[13/07/2011] 7 Wonders – Leaders, Patrizier

Depuis environ deux semaines et mon achat de l’extension pour 7 Wonders, il ne s’est pas passé une journée sans Tristan et Maitena m’en parlent, ayant tous les deux très envie de la découvrir.
C’est chose faite aujourd’hui avec une bien belle partie de 7 Wonders – Leaders, suivie d’une non moins belle partie d’un jeu que je voulais depuis longtemps découvrir à 3
joueurs, Patrizier, tant mon unique partie à 5 joueurs m’avait frustré alors que le jeu me semblait avoir un très sympathique potentiel…

 

7 WONDERS – LEADERS :

 

 


Avec cette extension, chacun dispose d’une main initiale de 4 cartes Leaders qui va être ajustée selon le même principe de draft que les autres cartes. Ensuite, avant d’attaquer
chaque Âge du jeu, on ajoute une phase de recrutement de Leaders, lors de laquelle on pourra poser une de ses 4 cartes blanches, moyennant finances. A noter que cette extension
propose également une nouvelle merveille, que Maitena utilisera, à savoir le Colisée de Rome…

Une fois le draft initial de Leaders effectué, voici à quoi ressemble ma main de cartes blanches. On peut y voir un leader m’octroyant 1 bouclier supplémentaire pour un coût de 2
ors, un bonus de 3PV par série de cartes vertes pour un coût de 3 ors, un bonus de 2PV par carte grise pour un coût de 3 ors et la possibilité d’acheter une denrée quelconque à la
banque pour 1 or, pour un coût de pose de 4 ors. Nous verrons l’importance de penser à conserver un peu d’argent avant la phase de recrutement…

Avant le premier Âge, je retiens Bilkis, le fameux leader me permettant d’intéressants achats à la banque. Maitena joue Archimède, lequel lui permet de dépenser une ressource de
moins par carte verte posée (en plus, elle ne paie aucun coût associé, sa merveille lui offrant ce pouvoir). Tristan, lui, joue Mécène, qui, comme son nom l’indique, paie pour lui
les coûts associés aux leaders à venir. En somme, je serai le seul à me saigner pour placer de nouveaux leaders…

La partie est aussi fluide et intéressante que d’habitude, avec ce petit plus qui va vite rendre cette extension réellement indispensable : on a une sorte d’axe stratégique à
développer en fonction de sa main de leaders. Une excellente idée qui me séduit vraiment… Bravo Antoine !

Fin de premier âge avec déjà deux cartes vertes posées pour moi, surtout histoire de contrarier Maitena laquelle les pose avec un gros avantage. Une carte sous mon premier niveau de
merveille parce que, il faut bien le dire, c’est quand même assez lucratif quand on a Gizah…

Fin de deuxième âge et je poursuis mon avancée dans les cartes vertes, en songeant aussi à ma carte Leaders qui me donnera 3PV de bonus par série. A noter que je n’ai pas pu poser
de leader en début d’âge à cause d’une exécrable anticipation de ma part : je n’avais pas gardé assez d’or !

Le troisième âge est tendu tendu, avec un recours aux règles de la part de Maitena, histoire de bien voir comment fonctionnent les guildes…

La zone finale de Maitena, avec 3 leaders joués et une ultime progression militaire pour dépasser Tristan sur cet axe…

La zone finale de Tristan, toujours aussi costaud avec les guildes et qui aura très bien joué le coup sur le militaire, les cartes vertes et la merveille ! Il va être dur à
battre…

Voici enfin ma zone finale, moyenne sur la merveille (car moins rentable que mes cartes bleues jouées), et incomplète sur les cartes vertes. Aïe, aïe, aïe…
Bilan synthétique :

On a aimé
– Le côté indispensable de cette extension, apportant son lot d’axes stratégiques… ou pas
(si l’on utilise les cartes leaders pour
construire sa merveille ou prendre de l’argent) !
– L’extrême fluidité du jeu,
– L’impression qu’il y a 1000 et 1 façons de pouvoir s’y prendre…

 

On a moins aimé
– La taille démesurée de la boîte d’extension et, surtout, le format inadapté du carnet de scores qui tient avec grand peine dans la boîte de base une fois tout glissé à
l’intérieur…

 

Scores de la partie : 

 

Scores

 

Note du jeu (sur cette partie) : 18 / 20

 


Durée de la partie : 1 heure

 

 

 

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PATRIZIER :

 

 


Chaque ville italienne de la Renaisance accueillera 2 tours d’une hauteur de 5, 7 ou 9 étages en tout (c’est-à-dire pour les 2 tours). Pour y placer un des siens, il faut jouer une
carte de la ville concernée et on complète alors sa main avec  la carte disposée à côté…

Au premier tour de jeu, Maitena a placé 1 étage rouge sur la ville marron en haut à droite, Tristan a placé 1 étage noir sur la ville rouge en haut à gauche et j’ai placé un étage
blanc sur la ville rose en bas à gauche. Comme nous avons joué des cartes comportant toutes une tête de patricien dessus (pour des bonus de fin de partie), nous ne réalisons pas
de deuxième action…

Comme je le pensais, le jeu est vraiment bien sympa à 3 joueurs, avec un contrôle sur celui-ci acceptable et malgré tout l’obligation d’aller vite pour prendre telle ou telle
position dans une ville, sachant que parfois on s’y place encore plus pour la carte qui nous tend les bras…

Petite vue générale alors qu’aucun décompte n’a encore eu lieu. La ville verte, par exemple, comporte deux tours totalisant 4 étages. Comme la ville rapportera 5 PV et 2 PV, on sait
que son maximum d’étages est 5. Du coup, le possesseur de la carte restante sait qu’il pourra y jouer quand bon lui semblera. Cependant, méfiance avec les cartes (comme la violette
sur ma défausse) qui permettent de déplacer l’étage du haut d’une tour sur l’autre…

Exemple de décompte de la ville bleue : les 5 étages étant posés, les jetons de PV vont être attribués. La tour la plus haute est constituée de 4 étages rouges, donc Maitena empoche
le jeton de 5 PV. La tour la moins haute est constituée d’un seul étage blanc, donc j’empoche le jeton de 2 PV. Très simple, très élégant, et bien efficace ma foi…

Vue générale à nouveau, alors que nous avons épuisé la pioche de cartes (celles qui sont remises sur les zones de cartes sur les villes lorsque nous empochons la carte visible après
la pose d’un étage). Nous allons donc terminer notre main de cartes et, petit à petit, décompter les villes restantes. La tension monte d’un cran…

Aîe, aïe, aïe, je couine de chez couine avec ce décompte de la ville rose (ah Toulouse !) qui va profiter totalement à Maitena, laquelle a placé 4 étages sur les 7 de la grande tour
et le plus haut des deux de la petite tour. Du coup, elle empoche pas moins de 9+6 = 15 PV sur ce décompte…

Les derniers coups sont savamment préparés car on a alors pratiquement connaissance de tout ce qui peut et va arriver. La finesse, c’est de savoir dans quel ordre…

La partie est terminée et nous ajoutons à nos PV collectés durant la partie les bonus liés aux têtes de patriciens que nous avons emmagasinées dans nos défausses respectives depuis
le début du jeu. Chaque série de 3 têtes identiques rapporte 6 PV. Là encore, je suis à la rue…
Bilan synthétique :

On a aimé
– La simplicité très élégante de la règle, avec un mécanisme d’une grande pureté, sans artifice, ce que je trouve toujours très agréable dans un jeu,
– Les coups bien vicieux que l’on peut inventer en utilisant les deux pouvoirs particuliers de certaines cartes : déplacement d’un étage dans une ville ou prise de la carte issue
d’une autre ville que celle où l’on pose son étage,
– La configuration 3 joueurs, quasi-parfaite pour ce jeu,
– Le nombre de cartes égal au nombre d’étages posables dans une ville : on sait exactement à quoi s’attendre..
.

 

On a moins aimé
– La relative abstraction du jeu, ce qui pourrait ne pas plaire à tout le monde,
– Le manque de contrôle si on joue à 4 ou 5.

 

Scores de la partie :

 

Maitena (rouge) : 43 (31 de jetons + 12 de patriciens)
Tristan (noir) : 59 (41+18)
Ludo le gars (blanc) : 39 (27+12)

 

Note du jeu (sur cette partie) : 16 / 20

 

Durée de la partie : 45 minutes

 

 

 

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Une réponse à “[13/07/2011] 7 Wonders – Leaders, Patrizier”

  1. Nous avons réglé le problème des scores en créant une page A4 (du type carnet de score de la boîte) et nous l’avons plastifié. Il suffit ensuite d’avoir un stylo à tableau blanc et le tour est
    joué.

    Si tu es intéressé, nous pouvons te l’envoyer par email.

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