régis ne savait pas comment il allait rapporter les boîtes invendues, le voilà qui découvre ce qu’est le Sold Out en cours de salon (le samedi aux environ de midi). Incroyable ! C’est une belle histoire, mais c’est une histoire vraie. Croire à ses rêves et les vivre, les faire exister. Tout à fait dans l’esprit de Dixit…

 

Enfin pour clore la soirée, c’est un p’tit Euphrat & Tigris qui nous enchante (comme toujours).

BATAVIA :

 


Voilà un jeu qui me faisait super envie, avec son système de vente aux enchères bien alambiqué et très astucieux (on achète un lot de 1 à 6 cartes puis on peut progresser sur le
plateau jusqu’à une tuile d’un pays à condition d’avoir plus de cartes sur la table de ce pays que les autres). Mais, en y jouant à 5, j’ai été bien déçu…

Voici la disposition de départ : chacun a un pion d’explorateur sur la case de départ et il va avancer de tuiles en tuiles en collectant celles où il s’est arrêté. Les 5 à venir
sont toujours des 5 pays, mais l’ordre est aléatoire (ici : Suède, puis, Danemark, puis Pays Bas, puis France, puis Angleterre). Seules les 10 premières sont visibles, les
suivantes sont cachées…

Au premier tour, j’ai acheté le lot de 3 cartes pour 6, puis j’ai joué 4 cartes françaises et 3 hollandaises, ce qui m’a donné le contrôle de ces 2 pays, et enfin j’ai avancé
jusqu’à la première tuile des Pays Bas comportant une feuille de Thé. Pour finir, j’ai placé un ballot orange sur le comptoir du Thé, dans la compagnie hollandaise. Au joueur
suivant…

Très séduisante, l’idée des pirates fait également beaucoup couiner. Ici, comme il a été joué au moins 25 cartes en tout, les pirates coulent la compagnie la plus avancée sur la
piste (ici : la France). Tous les joueurs concernés défaussent les cartes France étalées et le marqueur du pays retombe à 0. Moi qui avais joué beaucoup de cartes, je tique…

Voilà la situation lorsqu’ont été défaussées les cartes France de tous les joueurs (8 cartes en tout). Vu que j’avais remporté la première enchère et que j’ai joué pas moins de 7
cartes, je me retrouve avec seulement 3 cartes étalées devant moi celles de la Hollande) et une main de 9 ors et 6 cartes. Cela va être dur pour rejouer rapidement…

Voici une vue des comptoirs ouverts, marchandise par marchandise. En haut à gauche, on voit que sur le Thé, il y a bel et bien un ballot orange, mais le joueur rouge (Sylvain), est
venu ajouter un des siens grâce à une tuile danoise acquise sur le parcours du plateau. comme il faudra être majoriatire sur une denrée pour marquer des points, ça couine encore…

On n’en aperçoit guère sur cette photo générale, mais je ne parviens pas à rejouer : mes cartes étalées sont systématiquement défaussées à cause des pirates (une fois par tour de 5
joueurs en moyenne) et je ne peux pas contrer cela. C’est affreux de subir le jeu de la sorte, d’ailleurs observez comme mon pion a bien peu bougé jusque là : seulement une tuile de
plus ce qui porte mon total à 2, tout comme Jacques et Vincent, contre 3 pour Sylvain et Franck…

Une fois collectées, les tuiles pourront être vendues contre des points de victoire, à condition qu’elles appartiennent à des pays différents. Ici, Franck va vendre une série de 4
tuiles, ce qui lui octroiera la bagatelle de 10 points. A noter que pour vendre il faut que la tuile juste collectée fasse partie du lot et qu’il vaut mieux vendre un gros lot qu’un
petit (suite classique : 1 3 6 10 15 points)…

Démentiel : les joueurs jaune et rouge, bien talonnés par bleu, arrivent en vue de la tuile de fin, synonyme de fin de partie et moi, très très frustré, je n’ai toujours pas trouvé
le moyen de revenir dans la partie. En effet, avec l’interdiction de jouer des cartes devant soi si on ne prend pas au moins une majorité dans un pays, on peut se retrouver à la rue
de manière inéluctable, ou presque…

Une vue générale alors que les ballots de chaque joueur sont bien identifiables : 5 pour Vincent (bleu), 4 pour Jacques (violet), 5 pour Franck (jaune), 4 pour Sylvain (rouge) et 3
pour moi (orange). Pfff… Guère passionnant un jeu où au final on joue 3 fois dans la partie, se contentant le reste du temps de perdre les enchères et de collecter des cartes au
lieu d’avancer sur le plateau…

Fin de partie (ouf !) et étalement des mains de cartes devant soi afin de glaner peut-être le sceau d’un pays ou d’un autre (2PV pour chacun). Là encore, à 1 carte près, ce ne sera
pas pour moi… Je me consolerai d’avoir le plus d’argent, mais bon cela est bien peu… Bon, on fait les comptes ?
Bilan synthétique :

On a aimé
– Le déroulement agréable du jeu, avec une mécanique très astucieuse et vicieuse,
– L’originalité du mécanisme d’acquisition des tuiles : on doit être majoritaire dans le pays et ensuite on bouge le pion,
– Le système des pirates qui est, lui aussi, bien pensé et très vicieux.

On a moins aimé
– Il semble qu’on ne puisse pas sortir d’une spirale de la défaite provoquée par un rythme artificiel (cartes jouables ou pas, pirates),
– La configuration 5 joueurs est clairement à prohiber, à voire à 4 joueurs. En tout cas, je n’y rejouerai pas sauf à 3 joueurs pour mieux contrôler le jeu,
– Le hasard de la pioche des cartes : poruquoi n’a-t-on pas une pioche visible de 2 cartes ?
– La perte de grosses majorités empêche de pouvoir réagir et on ne contrôle alors plus rien,
– Les 5 places sur les comptoirs me semblent trop peu : une fois qu’un joueur en a 2, c’est terminé ou presque (à 5 joueurs).

Scores de la partie :

   Piste Comptoirs Argent Sceaux Total
Vincent (bleu) 10 11+8 0 (12)
0 29
Jacques (violet) 10 14 0 (10)
0 24
Franck (jaune) 13 13+15 0 (12)
4 + 4 (fin) 49
Lucarty (rouge) 9 10+12+8 0 (10)
4 43
Ludo le gars (orange) 6 0 5 (31)
0 11

Note du jeu (sur cette partie) : 11 / 20 (à 5
joueurs)


Durée de la partie : 1 heure 15 minutes

 

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DIXIT :


Le fond de la boîte de Dixit sert à comptabiliser les scores des joueurs, sachant que nous ne devons pas nous leurrer : l’intérêt du jeu est ailleurs. En effet, ce n’est pas dans la
victoire à ce jeu qu’on retire du plaisir, mais c’est bel et bien dans l’ambiance qu’il génère, autour d’une poésie toute personnelle propre à chaque participant…

Chaque joueur dispose d’une main de 6 cartes (ici la mienne en début de partie) avec laquelle il va devoir s’efforcer de formuler de belles phrases pour les faire découvrir ou
être en mesure d’illustrer les phrases proposées par les autres joueurs. Le tout est de réussir à faire découvrir sa phrase par au moins un joueur, mais pas par tous : ni trop
facile, ni trop difficile…

Je découvre le jeu en compagnie de 3 autres ludophiles : Jacques (non visible sur la photo), Vincent et Sylvain. Cette équipée de joueurs a tout le potentiel requis pour nous
inventer des phrases toutes plus délirantes les unes que les autres. Comme cela fut mémorable, je vous propose donc un compte-rendu in-extenso de toutes les formulations des joueurs
à chaque tour…

Vincent dit : « Un voyage en enfance ».

Il pose une carte face cachée sur la table, chacun de nous en ajoute une des siennes qui lui semble correspondre, puis les cartes sont battues et étalées sur la table, enfin
chacun (sauf Vincent) mise un jeton 1, 2, 3 ou 4 face cachée afin de désigner la carte qu’il pense être celle de Vincent.
La bonne réponse est : Survolez-moi

Sylvain dit : « Le monde se crée tous les jours ».

La bonne réponse est : Survolez-moi

Ludo le gars dit : « Plus bleue la vie ! ».

La bonne réponse est : Survolez-moi

Jacques dit : « C’est moi qui dis tout ça ».

La bonne réponse est : Survolez-moi

Vincent dit : « La petite princesse ».

La bonne réponse est : Survolez-moi

Sylvain dit : « La vie s’égraine lentement ».

La bonne réponse est : Survolez-moi

Ludo le gars dit : « Tout, tout, tout là-haut ».

La bonne réponse est : Survolez-moi

Jacques dit : « Les paroles s’envolent… ».

La bonne réponse est : Survolez-moi

Vincent dit : « Reflet d’espoir ».

La bonne réponse est : Survolez-moi

Sylvain dit : « Le vice prend des formes très diverses ».

La bonne réponse est : Survolez-moi

Ludo le gars dit : « Qui est le mieux protégé ? ».

La bonne réponse est : Survolez-moi

Jacques dit : « Un soupçon de musique ».

La bonne réponse est : Survolez-moi


Comme nous avions décidé d’arrêter la partie dès qu’un d’entre nous aurait atteint 30 points, nous y sommes ! Mais quel bon moment nous avons passé…
Bilan synthétique :

On a aimé
– La magie, tout simplement, des oeuvres d’art que constituent toutes les cartes,
– La divagation de l’esprit lorsqu’on pratique ce jeu, qui tient presque de la philosophie ludico-poétique,
– L’ambiance planante générée par le jeu : on a l’impression de pratiquer plus qu’un jeu !
– Le matériel proposé : de grandes et belles cartes, sans aucun texte parasite et sans bord blanc.

On a moins aimé
– La taille démesurée de la boîte par rapport au contenu : que des cartes,
– La durée de la partie, un tantinet longuette si on doit épuiser le paquet de cartes à 4 joueurs,
– La dérive possible (et bien entendu absurde) si un joueur fait exprès de donner une phrase sans sens : il a toutes les chances de n’être pas trouvé par tous les joueurs (mais au
moins 1) et de marquer donc ses points.

Variante

Au lieu d’épuiser systématiquement le paquet de cartes, la partie peut s’achever plus tôt dès qu’un joueur atteint 30 points

Scores de la partie :

Jacques (rose) : 19
Vincent (bleu) : 22

Lucarty (rouge) : 30
Ludo le gars (vert) : 17

Note du jeu (sur cette partie) : 15 / 20


Durée de la partie : 1 heure

 

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EUPHRAT & TIGRIS :


Franck a une partie au compteur, Pierre n’en a aucune : j’explique donc la règle et on jouera à 3 joueurs, et non à 4, histoire de mieux avoir le temps de faire appréhender les
mécanismes à mes camarades de jeu…

Le premier tour vient de s’achever et nous avons placé un chef chacun : le bleu pour Pierre (lion), le noir pour Franck (arc) et le noir pour moi (vache sacrée). A noter que ma
main de tuiles initiales, très concentrée en rouge, va m’inciter à blinder mes positions de chefs par des soutiens rouges rapidement posés…

Et la pioche de tuiles rouges se poursuit en ce qui me concerne (voir le paravent), alors que je manque de bleu (aucune et cela durera fort longtemps)…

Par la force des choses (blidnage en rouge : autant concentrer mes forces), je crée un groupe central très puissant et ne vais pas tarder à y voir mes 4 chefs ensemble…

Bon, pour l’instant, j’ai deux chefs dans chacun des deux royaumes adjacents, notamment depuis l’expulsion, en conflit interne, du chef bleu de Pierre…

Nouvelle vue générale, alors que les tuiles rouges ont totalement déserté mon paravent et que je suis à présent blindé en vert et noir. Le tout est de savoir s’adapter sans
couiner…

Premier conflit externe de la partie, sur mon initiative, histoire d’espérer glaner quelques cubes bleus en expulsant le chef de Pierre. Ben oui, avec toujours aucune tuile bleue en
main, il faut que je trouve une solution pour ne pas rester plus longtemps à 0 dans cette couleur…

Les conflits externes se multiplient, et avec eux leur florilège de cubes distribués. Ici, celui qui se prépare va provoquer le départ d’un chef bleu (non visible pour l’un d’entre
eux) et d’un chef rouge…

Partie très agréable, avec des joueurs qui se font plaisir, même si je commence, et c’est évident, à prendre de l’avance (merci les conflits externes). Quant à Franck, il mise pas
mal sur les trésors et je vais donc devoir y penser aussi…

Le premier monument de la partie, oeuvre de votre serviteur, est un monument bleu/noir, surtout pour glaner du bleu, car, comme vous le savez, j’en manque cruellement…

Là, Franck prend pleinement conscience qu’il va falloir réagir, et vite, s’ils ne veulent pas me voir filer, sachant que j’empoche 4 cubes par tour, quand l’un comme l’autre tourne
autour de 2, sans compter les conflits externes…

La vue de derrière mon paravent va vous rassurer : il y avait bien quelques tuiles bleues dans le sac ! Et également, vous ne manquerez pas de remarquer que les cubes sont bien
présents, même si je vais devoir faire le forcing en vert également…

Au tour de Pierre de soupeser ses actions afin de faire le meilleur choix, dans un jeu qu’il aura appréhendé assez vite et assez bien, mais avec des difficultés pour anticiper les
résultats des conflits externes, ce qui est tout à fait normal et acceptable…

Voilà mon deuxième monument : vert/rouge, histoire de revenir dans les verts (comme indiqué plus haut) et de ne pas perdre de temps dans les rouges. A noter que j’ai commis deux
erreurs assez inhabituelles lors de 2 conflits externes, ayant mal estimé ce qui allait se passer…

Prise de tête et couinage chez mes adversaires du soir ! Du coup, je me retrouve avec 2 chefs dehors : le bleu et le noir, ce qui ne m’émeut guère (je suis fourni en cubes, pas de
souci). Je devrais faire attention quand même, car si ce n’est pas moi qui prend qui prend les cubes en question, c’est un autre (Franck en l’occurrence)…

Mes amis ont placé pas moins de 3 tuiles catastrophes pour me faire du mal et maintenant Pierre s’emballe sur un conflit externe plutôt balèse celui-là (au centre, en haut). Le
problème, c’est qu’il n’est pas impliqué dans ce conflit et que Franck est déclaré attaquant d’un conflit rouge (qu’il perd : gain de 5 cubes rouges pour moi) puis d’un conflit vert
(qu’il gagne : gain de 4 cubes verts pour lui)…

Je ne peux pas dire autre chose que je couine. Pourquoi ? Premièrement parce que Pierre annonce clairement qu’il a fait ce conflit pour abréger le jeu, commençant à en avoir assez.
Deuxièmement, parce que suite à ce conflit, Franck peut clore la partie sans que je ne rejoue et en ayant profité d’un trou créé sur le plateau pour replacer son chef rouge.
Troisièmement, parce que cette petite plaisanterie aura créé un delta de cubes très important, dont un ultime trésor…

Voici la configuration finale de cette partie, terminée en eau de boudin et avec un déplaisant sentiment de frustration (pour moi évidemment, mais pour Franck aussi je crois, car il
sait très bien ce que l’action de Pierre a généré comme effet de bord). Tiens, observez bien la photo : vous verrez que mes 4 chefs sont dehors, tout un symbole non ? Au niveau des
scores, ceci dit, je ne m’inquiète guère, convaincu que mon avance est telle que je ne crains rien. Je devrais…
Bilan synthétique :

On a aimé
– Le bloc-jeu que Euphrat & Tigris incarne : un monolithe ludique exceptionnel,
– L’obligation d’adapter son jeu à sa main de tuiles, et non l’inverse (attente de tuiles qui ne viennent pas),
– Le côté grande épopée que le jeu fait vivre.

On a moins aimé
– Le king making vécu ce soir, ce qui est assez rare pour être souligné sur ce jeu, une fois.

Scores de la partie :

Cubes bleus Cubes verts Cubes rouges Cubes noirs Trésors Total
Pierre (lion) 14 3 6 4 0 3
Franck (arc) 13 15 11 15 4 14
Ludo le gars (vache) 10 10 19 16 4 12

Note du jeu (sur cette partie) : 19 / 20


Durée de la partie : 2 heures

 

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3 commentaires à propos de “[13/02/2009] Batavia, Dixit, Euphrat & Tigris”

  1. Batavia: j’ai vécu le jeu différemment, vu que j’ai accéléré le rythme et n’ai pas eut de difficulté de cartes, en les utilisant parcimonieusement. Sylvain avait réussi à revenir dans la course. A voir ce qu’il donne à 3 ou 4.
    Euphrat & Tigris: j’aime bien quand tu couines . Meuhhh nooon, pas de king making, ce que Pierre a fait, j’allais le faire juste après. J’ai gagné un coup et le score aurait été plus serré. Mais n’as-tu pas baissé un peu ta garde, trop confiant en ton avance? J’ai sacrifié certains bons coups pour équilibrer mes couleurs de cubes. Ce fût une belle partie de toute manière. J’y rejouerai volontiers.

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