
Chacun des deux joueurs possède une reine, placée sur l’une des 4 cases centrales (Yann joue les fourmis rouges et violettes, j’opte pour les bleues et bleu foncé). A partir de
cette position initiale, nous allons essayer d’étendre notre colonnie de fourmis en utilisant les dominos de déplacement proposés en haut… |
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En fin de premier tour, Yann a déplacé sa reine de quatre cases vers la droite et d’une vers le haut et, comme la case était libre, il y a posé une fourmi de sa couleur. J’ai fait
de même en déplaçant ma reine de deux cases vers le haut et de trois vers la gauche… |
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Ayant réussi à atteindre une case marquée d’un 2, je peux y placer une fourmilière (c’est-à-dire 2 fourmis imprenables) sous ma reine… |
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Assis côte à côte, afin que chacun puisse bien voir les 8 dominos disponibles, nous passons un très bon moment, Yann mon vieux pote de fac et moi…. |
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La partie s’achèvera dès qu’un joueur aura placé toutes ses fourmis (32) ou que tous les dominos auront été choisis. A noter qu’à chaque fois qu’on arrive sur une case occupée par
une fourmi adverse on la remplace par une des siennes… |
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Yann, un peu molasson au départ, a à présent bien pris le rythme et s’adjuge régulièrement les cases marquées d’un 2 ou d’un 3, source de placement rapide de fourmis et imprenables
donc vraiment rentables… |
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Le système de classement des dominos affichés est très bien vu : les deux colonnes de gauche renferment des dominos permettant d’aller à gauche et en haut, ceux d’à côté à gauche et
en bas, ceux d’à côté à droite et en bas et, enfin, ceux de droite, à droite et en haut. Ainsi, le lecture des options possibles est aisée… |
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La partie s’approche de son terme, la deuxième colonne, en haut, est déjà vide et Yann n’a plus que 7 fourmis à placer. Il faut dire qu’il a bien compris l’intérêt de répartir ses
fourmis sur le plateau, pour laisser moins de prises possibles à votre serviteur. De plus, avec l’obligation de réaliser tout le mouvement d’un domino, j’ai du mal, parfois, à
pouvoir jouer… |
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Presque fini et je ne peux plus revenir, c’est clair… |
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Partie achevée avec, sans surprise, la victoire de Yann, acquise à l’épuisement des dominos… |
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Bilan synthétique :
On a aimé
– Le bois, matériau exclusif de ce jeu, vraiment agréable et très tactile, limite luxueux !
– Le rangement des composants, notamment les dominos, très pratique et très lisible, avec un judicieux système de couleurs,
– La règle, ultra-simple, vraiment pédagogique et intelligente avec l’obligation, souvent, de planifier à deux coups ses positionnements de fourmis pour atteindre les
fourmilières,
– La variante coopérative proposée (même si je ne suis pas fan), car elle inverse le jeu : on n’a plus de reine à soi mais des dominos à soi,
– La possibilité d’y jouer certainement avec plus d’intérêt avec les plus jeunes.
On a moins aimé
– Le hasard, évidemment, en raison de la prise possible, et non calculée, par l’adversaire de la tuile que l’on visait,
– Le relatif manque de passion suscité par le jeu, même s’il est agréable à pratiquer. |
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Scores de la partie :
Yann (rouge-violet) : 31
Ludo le gars (bleu-bleu foncé) : 25
Note du jeu (sur cette partie) : 13 / 20
Durée de la partie : 40 minutes
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